Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Prix
Actualités & Reportages
-
« La vie de mes parents, c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose. J'arrive à situer les protagonistes, quelques moments marquants me restent, puis, ensuite, je me perds. Trop de dates, d'événements, de trous, de silences, de contradictions ».
Sabyl a la trentaine. Il est né à Paris de parents libanais, tenus éloignés de leur pays par la guerre. Pourtant, à Paris, Beyrouth est partout. La famille élargie est restée là-bas. Seuls quelques allers-retours et WhatsApp les relient. Une part manque. Sabyl veut la combler. Micro en main, il leur demande de raconter. -
C'est (vraiment?) moi qui décide ; les raisons cachées de nos choix
Dan Ariely
- Flammarion
- Champs
- 14 Septembre 2016
- 9782081390539
Exposé des champs d'application de l'économie comportementale à travers des expériences du quotidien sur les mécanismes des comportements irrationnels.
-
Il etait un piano noir... mémoires interrompus
Barbara
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 17 Novembre 1999
- 9782253147305
Barbara Il était un piano noir...
Plus jamais je ne rentrerai en scène.
Je ne chanterai jamais plus...
Sur cet aveu de désespoir de celle qui disait à son public « Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous » s'ouvrent ces Mémoires, que la mort - survenue en novembre 1997 - ne lui laissa pas le temps d'achever.
Nous y rencontrons la petite fille des Batignolles, qu'une enfance vagabonde, sur fond d'Occupation, amènera notamment à Marseille, à Tarbes, à Saint-Marcellin, avant le retour à Paris. Puis la jeune fille qui, bravant la misère et les déceptions, poursuivra obstinément son rêve : chanter, devant un piano noir, jusqu'aux débuts à L'écluse, aux premiers succès, aux tournées...
Témoignage sensible et vrai sur un métier, la chanson, ce livre est aussi et avant tout l'autoportrait d'une femme rebelle, artiste, solitaire malgré l'adulation de ses fans, et qui aura retenu jusqu'au bout quelques aveux déchirants, livrés dans ces pages.
Au-delà de ce qu'elle dit et de ce qu'elle tait ici de sa vie, c'est cela que l'on retient, cette voix qui, à nouveau, offre et dérobe ses mystères et ses sortilèges.
Anne-Marie Paquotte, Télérama.
Voici une femme qui était - qui est - « belle à l'intérieur ».
Josyane Savigneau, Le Monde.
-
Paroles de poilus ; lettres et carnets du front, 1914-1918
Collectif
- J'ai Lu
- 28 Janvier 2004
- 9782290335345
Paroles de Poilus Librio vous propose une série de témoignages exceptionnels, recueillis par Jean-Pierre Guéno auprès des 14 millions d'auditeurs de Radio France. Ces extraits de lettres, de journaux intimes et de récits autobiographiques sont authentiques, tendres et poignants ; ils illustrent notre mémoire collective et rendent à l'histoire sa dimension humaine.
Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prénommaient Gaston, Louis, René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers...
Voyageurs sans bagage, ils durent quitter leurs femmes et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés...
Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures...
Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces Poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour.
Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...
-
Une colère noire ; lettre à mon fils
Ta-nehisi Coates, Thomas Chaumont, Alain Mabanckou
- J'ai Lu
- Document
- 11 Janvier 2017
- 9782290134245
«Voilà ce qu'il faut que tu saches : en Amérique, la destruction du corps noir est une tradition, un héritage. Je ne voudrais pas que tu te couches dans un rêve. Je voudrais que tu sois un citoyen de ce monde beau et terrible à la fois, un citoyen conscient. J'ai décidé de ne rien te cacher.»Dans cette lettre adressée à son fils de 15 ans, Ta-Nehisi Coates revient sur la condition de l'homme noir aux États-Unis. Une ode à l'humanité, un cri de colère contre ce mal qui gangrène la société américaine depuis des siècles.
-
Interruption ; l'avortement par celles qui l'ont vécu
Sandra Vizzavona
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 9 Novembre 2022
- 9782253078333
Je suis la preuve qu'un avortement peut provoquer l'indifférence ou une déflagration.
Je suis la preuve qu'un même corps peut vivre deux fois ce même événement en mobilisant de façon totalement différente la tête qui le surplombe ou les émotions qui l'animent.
Je suis la preuve qu'il peut occuper vingt ans ou les seules semaines nécessaires à son accomplissement.
