Le voyage en Italie (préface Jean Lacoste)

Traduit de l'ALLEMAND par JACQUES PORCHAT

À propos

Le Voyage en Italie de Goethe est important à plus d'un titre. On peut légitimement considérer qu'il a marqué une rupture dans sa vie. En prenant la route du Sud en 1786, Goethe a voulu échapper à un univers qu'il sentait trop pesant : « Je me suis enfui de Carlsbad à trois heures du matin : autrement on ne m'aurait pas laissé partir. » Il se dérobe incognito, à la hâte, affronte les périls et se métamorphose en Wanderer : le voyageur, le vagabond, l'errant.

Commence alors son odyssée, qui durera jusqu'en 1788 et qu'il retrace dans ce récit où se mêlent l'art et la vie. Goethe traverse Vérone, Vicence, Venise, Padoue, Ferrare, Bologne, Florence, Pérouse, Rome, Naples, Palerme. Il admire l'art classique, contemple les paysages, se lie avec la population : son expérience est intense.

Ce Voyage en Italie, publié seulement en 1816 pour la première fois, depuis longtemps indisponible en France, compte parmi les plus célèbres relations de voyage allemandes et s'inscrit dans le projet autobiographique de l'auteur de Faust. La traduction de Jacques Porchat a été révisée et complétée par Jean Lacoste qui signe également une remarquable préface où est exposé l'art du voyage chez Goethe, pour qui le déplacement ne saurait aller sans une renaissance et la redécouverte de soi.

Rayons : Littérature > Récit > Récit de voyage

  • Auteur(s)

    Johann Wolfgang von Goethe

  • Traducteur

    JACQUES PORCHAT

  • Éditeur

    Omnia

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    05/05/2011

  • EAN

    9782841004874

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    642 Pages

  • Longueur

    17.9 cm

  • Largeur

    11.2 cm

  • Épaisseur

    3.2 cm

  • Poids

    360 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Johann Wolfgang von Goethe

Goethe (1749-1832) qui a traversé tous
les courants de son temps, les Lumières,
le préromantisme, le néoclassicisme, et
dont la carrière littéraire a débuté par un
succès européen ( Les Souffrances du jeune
Werther ), est devenu très vite la forme
incarnée du « génie » : poète, romancier,
dramaturge, savant, diplomate (Napoléon
lui-même a souhaité le rencontrer en 1808),
conseiller politique du duc de Weimar. C'est
de cette ville qu'avec Herder, Schiller et
Wieland, il rayonna sur toute la vie culturelle
de son temps, et qu'il contribua à forger
l'allemand moderne. Il fut l'idéal de la
bourgeoisie éclairée et, comme le résume
Nietzsche : « On pourrait dire qu'en un sens,
le xix e siècle a également aspiré à atteindre
tout ce que Goethe a lui-même cherché à
atteindre personnellement : l'universalité
de la compréhension, de l'acceptation, une
manière de laisser-venir-à-soi le monde
entier, un réalisme intrépide, le respect de
tous faits. »

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