L'auteur livre ses réflexions sur la beauté et les questions existentielles ainsi que ses considérations littéraires, esthétiques, poétiques, philosophiques et spirituelles. L'occasion de faire revisiter les moments phares de la culture de l'Orient et de l'Occident.
De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être.
Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire.
Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet.
Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui.
Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.
« Il n'y a plus personne, pas même moi, puisque je ne peux me lever, qui aille visiter, le long de la rue du Repos, le petit cimetière juif où mon grand-père, suivant le rite qu'il n'avait jamais compris, allait tous les ans poser un caillou sur la tombe de ses parents. » Tout le monde cite cette phrase de Proust, comme si elle donnait le fin mot de son rapport au judaïsme. Mais personne ne sait d'où elle vient. Madame Proust, née Jeanne Weil, ne s'était pas convertie : « Si je suis catholique comme mon père et mon frère, par contre, ma mère est juive », rappelait Proust à Robert de Montesquiou durant l'affaire Dreyfus.
Certains voient dans cet aveu de la distance, voire de la honte de soi comme Juif, de même qu'ils soupçonnent d'antisémitisme les descriptions de Swann, Bloch ou Rachel dans la Recherche. Or il parut d'abord en anglais dans un hebdomadaire sioniste, The Jewish Chronicle, dans un hommage d'André Spire après la mort de Proust.
D'où une enquête de deux côtés.
D'une part dans la communauté juive. Comment Proust fut-il lu durant les années 1920 et 1930, dans la presse consistoriale, qui n'avait que faire de son roman, et par les jeunes sionistes, qui firent de lui un héros de la « Renaissance juive » ?
D'autre part au Père-Lachaise, dans le caveau de Baruch Weil, l'arrière-grand-père de Proust, et auprès de sa descendance, dont Nathé Weil, le grand-père de Proust, et de nombreux oncles et tantes, cousins et cousines inconnus, huissier franc-maçon, colons en Algérie, ingénieur bibliophile, compositeur fou...
Les deux fils se nouent et les côtés se rencontrent. Le destinataire de la fameuse phrase était Daniel Halévy, camarade du lycée Condorcet, et le manuscrit de la nécrologie d'André Spire est retrouvé. Le côté juif de Proust n'aurait-il plus de secret ?
A. C.
Kahina Bahloul est une islamologue franco-algérienne. Première femme à se déclarer imam en France, elle est la co-fondatrice du projet d'association cultuelle La Mosquée Fatima, qui promeut un islam libéral.
Floriane Chinsky est une femme rabbin française. Elle fut tour à tour rabbine en Israël puis en Belgique et enfin en France. Elle participe au dialogue interconvictionnel.
Emmanuelle Seyboldt, née Carrière, est une pasteure française, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
L'homme que l'auteur appelle Socrate a réellement existé.
Agé de presque cent ans, Socrate révèle une formidable jeunesse d'esprit et un humour décapant. A son contact, Dan, un sportif de haut niveau en mal de vivre, voit ses croyances complètement bouleversées. Guidé par le vieux sorcier excentrique, Dan triomphe peu à peu de ses peurs et de ses illusions pour vivre comme un amoureux et un guerrier... pacifique.
Les discours religieux fondamentalistes expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?
Delphine Horvilleur analyse les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme pour proposer une autre interprétation des textes et de la tradition. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domination.
Ainsi montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Ève ou de Noé renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné à approcher l'autre. Comment les hommes endossent, dans la prière et la pratique, les attributs des femmes et du maternel.
Pascal Ory s'interroge en historien sur les origines et la persistance de l'antisémitisme, dans un essai utile et percutant appelé à faire débat face à la montée de l'islamo-gauchisme.
C'est une tragédie en trois actes, avec un prologue.
Le prologue se situe en des temps très lointains, avant l'ère chrétienne. Le peuple juif, contrairement à une version très répandue (on appelle ça la Bible), n'y fait pas l'objet d'une attention particulière.
Acte 1 : Si le monothéisme juif n'était pas un problème pour les polythéistes, le judaïsme, lui, est un problème pour les chrétiens - donc, dans la foulée, pour les musulmans - : le peuple élu refuse obstinément de reconnaître ici son sauveur, là son prophète. Mauvais exemple.