Qu'il peut être l'unique issue ou simplement permettre d'attendre un meilleur moment.
Alors, j'ai été lasse des discours péremptoires et fermés sur les raisons pour lesquelles les femmes devraient y avoir recours et sur ce qu'elles devraient ou non ressentir à son occasion. J'ai été lasse et j'ai eu envie d'écouter certaines d'entre elles raconter ce qu'elles avaient vécu en refusant d'admettre que d'autres parlent pour elles.
Ma préoccupation n'était pas le droit à l'avortement mais le droit à la parole de celles qui l'ont expérimenté.
S. V. -
Une enquête sur la santé des photojournalistes ? On pense maladies du grand reporter : tourista, paludisme, voiture piégée, assassinat ciblé. L'état des lieux dressé en juin 2019 par la sociologue Irène Jonas* tranche avec un quelconque romantisme et rapproche les photographes des chauffeurs Uber. Le premier risque du métier, dans un univers de la presse abîmé, est le même que celui subi par un ouvrier dans une usine en liquidation, ou en pleine « réorganisation », comme on dit maintenant : perte de sens, burn-out, sentiment de ne pas être respecté, peur de l'avenir. Vient ensuite la pénibilité : les horaires, la flexibilité, le matériel à porter. Puis l'absence de soins. La plupart des photographes cumulent les statuts : autoentrepreneurs, pigistes (payés en salaire), auteurs (cotisant à l'Agessa). En multipliant les régimes, ils sont privés d'un accès correct à la sécurité sociale, aux mutuelles, aux caisses de retraite. Certains comptent sur leur conjoint, ou prient pour ne jamais tomber malade, avoir besoin de lunettes... D'autres repoussent puis oublient un projet de grossesse. D'autres encore vieillissent sans le sou.
Dans ce paysage sinistré, 6Mois ne fait pas figure de solution. Nous ne paraissons que deux fois par an, trop peu pour assurer des perspectives aux photographes. Exigeants mais humbles, nous savons que nous ne sauverons pas ce métier. Nous ne paierons jamais assez celui qui a passé un an, dix ans, une vie sur un sujet. Carolina Arantes, qui ouvre notre triptyque sur le Brésil, travaille sur l'agrobusiness depuis six ans. Javier Alvarez a régulièrement passé six à huit semaines, entre 2014 et 2019, dans un squat de São Paulo.
Comment gratifier un tel engagement ? Comment rendre justice à leur travail ? C'est toute notre ambivalence : nous aimons des projets qui ne reposent sur aucun modèle économique. Nous primons la passion, le dévouement, le courage, sans être capables de vraiment les rétribuer. Nous payons honnêtement : autour de 2 500 euros le reportage. Cette somme dépend du nombre de pages publiées, pas du nom du photographe. Qu'il soit un inconnu habitant un village iranien ou une star américaine, nous accordons à chacun la même attention. Et nous défendons leurs projets auprès de vous, lecteurs, avec le même enthousiasme.
Alors que faire ? À la lecture de ce rapport, on ne doit pas se contenter du constat. Chacun peut, à son niveau, s'engager à participer à la survie d'un photojournalisme aussi remarquable que les femmes et les hommes qui le pratiquent. À 6Mois, nous leur proposons de publier leur projet sur une vingtaine de pages. Nous tentons de coller au plus près de leur démarche. De les guider dans le travail de légendes, d'éclairage, pour faire émerger le sens et la dynamique de leur histoire. Cette année, pour la première fois, nous lançons aussi un prix doté de 10 000 euros et accompagnerons un ou une photographe dans la poursuite de son projet (voir page 305). Cette fois encore, nous encouragerons le souffle, l'engagement.
Et vous ? Si vous lisez ces lignes, si vous tenez 6Mois entre vos mains, vous faites votre part. Les photographes ne vivent que grâce aux publications qui les rétribuent ; nous ne vivons que grâce à vous, lecteurs. Aucune page de publicité, aucun mécénat. Chaque fois que vous dépensez 26 euros pour cette revue de 300 pages, vous permettez à ces professionnels de mettre une noix de beurre dans leurs épinards. D'aller voir un dentiste. De contracter une mutuelle. De partir en vacances une semaine. C'est rien, n'est-ce pas. Cela aide pourtant à avancer, à se projeter. De notre part à tous : merci - Léna Mauger et Marion Quillard
-
Objectif 2030 : Un monde sans extrême pauvreté
Najat Vallaud-Belkacem
- J'ai Lu
- Librio
- 6 Janvier 2021
- 9782290253601
« En quelques années, nous pourrions mettre fin à l'extrême misère: qu'attendons-nous ? » Chacun d'entre nous a intérêt à vivre dans un monde sûr, où la richesse est justement répartie. Nous pourrions y être. Nous n'y sommes pas. Nous avons les moyens d'y être dans dix ans, nous n'en prenons pas le chemin.
