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Noces de sang ; bodas de sangre
Federico Garcia Lorca
- Folio
- Folio Bilingue
- 27 Février 2020
- 9782072872693
Dans la campagne espagnole, une jeune fille, contrainte d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, s'enfuit avec son amant le jour de ses noces. Le jeune marié se lance à leur poursuite... Inspirée d'un tragique fait divers, la pièce Noces de sang, chef-d'oeuvre dramatique, allie toute la beauté de la poésie d'inspiration gitane au classicisme de la langue espagnole.
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L'art de vivre avec élégance ; cent maximes de l'homme de cour
Baltasar Gracián, Amelot De La Houssaie
- Folio
- Folio Sagesses
- 2 Octobre 2014
- 9782070459452
«L'on ne saurait être maître de soi-même, que l'on ne se connaisse à fond. Il y a des miroirs pour le visage, mais il n'y en a point pour l'esprit. Il y faut donc suppléer par une sérieuse réflexion sur soi-même. Quand l'image extérieure s'échappera, que l'intérieure la retienne, et la corrige. Mesure tes forces et ton adresse, avant que de rien entreprendre ; connais ton activité pour t'engager ; sonde ton fonds, et sache où peut aller ta capacité pour toutes choses.» Un précieux mode d'emploi de nous-même et des autres, une invitation à réussir notre existence avec élégance, tout en protégeant avec prudence notre monde intérieur.
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Roberto Bolaño meurt en 2003, laissant en partie inachevé un roman « monstrueux », instantanément considéré comme le geste littéraire le plus marquant du début du siècle. On y retrouve toutes les obsessions de son auteur : quatre universitaires partent à la recherche de Benno von Archimboldi, un mystérieux écrivain allemand dont l'oeuvre les fascine. Leur quête les mènera à Santa Teresa, ville mexicaine inspirée de Ciudad Juarez, où les féminicides déciment la population. Mais, comme souvent avec Bolaño, le roman d'aventures est une fausse piste lancée au lecteur pour l'amener vers un roman apocalyptique, où la condition humaine est rongée par le Mal.
Chef-d'oeuvre à l'écriture incomparable, 2666 est sans doute le roman le plus audacieux de Roberto Bolaño. -
À l'occasion d'une conférence sur l'ironie intitulée "Paris ne finit jamais", un écrivain décide de revenir sur ses jeunes années passées à Paris, au cours desquelles, logé par Marguerite Duras, il a fait ses classes de littérature. Obsédé par l'ombre tutélaire d'Ernest Hemingway, s'y inscrivant en négatif, il revient sur ces années de déambulation dans les rues de la capitale, de doute, d'abîme. Avec ce roman en forme de miroir, Enrique Vila-Matas s'inscrit dans la lignée des écrivains exilés, interroge la création, la difficulté à inventer encore lorsque tout a déjà été écrit, et décortique l'ambition qui fabrique un artiste.
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Dans un petit village de Catalogne, à l'orée des Pyrénées, Les Voix du Pamano s'élèvent.
Nées dans la douleur au cours de la Guerre civile de 1936, l'écho de leurs cris ne s'est jamais tu. Traversant les années, entredéchirant amis et amants, il résonne encore au nom d'Elisenda, archange maudit, qui n'hésita pas à séduire et trahir pour assouvir sa soif de vengeance...
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Le chef d'oeuvre de l'un des écrivains argentins les plus importants du XXe siècle.
Peu de livres donnent au lecteur l'impression, dès les premières pages, d'être confronté à un chef d'oeuvre absolu.
L'Ancêtre, de Juan José Saer, appartient à cette catégorie.
