« Je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche », expliquait Montaigne à propos de la longue chevauchée qu'il fit à travers l'Europe en 1580.
Gaspard Koenig aussi sait ce qu'il fuit : les injonctions permanentes des gouvernements et des algorithmes. Il s'est donc lancé sur les traces de Montaigne, en suivant le même itinéraire, avec le même moyen de transport : un cheval, ou plutôt une jument, Destinada. Pour rejoindre Rome, le cavalier et sa monture ont parcouru 2 500 kilomètres pendant cinq mois, passant par le Périgord, la Champagne, les Vosges, la Bavière, la Toscane...
Toquant aux portes pour trouver gîte et couvert, parcourant les campagnes mais aussi les zones commerciales et les centres-villes, l'écrivain a eu tout le loisir de « frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui », comme le recommandait Montaigne. Dans cette plongée au coeur des territoires, la générosité et l'hospitalité sont presque toujours au rendez-vous.
Au rythme du pas, notre modernité révèle ses vertus et ses travers. L'occasion pour l'auteur de renouer avec certains thèmes chers à Montaigne : la relation entre l'homme et l'animal, l'art du dépouillement, les conflits religieux, la diversité des cultures ou les leçons de la nature...
Au fond, que Gaspard Koenig pouvait-il bien chercher dans un tel vagabondage, sinon la liberté ? La sienne, celle que l'on cultive dans cette « arrière-boutique » où se réfugiait Montaigne. Mais aussi la nôtre, exigence politique plus contemporaine que jamais.
Venise, ville de tous les rêves et de tous les fantasmes, est aussi la ville de tous les clichés.
Pourtant, derrière le décor se dissimule une autre venise, secrète et inattendue, parce que souvent drôle et chaleureuse. c'est à partager cette joie de vivre à venise que vous convient ici des auteurs d'origines et d'époques fort diverses, mais tous vénitiens de coeur. sur les pas de paul morand, d'ernest hemingway, de philippe sollers, de hugo pratt, de patricia highsmith, de james hadley chase, de gabrielle wittkop, de marcel proust, de carlo goldoni et de bien d'autres, le lecteur-voyageur découvrira ici quelques-unes des faces les plus cachées, et les plus séduisantes, de la sérénissime.
Pour ceux qui souhaitent déguster sur place le goût de venise, un petit guide pratique en fin de volume renferme les principales informations utiles à la réussite de leur voyage.
Les photographes Marcello Bertinetti et Antonio Attini ont choisi des vues aériennes et plongeantes pour faire découvrir toutes les merveilles italiennes : les forêts de clochers et campaniles, les placettes au coin des rues, les arcades ombragées, les églises... Les photographes ont survolé Rome, Venise, Sienne, Vérone mais aussi les lieux plus sauvages comme la côte Amalfitaine, les îles Borromées ou les cimes du Mont-Blanc dans cet ouvrage aux 400 photographies. Les textes d'Alberto Bertolazzi racontent cette épopée au-dessus de ce pays magnifique, et font de ce livre un cadeau indispensable pour tous les amoureux de l'Italie.
Venise, Vues dessinées est une invitation à découvrir la Sérénissime à travers une suite de 64 dessins de Vincent Brunot dont la main assurée nous offre une vision poétique de la ville.
« Quand je commence à dessiner, le temps se fige et au fil des heures l'animation des lieux berce mon travail, mais c'est une Venise intemporelle qui apparaît sur la feuille. Celle de Guardi et de Canaletto, avec ses perspectives inchangées depuis des siècles, ou celles des premières photographies, avec leurs longs temps de pose qui ne retenaient ni les passants, ni les touristes...
Ces dessins, inspirés des védutistes des XVIIIème et XIXème siècles, sont témoignage à la fois poétique et documentaire sur une ville unique au monde, si riche d'histoires et de rêves, mais si fragile et menacée. » Vincent Brunot
Venise - « l'un des secrets les plus poétiques qui aient jamais existé sur cette terre », selon l'un de ses meilleurs connaisseurs, Dino Buzzati - ne cesse de fasciner ses innombrables visiteurs par sa splendeur architecturale et son mystère troublant et enchanteur.