L'aide au développement est aujourd'hui notre unique instrument de redistribution planétaire des ressources publiques. Mérite-t-elle les critiques, les caricatures, les procès en inefficacité, gaspillage, détournement, assistanat, néocolonialisme et j'en passe ?
Qu'attend-on pour aider les Français à y voir plus clair, pour pousser les gouvernements à revoir leurs ambitions à la hausse ?
Ce livre s'adresse à ceux qui veulent comprendre, réfléchir, et agir.
N.V.-B.
-
Depuis 2018, Teresa Cremisi écrit toutes les semaines dans le Journal du Dimanche une chronique appelée « Ma tasse de café ».
Les 100 textes choisis et présentés dans ce recueil sont autant de petits hublots sur notre époque. Elle y attrape l'air du temps avec une gravité espiègle qui s'adapte aux sujets les plus variés. Des histoires proches et lointaines (presque de petits récits) alternent avec des réactions à l'actualité politique et sociale ; les clichés, les ridicules, les tics de langage de nos contemporains sont racontés avec amusement, en évitant tout dogmatisme.
-
Paroles d'étoiles : Mémoires d'enfants cachés (1939-1945)
Jean-Pierre Guéno
- J'ai Lu
- Librio
- 22 Mars 2023
- 9782290390337
Soixante-douze mille enfants d'origine juive vivaient en France en 1939. Ils ont été marqués de l'étoile jaune et, pour la plupart, séparés de leurs parents. Soixante mille ont survécu, souvent parce qu'ils étaient cachés. À l'âge où ils auraient dû apprendre à être, il leur a fallu apprendre à ne pas exister. Ils se sont tus pendant plus de soixante ans, mais depuis vingt ans, certains témoignent, et leurs paroles révèlent le meilleur et le pire de la nature humaine.Plus de huit cents enfants cachés, répondant à un appel de Radio France et de l'Association des enfants cachés, nous offrent un témoignage inestimable, pour que l'oubli ne submerge ni la part d'ombre ni la part de lumière qui caractérisent notre histoire.
-
Un populisme à l'italienne ? comprendre le mouvement 5 étoiles
Jérémy Dousson
- LES PETITS MATINS
- Essais
- 18 Janvier 2018
- 9782363832450
Une analyse vivante et très complète du Mouvement de Beppe Grillo en Italie.
8 septembre 2007 : dans plusieurs villes d'Italie, des manifestants défilent aux cris de " Vaffanculo ! ". Un peu à l'image du " Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche " 25 ans plus tôt en France, l'initiative a été lancée par un comique, Beppe Grillo. Et ce " Va te faire foutre " à l'italienne s'adresse aux élites politiques et financières, présentées comme corrompues et incapables de résoudre les problèmes économiques du pays.
C'est l'acte de naissance du Mouvement 5 étoiles (M5S), qui suscitera rapidement une forte adhésion, dans la rue et dans les urnes. Cinq étoiles comme cinq dossiers majeurs aux yeux de son animateur : l'eau publique, des transports soutenables, un développement durable, la préservation de l'environnement et la connectivité pour tous.
Pourquoi un tel succès ? Qui sont ces " grillons " (surnom des supporters de Beppe Grillo) qui ont déferlé sur le pays ? Où se situent-ils politiquement ? En quoi ce populisme anti-système est-il différent de celui d'un parti xénophobe tel que la Ligue du Nord ? Quel avenir peut-il avoir ? Pour permettre à chacun de se faire une opinion, l'auteur présente une analyse très complète et vivante de la réalité de ce mouvement.
Il n'omet évidemment pas les critiques - nombreuses et souvent justifiées - qui visent cette formation : limites de la démocratie plébiscitaire, faiblesse des contre-pouvoirs, risques de dérive, alliances douteuses, etc. Mais, souligne-t-il, au-delà de ce cas d'espèce, le M5S nous en apprend beaucoup sur les mouvements populistes de tous bords qui, en Italie comme ailleurs, surfent sur le rejet de la classe politique et la peur du déclassement ressentie par de nombreux citoyens. Car les populismes s'appuient sur des problèmes bien réels pour prospérer.
