Tiens, voilà du boudin ! Découvrir le pot aux roses. J'y suis, j'y reste. Travailler pour le roi de Prusse. Être pété de thunes. Se prendre pour le premier moutardier du pape. Qui m'aime me suive ! Faire danser la carmagnole...D'où viennent ces 201 expressions de la langue française ? Que racontent-elles de notre histoire ? Comment continuent-elles de faire écho à l'actualité ? Ce plongeon dans l'histoire de France nous fait découvrir les origines de ces bons mots avec lesquels nous jonglons tous les jours sans plus y penser.Un livre à l'esprit frondeur pour épater la galerie sans coup férir !
Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien.
Chacun a sa propre idée de l'Amérique, nourrie par des lectures, des musiques, des films, des rêves ou des fantasmes.Au gré de ses voyages, Sempé s'amuse de ce monde qui le fascine, l'impressionne et l'étonne. S'il demeure amoureux du jazz mais se révèle parfois déconcerté par la formidable liberté qui paraît régner dans le pays, rien ne lui échappe de ces moeurs nouvelles qui pointent au coin des rues. Au-delà du réalisme de certains croquis et dessins, le documentariste vigilant reste admiratif et lucide pour nous offrir sa vision de l'Amérique dans un parcours poétique où l'humour guide le lecteur avec une extrême délicatesse.
"Que de belles fleurs sont écloses depuis 22 ans sur l'arbre magique des Dictionnaires Amoureux ! Que de grands et beaux sujets : pêle-mêle, l'Inde, les Trains, le Piano, Shakespeare, l'Islam, le Rugby, le Nord, le Jazz, Napoléon, l'Alsace, le Cinéma, la Chine, le Général, le Théâtre, la Gastronomie, la Grèce...
Avec, çà et là, quelques fleurs atypiques, le Crime, les Faits Divers, ou l'Inutile, qui ont fait dire aux puristes : « Et pourquoi pas la Bêtise, tant qu'on y est !!?? ». Et chacun de souhaiter narquoisement bon courage au malheureux qui hériterait d'un sujet aussi incongru !
Le malheureux, ce fut moi, et le malheureux, qu'on se le dise, est follement heureux du cadeau.
Non seulement parce que la Bêtise est la chose la mieux partagée en ce bas monde, mais aussi parce que son polymorphisme ajouté à son omniprésence en fait un des sujets les plus riches et les plus inépuisables qui soient.
L'homme a écrit sur la Bêtise, des aphorismes, des livres, des chansons ; il a fait et continue de faire des Bêtises, des petites, des grosses, des récurrentes, des stupéfiantes ; il a réfléchi à la Bêtise, ce qui est oxymoron comme tout ; et puis, pour que la fête soit complète, il a sciemment écrit des Bêtises, pour faire rêver et surtout pour faire rire, et, je le confesse, je ne me suis personnellement pas privé de ce plaisir farfelu que j'espère bientôt partagé.
J'ai mis dans ce DAB mes amis, mes amours, mes idoles, mes passions, mes marottes, mes délires, mes coups de griffe, mes coups de coeur, ma joie de vivre... et tout ce que j'ai oublié, le lecteur le trouvera tout bêtement à l'entrée « Lacunes »...
Ce livre serait une promenade joyeuse, drôle, iconoclaste dans nos souvenirs, nos émotions aussi futiles que solides. Faire des ricochets au-dessus de la rivière, des cocottes en papier, des canulars, s'interroger sur la fossette de Kirk Douglas, la coiffure du président Giscard d'Estaing, l'expression « peigner la girafe », se rappeler les petits trains électriques, la guitare de Tino Rossi, les télégrammes de première et les speakerines de la télévision...
Ce serait un livre impossible, tant la notion d'inutile est sujette à caution. L'homme est-il plus utile que la langouste ? La pomme de terre est-elle plus indispensable que le liseron ? L'idiot du village moins nécessaire que le membre de l'Institut ?
Ce serait un livre qui musarderait, vantant les mérites de la grasse matinée et des contrepets dans les discours des ministres, le plaisir d'écouter la météo marine quand on est sous la couette, la virtuosité des joueurs de yoyo.
Un livre aussi indispensable qu'inutile.
Le 7 janvier 2015, deux terroristes entrent dans la rédaction de Charlie Hebdo... Ce qui était alors considéré comme acquis par l'immense majorité, ne l'est plus tant que ça. Soudainement, la liberté d'expression s'avère avoir un prix... Jusque-là Cabu et Wozniak, se contentaient de comparer, et de rire des régulières lettres grossières de lecteurs mécontents concernant leurs croquis irrévérencieux. Un autre temps. Mais quatre ans auparavant, Cabu s'était déjà posé la question en publiant Peut-on (encore) rire de tout, joyeux brûlot caricatural d'une centaine de pages où l'artiste défendait l'impunité intellectuelle. Deux semaines après la tragédie, Wozniak lui répond, en dessin évidemment. Et demande « Peut-on rire du tout ? »...
Wozniak regroupe ici 35 ans d'analyses faussement naïves sur notre société et ses dérives. 35 ans de dessins et de caricatures parus dans Le Canard Enchaîné et dans Les Dossiers du Canard Enchaîné. Mais aussi 35 ans d'inédits et d'impubliables. Force est de constater que l'actualité se répète inlassablement, finalement seuls changent les noms des malchanceux qui en font la Une. Les méfaits d'hier sont toujours ceux d'aujourd'hui. Les dessins survivent à leurs événements. Des années Mitterrand à nos jours, une vision acidulée, caricaturale et encore brûlante rassemblée en une dizaine de thématiques : Immigration, Vie sociale, Religions, Guerres, Argent, Climat-Écologie, Femmes, Police-Justice, Santé-Covid...
- Un auteur étonnant injustement oublié - premier homéopathe et médecin d'André Gide et de Roger Martin du Gard ayant publié des romans primés qui dialogue avec un auteur italien qui l'a brièvement connu avant sa mort.
- Un bestaire plein d'esprit et d'humour où les animaux comme le Hérisson ont de traits de caractères très humains et contemporain.
- Un joli petit livre sur papier sucre (bleu clair) avec une belle illustration de l'affichiste coté Pascal Colrat.
Ce livre décrit le pays d'où l'on vient, cette France décidément étrange des années soixante, avec ses certitudes triomphantes et ses silences honteux, ses bourgeois assurés et ses paysans égarés, le Tergal qui gratte et le poids d'une guerre qui ne dit pas son nom. C'est aussi l'époque où toutes les petites filles voulaient ressembler à Sheila, et heureusement n'y parvenaient pas toujours.
Dans une série de dessins à l'encre de Chine d'une grande épure, accompagnés de souvenirs à la force désarmante, l'artiste Boll nous offre un miroir troublant de notre histoire, de nos non-dits, et s'affirme avec cette oeuvre dans la lignée de Gus Bofa.
Un mot sur l'auteur : touche-à-tout, issu du 9-3, d'abord diplômé d'un bac de technicien en lélectro-technique puis devenu professeur de génie électrique, et successivement élève de Sciences-Po et énarque, Maxime de Blasi est également auteur-compositeur-interprète de trois albums sous le nom d'artiste des astres. Il a été publié dans des revues sérieuses pour des articles sérieux (trois sont fournis dans ce livre) mais il a encore oublié de se prendre au sérieux !