Acte 2 : Lorsque l'Occident va commencer à s'éloigner de l'hégémonie chrétienne, cela fait déjà mille cinq cents ans qu'il y a une supposée « question juive ». Ça laisse des traces, que le monde moderne ne pourra jamais effacer, surtout quand une certaine science invente la « race », quand un certain athéisme invente l'« antisémitisme ».
Acte 3 : À peine, avec la défaite d'Hitler, cette haine-là a-t-elle été anéantie que la naissance de l'État d'Israël en allume une troisième, « antisioniste », géopolitique, qu'on peut instrumentaliser à loisir, et qui n'a aucune (dé)raison de s'éteindre.
Et voilà pourquoi la judéophobie ne remonte pas à la nuit des temps, mais prend date pour être éternelle.
L'imaginaire musulman, en particulier salafiste, a tendance à présenter le règne des quatre premiers successeurs de Muhammad, celui des « califes bien guidés », comme un temps idyllique. Or les textes les plus anciens révèlent une toute autre réalité : celle d'une déchirure précoce avant même que le Prophète soit porté en terre. Ses plus proches Compagnons rivalisèrent alors de trahisons, de pactes secrets, de corruption et de menaces de mort pour s'emparer du pouvoir. Voici l'histoire stupéfiante des Califes maudits, dont ce premier volume révèle les enjeux et les acteurs.Fidèle à la méthode déployée dans Les Derniers Jours de Muhammad, Hela Ouardi est allée fouiller dans les replis des sources les plus classiques - mais en réalité très peu consultées - pour reconstituer cette histoire secrète. Les protagonistes sont tous des figures majeures de l'islam naissant : Abû Bakr, le plus proche Compagnon, 'Umar, son second impétueux et violent, 'Alî, le gendre bien-aimé, Fâtima, la fille chérie au destin funeste, qui lancera une terrible malédiction à ses spoliateurs, les futurs premiers califes. Entre tous ces personnages hauts en couleur se noue une véritable tragédie grecque aux conséquences durables. Car au-delà des querelles de personnes, c'est bien le destin de l'islam et, par conséquent, du monde entier qui se joue.
Pourquoi l'Église catholique tient-elle tant à la chasteté des prêtres ? Comment les années de séminaire transforment-elles de manière décisive la vie affective et le rapport à la sexualité des futurs prêtres ? Si la question du célibat chez les membres du clergé fait régulièrement - et depuis des siècles - irruption au sein de l'Église catholique, elle est, en ce début de XXIe siècle, d'une terrible actualité.
Né de la volonté de comprendre la nature du lien entre sexe et formation cléricale, et de saisir la raison pour laquelle les membres du clergé apparaissent, en matière de sexe, si désintéressés en public et obsédés en privé, cet essai documenté est le résultat de longues années de recherche au cours desquelles Marco Marzano a notamment recueilli anonymement les témoignages de dizaines de prêtres, d'hommes ayant quitté le sacerdoce, mais aussi de « formateurs », psychologues et anciens compagnons et compagnes. De ce travail de recherche l'auteur tire un chiffre : seuls 10 % des prêtres appliqueraient leur voeu de chasteté. Mais plus que des statistiques, ces rencontres ont mis au jour des histoires douloureuses de personnes tourmentées et recluses, et permet de lever le voile sur la « culture du secret » qui règne au sein de l'Église, ces non-dits et tabous aux conséquences dramatiques. Là où le voeu de chasteté était le symbole du sacrifice des prêtres pour le salut de la communauté chrétienne, il devient fréquemment la source d'une souffrance et d'un sentiment de culpabilité grandissant lorsque cette règle est enfreinte.
Jean est le plus célèbre des apôtres et, au cours des siècles, a inspiré ou retenu l'attention des historiens, des exégètes, des théologiens, des orateurs sacrés, voire des artistes ou des écrivains. Mais cet intérêt constant, resté vivace jusqu'à aujourd'hui, interroge sur sa personne même. A-t-il seulement existé ? Quelle était sa relation réelle avec Jésus ? S'agit-il du fils du pécheur Zébédée, comme l'a longtemps affirmé la tradition chrétienne aussi bien chez les catholiques que chez les orthodoxes ou les protestants ? Ou bien est-il un autre Jean, donc un homonyme, personnage mystérieux qui aurait été non l'un des douze apôtres, mais un simple disciple, à la fois le plus profond, le plus cultivé, le plus inspiré des quatre évangélistes, et peut-être aussi le plus ambitieux, le plus intrigant ? Pour répondre à cette question complexe, Bernard Quilliet - historien, latiniste et helléniste - distingue les récits d'apparence légendaire des faits historiques, et propose plusieurs interprétations. Avec une question en tête : quelle a été l'influence de Jean l'Évangéliste sur les destinées du christianisme et la prégnance de son image dans la pensée, la sensibilité et l'imagination du monde occidental ?