------------------------
------------------------
Jérémy Dousson, diplômé en finance d'entreprise, est directeur général adjoint d'Alternatives économiques, la coopérative qui publie le mensuel du même nom. -
Propriété : le sujet et sa chose
Gérard Mordillat, Christophe Clerc
- Le Seuil
- Documents
- 12 Mai 2023
- 9782021513905
La propriété a des origines bien plus anciennes qu'on ne l'imagine. Treize siècles avant notre ère, la Mésopotamie la connaissait et la codifiait bien avant les Grecs et les Romains. Aujourd'hui, il n'en existe aucune définition universelle. Chaque pays, chaque culture, chaque histoire se l'approprient. « Inviolable et sacrée » chez les Français, elle est un « faisceau de droits » pour les Anglo-Saxons, collective en Afrique, singulière en Asie... Violente par essence et pacificatrice dans l'usage, la propriété apparaît dès lors comme le meilleur outil, voire la meilleure arme pour comprendre le monde où nous sommes.
Dans Propriété. Le sujet et sa chose, Christophe Clerc et Gérard Mordillat analysent l'histoire et le concept de propriété. Un concept si familier et si énigmatique lorsqu'il s'applique à la propriété du corps, de l'intelligence, de la nature. Une chose est sûre : si la propriété a des propriétés, une grammaire, elle n'a pas de propriétaire. -
Enquête sur la Nigerian Connection. Marseille, quartiers nord, début des années 2020. Une tour squattée par des Nigérians est ravagée par les flammes. Des hommes s'affrontent à la machette en plein jour. Des filles à peine majeures viennent garnir les rangs de la prostitution... La police française découvre avec stupéfaction l'existence de gangs aux croyances occultes qui sèment la terreur parmi les demandeurs d'asile africains et défient les caïds locaux sur leur propre territoire. Pour percer le mystère de ces groupes criminels qu'on appelle cults, Célia Lebur et Joan Tilouine se sont rendus dans les mégalopoles déglinguées du sud du Nigeria où tout a commencé il y a quelques décennies. Drogue, traite d'êtres humains, cyberfraudes, les cults étendent leurs activités sur tous les continents et nouent des alliances avec les mafias les plus puissantes.De Benin City à Marseille, de Tripoli à Palerme, cette enquête inédite nous entraîne dans les méandres d'un crime organisé aussi violent que méconnu.
-
« Partant de l'expérience vécue de la maladie, je voudrais montrer en quoi cette crise sanitaire est révélatrice d'un état problématique de notre société. La pandémie introduit sournoisement, massivement, l'angoisse de la maladie et de la mort ; elle fait apparaître la fragilité de la vie individuelle autant que collective, et notre relative impuissance devant un virus mal connu et contagieux.
Face à cette épreuve, un président déclare le pays «en guerre», des médias tournent en boucle, des médecins se disputent sur les plateaux... Des courants idéologiques gauchisants, des écologistes fondamentalistes, tout comme un courant de droite réactionnaire qui rêve de revenir en arrière en ont profité pour faire valoir leurs thèses : «On vous l'avait bien dit !» Les polémiques et les oppositions sommaires incitant les citoyens à choisir leur camp ont repris de plus belle. Comment s'y reconnaître dans tout ce fatras ?
Nous vivons une pandémie anxiogène et bavarde qui nous a plongés dans un monde étrange où il est devenu difficile de démêler le réel de la bulle médiatique qui l'enveloppe. Le confinement nous a plongés dans une sorte de tunnel dont on ne voyait pas le bout - en sommes-nous vraiment sortis ou bien un nouveau mode de vie va-t-il s'installer durablement ?
Le personnel soignant s'est trouvé confronté à l'épreuve du tragique. Il subissait depuis des années des restrictions budgétaires enveloppées dans une incroyable logomachie managériale sur la «performance» et ses multiples «boîtes à outils». Malgré la bureaucratie, le manque de protection et de moyens, il a su y faire face de manière exemplaire.
La pandémie a révélé une société malade et fracturée, en même temps qu'elle a fait apparaître des «réserves d'humanité» qu'on aurait pu croire disparues à l'heure du repli individualiste et communautariste. Un tel élan est-il temporaire ou se prolongera-t-il par-delà le choc de la pandémie ? »