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Fromages : permis de puer !
À l'occasion des dix ans de 180 °C, nous ouvrons cette nouvelle collection thématique par une plongée dans le monde du fromage, dont la diversité et l'aura patrimoniale sont particulièrement vigoureuses en France. Le pays des 365 à 365 000 fromages - selon les sources - n'a certes pas le monopole du (bon) goût, mais c'est ici qu'est apparu au XIXe siècle, d'après le géographe Gilles Fumey, le rituel du plateau de fromages servis à table : une habitude à rebours des autres pays où ils sont traditionnellement utilisés comme ingrédients. Que tous les dieux des pâtes fraîches, dures, fleuries, lavées, persillées et même molles soient loués, la culinarisation du frometon est également à l'oeuvre en France. Delphine s'est surpassée avec ses recettes spéciales #summerbody. Promis, le prochain numéro sera végétal ! -
On attribue à l'artiste et illustrateur américain, John G Tullius, la citation suivante : « neuf personnes sur dix aiment le chocolat ; la dixième ment ». Il était donc normal pour ce numéro d'hiver, que nous nous penchions sur ce met réconfortant qui fait presque l'unanimité, le chocolat. Pas ou peu de polémiques dans ce dossier mais essentiellement, des recettes, des reportages et beaucoup de pédagogie autour du cacao. Les recettes du Home Made de Delphine sont donc exceptionnellement consacrées au chocolat pendant que le Lexique nous dit tout sur le cacao de A comme arôme à X comme xocoatl. Dans Le Grand Entretien, Nicolas Berger, artiste de la torréfaction installé à deux pas de Paris, nous explique ce que les professionnels attendent aujourd'hui d'un sourceur comme lui et quels chocolats, le grand public goûtera demain. Dans la banlieue de Lille, reportage chez Antoine et Candice, à la tête d'Encuentro. Ils ont débuté à Montreuil, nous les retrouvons quelques années plus tard dans un ancien site industriel métamorphosé en manufacture où ils ne produisent que des tablettes bio en bean to bear qui se traduit par « de la fève à la tablette ». C'est incontestablement la nouvelle mode dans le monde du chocolat et la spécialiste du chocolat, Eri Ikezi, nous l'explique parfaitement dans une rubrique entièrement consacrée à ce phénomène qui anime la jeune génération de chocolatiers.
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Depuis quelques années, lorsque l'on parle de viande, tout le monde s'accorde à penser qu'il est temps, pour l'avenir de notre planète, d'en manger moins mais mieux. Mais qu'en est-il du poisson ? Un chiffre effraie : 34,2 % des stocks mondiaux de poissons sont aujourd'hui surexploités. C'est trois fois plus que dans les années 1970. Est-ce à dire que les poissons sont menacés ? Oui et tous les spécialistes s'accordent pour deux raisons principales. La première, le réchauffement de l'eau qui induit que certaines espèces ne survivront pas pendant que d'autres changeront d'habitat. La seconde, la surpêche qui met en danger de nombreuses espèces le merlu, le cabillaud, la sole, le chinchard ou le bar. Dans Le Grand Entretien, le chef 3 étoiles Michelin, Christopher Coutanceau souligne qu'il ne faut pas acheter n'importe quoi et n'importe quand. Il existe des saisons et il faut les respecter.
Et que penser des labels qui nous donnent bonne conscience ? Certains ne sont qu'une supercherie marketing et la rubrique « Le Vrai du Faux » les décrit un à un.
Faut-il alors se tourner vers les poissons d'élevage ? C'est la question posée dans « Le Torchon Brûle ». Si des efforts ont été faits dans certaines filières, un chiffre interpelle : pour produire un kilo de daurade, de bar ou de saumon, il faut 3 à 4 kilos de farine de poissons sauvages... on en revient au point de départ, la surpêche ! -
C'est meilleur quand c'est bon n.2 : Faut-il mettre du sentiment dans nos assiettes ?
Collectif
- Editions Du Meilleur
- C'est Meilleur Quand C'est Bon
- 20 Septembre 2023
- 9782494907010
Dans le numéro 2, nous avons voulu bâtir un contenu plus étoffé. Des articles et des enquêtes qui mettent davantage les pieds dans le plat, qui se glissent mieux encore dans l'arrière-cuisine de la gastronomie et de nos modes de consommation. Et qui, définitivement, permettent de manger avec plus d'intelligence, de discernement.
En couverture : Faut-il mettre du sentiment dans nos assiettes ?
On aime les animaux, mais on les tue. On sait qu'ils sont souvent élevés dans des conditions désastreuses, mais on les mange. En dépit de ce paradoxe, faut-il pour autant en finir avec la viande ? En considérant la chasse comme une potentielle alternative écolo, en remettant l'élevage en question, nous vous révélons que cette interrogation trouve une réponse peut-être moins tranchée - sans mauvais jeu de mots - que ce que nous pensions.