" De ces rivages vides il m'est surtout resté l'abondance de ciel. Plus d'une fois je me suis senti infime sous ce bleu dilaté : nous étions, sur la plage jaune, comme des fourmis au centre d'un désert. Et si, maintenant que je suis un vieil homme, je passe mes jours dans les villes, c'est que la vie y est horizontale, que les villes cachent le ciel. "
Le roman est inspiré d'une histoire réelle. En 1515, un corps expéditionnaire de trois navires quitte l'Espagne en direction du Rio de la Plata, vaste estuaire à la conjonction des fleuves Parana et Uruguay. Mais, à peine débarqués à terre, le capitaine et les quelques hommes qui l'accompagnent sont massacrés par des Indiens. Un seul en réchappe, le mousse : fait prisonnier, accueilli dans la tribu de ses assaillants, il n'est rendu à son monde que dix ans plus tard, à l'occasion d'une autre expédition naviguant dans ces eaux. De ce fait historique Juan José tire une fable universelle qui interroge le sens des destinées humaines et le pouvoir du langage. Arrivé à la fin de sa vie, le mousse se souvient comment, soixante ans plus tôt, il a été amené pendant toutes ces années à partager l'existence d'une tribu d'hommes anthropophages au point de bouleverser sa vision du monde...
La première édition de ce livre a été menée par Flammarion en 1987. Cette nouvelle édition est postfacée par Alberto Manguel. La traduction, de Laure Bataillon a reçu en 1988 le prix de la meilleur traduction décernée par la Maison des Écrivains et des Traducteurs (MEET). Après la mort de la traductrice, il fut décidé que le prix porterait dorénavant son nom. -
"La beauté de ce court roman policier c'est qu'il ne se comporte pas tellement comme un roman policier".
The New York Times.
À Paris, en avril 1938, le poète Vallejo se meurt, possédé par un hoquet incurable. Pierre Pain, expert en mesmérisme est appelé au chevet du malade. Après cette visite, il est poursuivi par deux Espagnols qui essayent de le convaincre de ne pas soigner le poète. Pain est alors mêlé à une inquiétante conspiration sur laquelle plane l'ombre d'un assassinat rituel. Une atmosphère étrange et onirique baigne ce premier roman de Bolano à la lisière du fantastique.
Né en 1953 au Chili, Roberto Bolaño s'installe en Espagne après le coup d'État de 1973. Il est l'auteur des romans cultes Les Détectives Sauvages et 2666 et est considéré comme un écrivain majeur. Il meurt en 2003.
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Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler
Luis Sepúlveda
- Editions Métailié
- Suites Litterature
- 22 Janvier 2021
- 9791022611459
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Cent ans de solitude
Gabriel Garcia Marquez, Carmen Durand
- Le Seuil
- Cadre Vert
- 1 Novembre 1968
- 9782020015370
Cent ans de solitude.
Epopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de macondo, et de sa plus illustre famille de pionnier, aux prises avec l'histoire cruelle et dérisoire d'une de ces républiques latino-américaines tellement invraisemblables qu'elles nous paraissent encore en marge de l'histoire, cent ans de solitude est ce théâtre géant oú les mythes, comme chez homère, cervantes ou rabelais. chronique universelle d'un microcosme isolé du reste du monde - avec sa fabuleuse genèse, l'histoire de sa dynastie, ses fléaux et se guerres, ses constructions et ses destructions, son apocalypse - " boucles de temps " refermée dans un livre oú l'auteur et le dernier de sa lignée de personnages apparaissent indissolublement complices, à cause de " faits réel auxquels personne ne croit plus mais qui avaient si bien affecté leur vie qu'ils se trouvaient tous deux, à la dérive, sur le ressac d'un monde révolu dont ne subsistait que la nostalgie ".
" gabriel garcia marquez a atteint l'expression la plus parfaite et la plus pathétique de la solitude de l'homme sud-américain. " le monde " cent ans de solitude est un chef-d'oeuvre et certainement l'un des meilleurs romans latino-américains à ce jour. marquez a réussi non seulement un best-seller, mais un best-seller qui mérite son succès. " times.
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Marcelo est un employé de bureau ordinaire, bien que bossu, depuis qu'il a renoncé à l'écriture après la publication de son premier roman, vingt-cinq ans plus tôt. Un jour pourtant, il entreprend de revenir à la littérature et part en quête de tous ces écrivains qui ont élevé la nonchalance au rang d'art, tous ceux qui, après un chef-d'oeuvre ou plusieurs, ont préféré ne pas, ne plus, fidèles à l'adage de Bartleby, le célèbre personnage d'Herman Melville. Il tient dès lors le journal de ce travail, agrémentant ses recherches de notes de bas de page, seules traces à se donner à voir autour d'un texte invisible.
