Malgré l'ouverture économique de 1978, les mesures d'internationalisation des entreprises, l'établissement de relations diplomatiques avec les puissances occidentales, la Chine demeure fidèle à ses racines rouges. Renforcé par l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2013, le Parti communiste s'infiltre dans toutes les strates de la société : politique et économique, mais aussi culturelle, éducative, sociale ou religieuse.
Alice Ekman s'est entretenue avec de hauts cadres du Parti, des diplomates, des représentants d'entreprises, des chercheurs et des étudiants pour comprendre le fonctionnement de la Chine contemporaine. Alors que l'idéal libéral est de plus en plus contesté, la Chine cherche désormais à s'imposer comme une puissance de référence, pour un jour parvenir à la « disparition ultime du capitalisme et la victoire finale du socialisme. »
«Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d'un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l'école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s'engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l'un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre.» C'est ainsi que l'auteur de cette biographie trépidante nous plonge au coeur de la société violente et multiforme du XIIIe siècle, retraçant ici une bataille au côté d'un Dante chevalier, dévoilant là les mystères entourant son mariage alors qu'il était encore enfant.Dante fut un citoyen aisé de Florence, la plus riche ville italienne, c'est-à-dire, à l'époque, la plus riche d'Europe. Une ville guelfe, protégée par le pape, amie du roi de France, où l'on trouvait en abondance argent, immigrants, commerces, chantiers... Dante, lui, ne s'intéressait pas aux affaires, il vivait de rentes et pouvait s'adonner à ses passions, l'étude et l'écriture. Vers l'âge de trente ans, il se découvrit une autre passion, la politique, et s'y jeta à corps perdu - ce qui lui valut le bannissement de la ville.En associant la rigueur historiographique à la clarté de l'écriture, comblant les lacunes des précédentes biographies, Alessandro Barbero brosse le portrait vivant d'un homme de son temps, éloigné de la sacralisation du Poète à laquelle nous sommes habitués.
Peut-on s'allonger sur le divan d'un psychanalyste quand on est roi, prince he´ritier ou simplement altesse royale? Imagine-t-on un souverain flancher, envoyer valdinguer ses engagements officiels pour confier a` un professionnel de sante´ ses angoisses et ses fantasmes, comme n'importe lequel de ses sujets? A-t-on vu une seule fois Elizabeth II vaciller?Pourtant, les «cas» de Charlène de Monaco, de Diana, de Meghan et Harry, de Masako du Japon - et de tant d'autres - ne sont-ils pas re´ve´lateurs d'un certain malaise? Après tout, Charles III n'est pas sans faille... Et si les familles royales n'e´taient pas si diffe´rentes de nous? Et si elles avaient quelque chose a` nous apprendre sur nous-me^mes? Entre crises de succession et crises de nerfs, pas si simple de garder toute sa te^te quand on porte la couronne.