Fruit du travail conjoint de collaborateurs français et italiens venus d'horizons différents, ce volume nous plonge au coeur de cette ville mythique au fil d'une exploration minutieuse et originale qui contredit bien des clichés sans altérer sa légende. Il montre comment elle s'est construite à travers le temps par une volonté acharnée de domination de son milieu naturel. Pendant des siècles, Venise a été un État autonome, une république rebelle et une puissance maritime redoutée. Une cité hors normes dont le prestige se nourrit de l'imaginaire qu'elle suscite. La ville de l'amour, de la séduction, de la sensualité, mais aussi le symbole de la fin d'un monde.
Au gré des promenades qu'il propose, cet ouvrage d'une ampleur sans équivalent permet d'accéder à une connaissance à la fois réaliste et intime de la vie vénitienne. Prisée depuis toujours par les écrivains français, Venise a aussi inspiré des auteurs de toutes nationalités. Les textes rassemblés dans l'anthologie, souvent méconnus et parfois inédits, témoignent de cette dimension cosmopolite. Grâce au Dictionnaire des lieux, personnages, oeuvres d'art, institutions, fêtes et traditions qui clôt cet ensemble, le lecteur pourra inventer son propre parcours dans une cité labyrinthique au charme inépuisable.
Découvrir Florence devrait être un préambule à tout voyage en Italie ! « La ville des fleurs » permet d'approcher le mystère de la beauté italienne.
Florence : capitale de l'histoire de l'art avec Giotto, Masaccio, Botticelli, Raphaël, Michel-Ange, etc. ; scène littéraire et politique majeure avec Dante, Pétrarque, Boccace, Machiavel et les Médicis. En compagnie de Marcel Proust, André Suarès, Mary McCarthy, Jean Giono, Stendhal, Tabucchi, Henry James, Marinetti, Albert Camus, et bien d'autres... balade dans une ville où les noms des illustres familles florentines rythment la topographie des palais et des rues. Où l'on comprend que dans sa géométrie subtile, son sens de l'équilibre et ses savantes proportions, partout l'art florentin affirme le règne de l'intelligence, la victoire de la raison sur les débordements émotionnels, le triomphe de la civilisation sur la barbarie.
Une mosaïque rassemblées dans une tentative visant à révéler l'énigmatique essence de Venise, à creuser dans son passé, depuis le début d'une longue histoire de treize siècles.
Une histoire riche en événements, et se situant entre mythe et réalité, où l'auteur fournit une cartographie complète et documentée, divisé en six scénarios:
Les quartiers de la ville. Chaque quartier sont pleins de legendes à découvrir le lecteur peut franchir le seuil d'entrée d'une autre Venise, mystérieuse, empreinte de signes polis par le temps, des allégories et des arcanes des codes à déchiffrer.
Histoires, coutumes, traditions populaires, les contes et légendes transmis, devient alors la clé de la découverte de la vérité enfouis, des lieux, des événements et des personnages fascinants, les acteurs des événements extraordinaires qui témoignent de l'ancienne splendeur et de la puissance de cette ville.
"Veneziaenigma" nés après le succès de "Venetian légendes et histoires de fantômes», du même auteur.
Stendhal a su exprimer ce que nombre de voyageurs ressentent en entrant dans Florence, tombant amoureux comme lui d'une beauté singulière, qui tient à la nature dans laquelle elle plonge - un ciel d'un bleu intense, des collines qui délimitent l'horizon de tous côtés, où se mélangent le vert sombre des cyprès et le vert argenté des oliviers - qui tient à la magnificence des édifices, aux pierres robustes de ces maisons-tours médiévales, pointant ici et là au-dessus des toits, aux rondeurs des multiples dômes, à la douceur des marbres des façades. "J'étais déjà dans une sorte d'extase, par l'idée d'être à Florence, et le voisinnage des grands hommes dont je venais de voir les tombeaux. Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de coeur, ce qu'on appelle des nerfs, à Berlin; la vie était épuisée chez moi ;je marchais avec la crainte de tomber. Je me suis assis sur l'un des bancs de la place de Santa Croce ; j'ai relu avec délices ces vers de Foscolo, que j'avais dans mon portefeuille ; je n'en voyais point les défauts : j'avais besoin de la voix d'un ami partageant mon émotion : [...] Io quando il monumento Vidi [...]"