Avec ces remarques parfois hilarantes, souvent empreintes de mélancolie, Enrique Vila-Matas nous parle de l'égarement, des livres absents. Et dessine la singulière cartographie des lettres contemporaines de ceux qui, par folie ou par vanité, ont laissé une oeuvre en suspension, en négatif ; à imaginer.
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«Je suis arrivé par la douleur à la joie», écrit le poète José Hierro.
De chambres d'hôtel en aéroports, assailli par une profusion de souvenirs, Manuel Vilas poursuit la mise à nu de son narrateur. Il orchestre la symphonie de la mémoire et enrichit son tableau de nouveaux motifs comme celui de l'allégresse. Toujours entouré de ses musiciens, ombres de son passé, en dialogue incessant avec les doubles de ses fantômes, auxquels il ajoute Arnold (pour Schönberg), sa part sombre, son ange de la dépression. Le passé coule partout, vague sans cesse rabattue, il est dans les machines à presser les oranges, dans les chemises jamais assez blanches, dans les cours d'eau, comme sous le sol que l'on foule.
«La joie venait toujours après la peine», chante Apollinaire, Alegría tend résolument du côté de la lumière et Manuel Vilas offre, après Ordesa, un grand livre solaire. Son audace littéraire et sa capacité à transfigurer l'intime en universel le désignent comme un de nos écrivains contemporains majeurs.
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Oeuvres complètes Tome 1
Federico García Lorca, Andre Belamich
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 24 Septembre 1981
- 9782070109890
Cette édition est celle des oeuvres vraiment complètes de Lorca. Elle contient en effet un très grand nombre de textes qui sont inédits, même en espagnol. Citons seulement, rien que pour le premier tome, des Mémoires de jeunesse, quatre proses poétiques, deux grandes conférences, une vingtaine de «suites», une douzaine de sonnets, soit environ deux mille vers. C'est un cas sans précédent que celui d'un poète dont on va découvrir une part considérable de l'oeuvre d'abord dans une langue étrangère. Ce premier tome est divisé en trois grandes sections : Poésie, Proses diverses (premières proses ; contes ; essais et conférences), Correspondance. Les Notices d'André Belamich s'attachent à faire ressortir l'originalité de l'oeuvre de Lorca (allant jusqu'à proposer une exégèse pour les pièces les plus cryptiques de Poète à New York). Elles en étudient la genèse et la thématique.
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«L'Aleph restera, je crois, comme le recueil de la maturité de Borges conteur. Ses récits précédents, le plus souvent, n'ont ni intrigue ni personnages. Ce sont des exposés quasi axiomatiques d'une situation abstraite qui, poussée à l'extrême en tout sens concevable, se révèle vertigineuse.Les nouvelles de L'Aleph sont moins roides, plus concrètes. Certaines touchent au roman policier, sans d'ailleurs en être plus humaines. Toutes comportent l'élément de symétrie fondamentale, où j'aperçois pour ma part le ressort ultime de l'art de Borges. Ainsi, dans L'Immortel : s'il existe quelque part une source dont l'eau procure l'immortalité, il en est nécessairement ailleurs une autre qui la reprend. Et ainsi de suite...Borges : inventeur du conte métaphysique. Je retournerai volontiers en sa faveur la définition qu'il a proposée de la théologie : une variété de la littérature fantastique. Ses contes, qui sont aussi des démonstrations, constituent aussi bien une problématique anxieuse des impasses de la théologie.»Roger Caillois.
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«C'est drôle, les gens croient que faire un lit, c'est toujours faire un lit ; que donner la main, c'est toujours donner la main ; qu'ouvrir une boîte de sardines, c'est ouvrir indéfiniment la même boîte de sardines. Tout est exceptionnel, au contraire, pense Pierre en tirant maladroitement sur le vieux couvre-lit bleu. La seule chose qui ne change pas, c'est que je n'arriverai jamais à donner à ce lit un aspect présentable.» En cinq nouvelles, Julio Cortazar révèle la face démesurée, sublime ou horripilante du quotidien. De l'inoubliable portrait d'un musicien de jazz dans L'homme à l'affût aux Fils de la vierge qui inspira le film Blow-up d'Antonioni, il mêle avec brio le rêve à l'état de veille. Ce recueil fait partie des oeuvres majeures de la littérature latino-américaine.