Qui est ce meneur d'hommes devant lequel Iohanan, un garçon de Jérusalem, s'enfuit un soir, dans la vallée du Cédron? Pourquoi faut-il trente années d'un périple sans concession à Iohanan qui reçoit le nom romain de Marc pour sonder cette énigme? Comment, parvenu à Rome, écrit-il la vie de cet homme mystérieux et compose-t-il le premier des quatre évangiles? Où Marc peut-il s'en retourner si ce n'est dans la ville de son coeur, la splendide Alexandrie, là où, par sa fougue et par son cran, il restera à jamais l'évangéliste au lion?
C'est en conteur, fort de l'immense succès de ses podcasts sur les débuts du christianisme, que Jean-Philippe Fabre nous relate cette aventure épique qui court sur le Ier siècle à travers la Méditerranée. C'est en historien qu'il nous dévoile, par-delà les mystères d'une destinée humaine, les secrets de l'Empire romain ainsi que les arcanes de l'Église primitive.
C'est en écrivain qu'il nous entraîne dans ce récit palpitant et nous donne à vivre, en prise avec les éternelles passions humaines, un périple initiatique se muant en mission d'annonce universelle.
Un roman vrai, une plongée captivante dans le grand passé, une exploration prodigieuse au coeur de la rédaction du premier récit chrétien.
Dans les deux premiers volumes du triptyque des Califes maudits, Héla Ouardi nous avait fait revivre l'élection mouvementée du premier calife, Abû Bakr, et sa guerre totale contre les tribus arabes révoltées, suite de combats qu'il avait habilement qualifiés de « guerres d'apostasie ». Ce troisième et dernier volume nous plonge dans une véritable enquête policière, où se mêlent tout autant le politique et le religieux : le deuxième calife, 'Umar, est assassiné en pleine mosquée, devant des dizaines de témoins - mais personne n'a rien vu ! L'assassin, un esclave perse, s'est, dit-on, donné la mort sitôt capturé - ou peut-être a-t-on voulu le faire taire ?
Fidèle à sa méthode, Hela Ouardi confronte les différentes sources premières de la tradition musulmane pour reconstituer la contre-histoire que le récit officiel s'attache à occulter sans l'effacer totalement. En restituant le portrait de ce personnage hors-normes, bigot, à la fois calculateur et colérique, d'une extrême violence, elle montre qui avait intérêt à éliminer le calife, pourquoi, et comment ce projet a pu être mené à bien sans que personne, pendant près de quatorze siècles, ne songe à rassembler les preuves disséminées dans les textes les plus vénérés. Une affaire politico-religieuse passionnante, qui s'avère décisive pour l'histoire de l'islam jusqu'à nos jours.
La femme moderne initiée à la sagesse antique du cycle menstruel Le cycle menstruel était pour nos ancêtres la source de puissantes énergies créatrices, spirituelles, sexuelles, émotionnelles, mentales et physiques.
Il offrait à la femme la capacité de se régénérer chaque mois, de révéler et créer le monde autour d'elle, de communier avec la terre et avec sa famille, et de faire preuve d'une sagesse et d'une inspiration profondes. Nous avons aujourd'hui encore accès à cet enseignement féminin antique au travers de la mythologie et des contes pour enfants.
En associant aux récits et contes traditionnels des outils et des exercices pratiques (dont le "cadran lunaire"), Miranda Gray initie la femme moderne à sa nature cyclique et lui donne ainsi les moyens de vivre pleinement une existence passionnée et créative.
Dans ce volume, le plus grand texte sacré de l'hindouisme, La Bhagavad-Gîtâ, nous est présenté par le grand Shrî Aurobindo.