Buvons intelligent Une nouvelle rubrique pour mieux comprendre les enjeux économiques, législatifs, sociologiques de ce qu'on met dans nos verres. Dans ce nouveau numéro, focus sur le cidre français. Est-il en péril alors que sa consommation ne cesse d'augmenter en France ?
Une nouvelle rubrique : Mangeons intelligent La révolution par les champignons Êtes-vous plutôt mycophile ou mycophobe ? Le célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss distinguait ceux qui adorent les champignons et ceux qui les détestent. On vous explique pourquoi. Dans ce dossier, les champignons servent aussi à concocter une succession de délicieuses recettes comme cette polenta crémeuse aux cèpes, pleurotes et girolles.
Le goût sens dessus dessous De nos cinq sens, le goût en sollicite trois et est influencé par les deux autres. Mais attention, le « goût », utilisé dans le langage courant pour désigner une perception globale, ne doit pas être confondu avec la « gustation », soit la seule détection des saveurs... Vous suivez ? Une analyse passionnante remet un peu de sens dans le processus de formation de cette notion pas évidente.
Au Vietnam, un sain festin quotidien Changement de contrée, changement de continent. Après le Liban dans le premier numéro, nous vous faisons découvrir la cuisine foisonnante et équilibrée du pays en S, calquée sur la théorie du yin et du yang et aussi riche que l'histoire mouvementée de ses magnifiques régions.
Le portrait d'une cantinière qui sait faire À l'approche de la rentrée des classes, la sempiternelle question demeure : pourquoi mange-t-on si mal dans les cantines scolaires ? Ce n'est pas faute de distinguer des solutions, comme le montre notre portrait. Cette femme de 53 ans, qui en a passé plus de trente derrière les fourneaux mitonne chaque jour des repas locaux, frais et souvent bio aux bambins du coin.
Toujours plus d'adresses D'un château dans la Loire, où l'on vous recommande l'expérience tout-en-un (nuit, repas, visite des somptueux jardins), à une brasserie lilloise, avec sa formule welsh-bière, en passant par une formidable petite auberge dans la montagne corse, nous continuons de sélectionner des adresses qui défendent le bon au sens large - plats locaux, produits en lien avec le territoire, rapport qualité-prix imbattable.
15 recettes d'automne Rillettes de lapin à la moutarde, filet de boeuf en croûte feuilletée, gratin d'endives à la crème et au lard, poire pochée au vin rouge... 15 recettes typiquement de saison sont détaillées dans ce numéro pour profiter du bel l'automne.
La suite des aventures d'Emmanuelle en BD Dans ce nouvel épisode, Emmanuelle et Albin troquent les guinguettes de la Loire pour de petites tavernes au bord de la Méditerranée et poursuivent leur odyssée dessinée jusqu'en Grèce, sur l'île d'Ithaque.
Mais encore...
Savez-vous ce qu'est un repas marcaire ? Comment choisir une bonne coquille saint-jacques ? Connaissez-vous Dodin Bouffant ? Et le nom du meilleur glacier de Corse ? En fin de magazine, nous vous avons répertorié des dizaines d'actus et bons plans pour l'automne pour attaquer la rentrée avec saveurs et délices. -
12°5 des raisins et des hommes n.7
Revue 180°c
- Thermostat 6
- 125 Des Raisins Et Des Hommes
- 19 Septembre 2019
- 9791092254365
Le 7, dit-on, est un chiffre magique. Il est associé à la maturité, à un cycle et... il est partout... des notes de musique aux jours de la semaine en passant par les péchés capitaux, les merveilles du monde, les arts. Pour nous, il est essentiellement lié à une expression : « tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler ». Sauf qu'en réalité chez 12°5, le jajazine de 180°C, nous tournons 7 fois notre langue dans notre bouche avant de déguster. En l'occurrence, les vins suisses de Yannick Passas issus de chasselas, de gamay, de pinot gris ou de gamaret, les reuilly et les quincy de Guillaume Sorbe, les champagnes de l'Aube de la famille Fleury ou ceux de chez Vouette et Sorbee, le grand cru classé du château Pontet- Canet à Pauillac, les eaux-de-vie de Mathieu Sabbagh en Bourgogne ou les vins de Maury. Et quand nous tournons 7 fois notre langue dans notre bouche avant de parler, c'est essentiellement pour poser la bonne question à des cavistes, des sommeliers, des vignerons dont nous croisons le chemin depuis 7 numéros. Vivement le 8, chiffre qui représente l'audace.