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«Marelle est une sorte de capitale, un de ces livres du XX? siècle auquel on retourne plus étonné encore que d'y être allé, comme à Venise. Ses personnages entre ciel et terre, exposés aux résonances des marées, ne labourent ni ne sèment ni ne vendangent : ils voyagent pour découvrir les extrémités du monde et ce monde étant notre vie c'est autour de nous qu'ils naviguent. Tout bouge dans son reflet romanesque, la fiction se change en quête, le roman en essai, un trait de sagesse zen en fou rire, le héros, Horacio Oliveira, en son double, Traveler, l'un à Paris, l'autre à Buenos Aires. Le jazz, les amis, l'amour fou - d'une femme, la Sibylle, en une autre, la même, Talita -, la poésie sauveront-ils Oliveira de l'échec du monde ? Peut-être... car Marelle offre plusieurs entrées et sorties. Un mode d'emploi nous suggère de choisir entre une lecture suivie, "rouleau chinois" qui se déroulera devant nous, et une seconde, active, où en sautant de case en case nous accomplirons une autre circumnavigation extraordinaire. Le maître de ce jeu est Morelli, l'écrivain dont Julio Cortazar est le double. Il cherche à ne rien trahir en écrivant et c'est pourquoi il commence à délivrer la prose de ses vieillesses, à "désécrire" comme il dit. D'une jeunesse et d'une liberté inconnues, Marelle nous porte presque simultanément au paradis où on peut se reposer et en enfer où tout recommence.» Florence Delay.
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Fictions
Jorge Luis Borges, Roger Caillois, Nestor Ibarra
- Folio
- Folio
- 15 Novembre 2018
- 9782072798153
«Des nombreux problèmes qui exercèrent la téméraire perspicacité de Lönnrot, aucun ne fut aussi étrange - aussi rigoureusement étrange, dirons-nous - que la série périodique de meurtres qui culminèrent dans la propriété de Triste-Le-Roy, parmi l'interminable odeur des eucalyptus. Il est vrai qu'Eric Lönnrot ne réussit pas à empêcher le dernier crime, mais il est indiscutable qu'il l'avait prévu...»
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Inventeur d'une vision de la réalité, d'un ton et d'une manière inédits dans la littérature sud-américaine, Manuel Puig a inauguré, avec Le plus beau tango du monde, une véritable rhétorique du cliché, des lieux communs du langage et du comportement, pour mieux percer le subconscient collectif d'un pays - l'Argentine - et d'une époque - les années 1940.
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En juin 2005, l'histoire d'un paisible nonagénaire barcelonais fait le tour du monde : Enric Marco, le charismatique président de l'Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l'Holocauste, n'a jamais connu les camps nazis. L'Espagne affronte sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire. Avec une mise en garde à ne pas négliger : "La littérature n'est pas un passe-temps inoffensif mais un danger public." Roman traduit de l'espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic.
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Dans l'Arbre de la littérature, Juan Goytisolo expose son idée de la littérature à travers l'examen d'un certain nombre d'écrivains essentiels . Ecrivains espagnols du passé: l'Archiprêtre de Hita, Fernando de Rojas et sa célèbre Célestine, saint Jean de la Croix et ses convergences avec le soufisme, Cervantès _ dont l'histoire du personnage rendu fou par ses lectures se transforme insidieusement en l'histoire d'un écrivain rendu fou par le pouvoir de la littérature _, l'admirable sor Juana Inés de la Cruz..., auteurs qui affrontèrent l'incompréhension, le rejet, le mépris, allant jusqu'à jouer leur vie sous l'Inquisition plutôt que de tomber dans l'ornière. Ecrivains du présent: Fuentes et sa Terra nostra, Lezama Lima et Paradiso, Cabrera Infante et ses Trois tristes tigres, Severo Sarduy, Octavio Paz, etc.Ces essais soulignent la continuité de l'arbre de la littérature en décelant les signes de la modernité dans la réceptivité et l'ouverture de l'art médiéval et sa prolongation mudéjare; ils soutiennent le fécond métissage judéo-arabe des exceptions géniales face à l'uniformité des modèles de la Renaissance et du néo-classicisme: jubilation rabelaisienne dans l'obsession excrémentielle de Quevedo ou dans la métaphore érotique chez Góngora et Lezama Lima, ou encore dans le langage du corps chez Octavio Paz; revendication de la littérature comme délinquance dans les pays totalitaires, etc. Bref, une lecture décapante pour qui a envie de fausser compagnie aux idées reçues, modes intellectuelles et autres conformismes de tous bords, et qui essaie de saisir la vraie originalité de la littérature espagnole, du Moyen Age à nos jours.Juan Goytisolo, dont l'oeuvre fut interdite dans son pays par la censure franquiste dès 1963 et jusqu'à la mort du dictateur, vit à Paris depuis 1957. Il a obtenu, en 1985, le prix Europalia pour l'ensemble de son oeuvre. Parmi ses livres publiés en France figurent, outre une quinzaine de romans, le recueil d'essais Chroniques sarrasines et les deux volumes autobiographiques Chasse gardée et les Royaumes déchirés.