La Gîtâ est considérée par les hindous de toutes sectes et de toutes castes comme enfermant en ses sept cents versets la totalité de la vision accumulée par les sages au cours de nombreux millénaires. De puissants penseurs occidentaux n'ont pas hésité à le proclamer «le plus grand livre qui soit sorti de la main de l'homme». Plus de cent traductions en ont été publiées. Et de nos jours encore, comme depuis plus de vingt siècles, nul réformateur, nul innovateur en Inde ne saurait se faire écouter s'il ne peut démontrer de manière plausible que ses doctrines sont conformes à une interprétation de la Gîtâ.
Le fait que Shrî Aurobindo ait été élevé en Occident et se soit nourri des auteurs grecs, latins, français, allemands, italiens et anglais, avant même de connaître ceux de son propre pays, lui conférait le rare privilège de pouvoir exprimer la sagesse hindoue en des termes et selon des modes de pensée qui nous soient accessibles.
De Fra Angelico à Pablo Picasso, de Charles Péguy à Michel Houellebecq en passant par Georges Bernanos, Jésus est sans conteste l'une des figures qui a le plus inspiré les artistes depuis le IIIe siècle.
Jésus de Nazareth, par sa vie et son message, a fortement imprégné l'art occidental de toutes les époques. Dans ce livre richement illustré, Pierre-Marie Varennes analyse une sélection iconographique souvent inattendue de près de cent oeuvres d'art, en les confrontant à des passages de la Bible et à des extraits de grands textes littéraires. Il donne à voir l'extraordinaire variété des interprétations esthétiques qui ont été faites de la vie de Jésus et de l'enseignement de ce prédicateur, depuis l'art paléochrétien jusqu'à l'art moderne. Au travers d'oeuvres aussi diverses que La Main de Dieu d'Auguste Rodin, La Résurrection de Lazare de Rembrandt ou le « Dieu caché » de Blaise Pascal, l'auteur met en lumière la puissance évocatrice de la figure de Jésus, qui pour les chrétiens est le « Christ de Dieu ».
« Ces pages feront beaucoup de bien. On connaîtra mieux ensuite la douceur du bon Dieu ».
Personne ne reste indifférent à la lecture de sainte Thérèse. Docteur de l'Église, Patronne des missions, sainte parmi les plus populaires, Thérèse de l'Enfant Jésus est d'abord une humble carmélite qui a soif de Dieu. C'est cette quête spirituelle, avec les plus beaux élans du coeur, les plus grands désirs de sainteté mais aussi ses combats intérieurs qu'Histoire d'une âme révèle.
Voici le texte authentique de ces trois écrits autobiographiques qui nous emmènent sur la petite voie sanctifiante de l'amour. Un best-seller de spiritualité qui fait du bien à l'âme.
Médine, juin 632. Sous le soleil accablant de l'Arabie, le temps semble s'être arrêté : le Prophète de l'islam a rendu son dernier souffle. Autour de lui, les fidèles de la nouvelle religion tremblent à l'idée de la Fin du monde. Quelle est cette étrange maladie qui l'a terrassé ? Et pourquoi l'enterrement n'a-t-il pas lieu ?
Au fil de ce récit au jour le jour de l'événement le plus mystérieux dans l'histoire de l'islam, Hela Ouardi, universitaire tunisienne, explore et confronte les sources sunnites et shiites les plus anciennes.
Celles-ci nous révèlent un autre visage du Prophète :
Un homme menacé de toutes parts, affaibli par les rivalités internes et par les ennemis nés de ses conquêtes.
Une reconstitution chronologique inédite, où Hela Ouardi oppose aux mémoires idéologisées le portrait d'un homme rendu à son historicité et à sa dimension tragique.
Les Califes maudits est un cycle de cinq récits historiques qui reconstituent les règnes des quatre successeurs du Prophète Muhammad. Qualifiés de califes « bien guidés » par la tradition apologétique, ils n'ont cessé en réalité de s'entredéchirer, et ont tous connu une mort violente. Le premier volume, La Déchirure, publié au printemps dernier, nous faisait revivre comme une tragédie grecque la confrontation acharnée des prétendants au califat, et la malédiction proférée contre eux par Fatima, la fille du Prophète, dépossédée de son héritage. Ce deuxième volume nous entraîne, après le coup d'Etat d'Abou Bakr, dans ce que l'on a appelé les « guerres d'apostasie », la religion étant alors instrumentalisée dans les luttes meurtrières pour le pouvoir. C'est un baptême de sang que va connaître le Califat : les musulmans vont s'entretuer par milliers, dans une violence fondatrice dont les répliques se ressentent jusqu'à aujourd'hui...
