Entre deux mondes, autobiographie

Traduit de l'ANGLAIS par BRICE MATTHIEUSSENT

À propos

« L'autobiographie est irrésistible », dit Oscar Wilde, et celle de Kenneth White, fondateur des concepts de géopoétique et de nomadisme intellectuel, l'est certainement. Tout commence à Glasgow, petite ville ecclésiastique devenue enfer de la révolution industrielle et qui fut pour le jeune White un poste d'observation riche en réflexions. Suivront Munich, Paris, l'Ardèche et d'autres errances à travers le monde, sur la piste de Bashô en remontant au nord du Japon, dans les terres gelées du Labrador ou les archipels tropicaux. De ces voyages découleront des rencontres littéraires et intimes qui, enrichies par son étude poussée de la philosophie occidentale, lui permettront de dessiner un paysage mental inédit.


Rayons : Littérature > Récit > Récit de voyage


  • Auteur(s)

    Kenneth White

  • Traducteur

    BRICE MATTHIEUSSENT

  • Éditeur

    Le Mot Et Le Reste

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    14/10/2021

  • EAN

    9782361398033

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    470 Pages

  • Longueur

    21.1 cm

  • Largeur

    14.8 cm

  • Épaisseur

    3.6 cm

  • Poids

    608 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Kenneth White

Kenneth White, poète et penseur contemporain, né le 28 avril 1936 à Glasgow. Il réside en France depuis les années 80 à Trébeurden (Bretagne). Théoricien de la « géopoétique », poétique porteuse de sens et de pensée, il alterne des récits de « voyages philosophiques » et les poésies épurées entretenant un rapport avec les éléments (mer, terre, eau, pierre...). Influencé par Henry David Thoreau, Walt Whitman, Friedrich Nietzsche, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, les haïkus et les philosophies orientales, il a pu être comparé à Gary Snyder.

Attiré par la France et par Paris (et sa bohème) depuis son tout jeune âge, il n'avait pas trente ans lorsque André Breton le salua dans un numéro de la NRF. À l'écart du cirque médiatico-éditorial, il compose pas à pas une ?uvre faite de prose allègre et frondeuse, de poésie nomade, de textes volontiers théoriques. Des livres-mondes, des livres-voies. Avec certes des impasses (mais quelle ?uvre n'en connaît pas), Kenneth White « fait la trace », singulière, vigoureuse, où pourrait bien se renouveler profondément notre conception parfois bien étriquée de la littérature et de la poésie. Il est le chantre de « l'intelligence sensible et de la sensibilité intelligente ».

Il aime à citer Rimbaud : « Si j'ai du goût, ce n'est guère/ que pour la terre et les pierres », pierres et galets qu'on retrouve partout dans sa maison bretonne.

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