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Argentine, 1804 : le docteur Weiss, adepte de la nouvelle psychiatrie parisienne, fonde une maison de santé pour malades mentaux. Les « aliénés » y sont traités avec humanité et l'établissement acquiert une réputation aux quatre coins de la Vice-Royauté du Río de la Plata. Son disciple, Real, reçoit une mission déraisonnable : convoyer de Santa Fe à Buenos Aires une caravane de fous. Il y a un jeune homme mélancolique, une nonne nymphomane, un dandy maniaque et deux frères qui souffrent de délire linguistique. À cet hôpital ambulant se joignent un guide, deux soldats, trois prostituées. Mais la pampa est immense, désespérément vide, et la civilisation lointaine. Au cours de la traversée du désert, la frontière entre folie et normalité devient plus que trouble...
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Dans ce « roman » constitué d'une trentaine de biographies fictives d'écrivains et d'artistes américains, la plupart latino-américains, le lecteur est mené à travers le xxe siècle, de la Patagonie aux prisons du Sud des États-Unis, de la bourgeoise mexicaine conservatrice aux supporters de l'équipe de football d'Argentine. Loin d'être un simple exercice littéraire, cette parodie grinçante s'en prend à certaines réalités sud-américaines.
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Dans les derniers jours de la guerre civile espagnole, l'écrivain Rafael Sánchez Mazas, un des fondateurs de la Phalange, échappe au peloton d'exécution des troupes républicaines en déroute grâce à un soldat qui, bien que l'ayant vu, lui laisse la vie sauve. Soixante ans plus lard, un journaliste s'attache au destin des deux adversaires qui ont joué leur vie dans un seul regard et entreprend de recueillir des témoignages pour transformer cette histoire en fiction.
Roman-document qui a bouleversé l'Espagne et connu une carrière internationale, ce livre est porté par une réflexion profonde sur l'essence même de l'héroïsme et sur l'inéluctable devoir de réconciliation. II a été adapté au cinéma par David Trueba.
Traduit de l'espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic.
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Qui est cette vieille femme qui vient de mourir dans le bidonville de Santa Maria ? Pourquoi le jeune Jorge Malabia paye-t-il son enterrement ? Et d'où sort ce bouc qu'il traîne derrière lui dans le cimetière ? Au coeur d'une ville fantomatique d'Amérique du Sud, Juan Carlos Onetti nous entraîne dans sa quête troublante et désespérée.
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«La dernière fois que je vis Miguel Desvern fut aussi la dernière fois que sa femme Luisa le vit, ce qui n'en est pas moins étrange, peut-être même injuste, puisque c'était elle sa femme, et moi en revanche une inconnue qui n'avait jamais échangé avec lui le moindre mot. Je ne savais même pas son nom, je ne le sus que trop tard, quand sa photo parut dans le journal, poignardé, dépoitraillé et sur le point d'être mort.» Miguel et sa femme Luisa ont pour habitude de se retrouver dans un café où l'éditrice madrilène Maria Dolz savoure le spectacle rare de leur couple parfait. Lorsqu'elle apprend que Miguel a été sauvagement assassiné, Maria décide d'entrer en contact avec Luisa, devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie, et fait la connaissance de Javier Diaz-Varela, le meilleur ami du défunt. Mais les apparences peuvent être trompeuses...