Dans un coffret soigné, de qualité :
- 54 cartes illustrées comportant chacune un message.
- 1 livre de 96 pages pour apprendre les tirages + comprendre la signification des cartes + proposer 1 mantra et une position de yoga kundalini pour guérir sa blessure.
- Un oracle, conçu par Lili Barbery à partir du chiffre sacré 54, pour guérir toutes ses blessures intérieures (soigner son enfant intérieur, se reconnecter à soi, accepter son corps, arrêter de se comparer...).
Autobiographie d'un yogi a été traduit en près de vingt langues et a été lu par des millions de lecteurs. C'est l'un des rares ouvrages sur les sages de l'Inde écrit non pas par un Occidental, mais par un authentique yogi indien. Témoin oculaire de la vie et des pouvoirs extraordinaires des saints de l'Inde moderne, Yogananda explique avec clarté les lois qui permettent aux authentiques yogis d'accomplir des miracles et d'atteindre la maîtrise de leur esprit. Cette autobiographie n'est pas seulement captivante, elle révèle l'unité sous-jacente à toutes les grandes religions de l'Orient et de l'Occident.
Péninsule grecque où se retirent les ermites chrétiens depuis le IVe siècle, le Mont Athos devient, à partir du Xe siècle l'un des hauts lieux du monachisme orthodoxe. Aujourd'hui encore, vingt grands monastères et près de cinq cents ermitages entretiennent fidèlement des traditions séculaires. L'auteur, Jean-Claude Larchet, théologien orthodoxe français de renom, y effectue des séjours réguliers depuis 1974. C'est à partir des notes qu'il a prises de ses voyages et des rencontres qu'il a pu y faire qu'il a composé ces carnets.
Pour les néophytes, ce livre propose une ouverture au monde spirituel de l'un des lieux les plus authentiques de la religion orthodoxe. Aux initiés, ce livre donne accès à des témoignages rares avec des grands higoumènes, gardiens de la vie cénobitique.
« Tant de détestations nées de la période révolutionnaire fermentaient encore dans les coeurs, dans l'attente d'un pardon, d'une réconciliation, d'un oubli qui ne venaient pas... Oui, le monde était malade et seule la miséricorde divine pouvait le guérir. Encore fallait-il des prêtres pour la porter à ces âmes tourmentées qui, trop souvent, rejetaient Dieu comme un ennemi. C'était à celles-là que Michel Guérin rêvait d'aller parce que le Christ avait dit que les bien-portants n'avaient pas besoin de médecin. ».
Sans charisme exceptionnel, par la patiente mise en oeuvre de la restauration du lieu, des dévotions, de la présence à tous, l'abbé Guérin donna sa vie pour faire d'un village défavorisé, victime de la déchristianisation postrévolutionnaire, un foyer de chrétienté rayonnant.
Avec toujours beaucoup de style et la précision de l'historienne, Anne Bernet nous conte une page de l'histoire de l'Église, celle d'un humble prêtre de Mayenne, témoin de l'apparition mariale aux enfants de Pontmain. Le procès de béatification de l'abbé Guérin est ouvert depuis 2013, il est actuellement reconnu comme « serviteur de Dieu ».
Dans la Russie du XIXe siècle, un pèlerin anonyme erre dans les campagnes dénudées avec, pour seul bagage, la prière extatique.
Cette Russie, qui est celle de Dostoïevski et de Tolstoï, des grands espaces et des climats éprouvants, est le théâtre extérieur de ce classique de la spiritualité universelle. Son paysage intérieur est celui que dessine la prière du coeur ou prière de Jésus, qui prend sa source dans les conseils spirituels de saint Paul, des Pères du désert et des Pères de l'Église. Guidée par la traduction russe de la Philocalie, l'ardeur à la prière du pèlerin sera parfois éprouvée, souvent récompensée, par la paix et l'amour qui l'emplissent.
Ce récit, à la lumière surnaturelle et au souffle enthousiaste, est accompagné d'un commentaire qui en éclaire les références culturelles et mystiques. Il permet ainsi à chacun de participer, à son rythme, à cette grande aventure de l'âme et du coeur.
La présentation propose le texte source en belle page et le commentaire en regard.