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Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Mouvement littéraire : Comment écrire à Prague ? - Genre et registre : La Lettre au père, correspondance privée ou littérature universelle ? - L'écrivain à sa table de travail : Le Verdict et la Lettre au père - Groupement de textes : «Au nom du père et du fils» - Chronologie : Franz Kafka et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
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"cher monsieur Germain,..." : lettres et extraits
Albert Camus
- Folio
- Folio 2 Euros
- 10 Mars 2022
- 9782072956546
19 novembre 1957Cher Monsieur Germain,J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon coeur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j'ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. (...)Je vous embrasse, de toutes mes forces.Albert CamusAlors qu'il vient de recevoir le prix Nobel de littérature, Albert Camus écrit à son ancien instituteur à Alger, celui sans qui «rien de tout cela ne serait arrivé», toute sa reconnaissance. L'ensemble de la correspondance entre les deux hommes et un extrait du Premier homme où apparaît le personnage de l'instituteur M. Bernard sont ici réunis. Une édition en forme d'hommage à ce lien magnifique de gratitude et de tendresse.
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On savait Char et Camus frères en amitié. Les quelque deux cents lettres inédites ici rassemblées l'attestent, qui retracent ce que furent les engagements et les travaux communs des deux hommes après-guerre et leur proximité attentive et réciproque. Mais ce qui donne tout son sens à cette correspondance est ce qui l'a peut-être initiée : la rencontre et la reconnaissance de deux oeuvres en même temps que leur convergence dans une époque de démesure et de déraison. Tout comme «l'envie d'écrire des poèmes ne s'accomplit que dans la mesure précise où ils sont pensés et sentis à travers de très rares compagnons» (Char à Camus), le moment de doute dans l'accomplissement d'une oeuvre ne peut que s'appuyer sur «l'ami, quand il sait et comprend, et qu'il marche lui-même, du même pas» (Camus à Char)... Une façon lumineuse, entre Ventoux et Luberon, de rejoindre l'intuition de Julien Gracq qui, avec l'éloignement du temps, voyait se «rapprocher aussi, dans la signification de leurs oeuvres, deux amis dont les silhouettes pouvaient sembler si différentes».
Édition de Franck Planeille.
Édition augmentée de huit lettres inédites.
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Mon cher petit Lou ; lettres à Lou
Guillaume Apollinaire
- Folio
- Folio 2 Euros
- 30 Janvier 2014
- 9782070456352
«Au revoir ma chérie, je t'embrasse de tout mon coeur, de toute ma force, de toute ma virilité sur tout ce que je désire, sur tes seins roses et merveilleux. Tes lettres sentent bon les parfums de Grasse. Ce matin à l'écurie j'ai trouvé un pinson mort de froid, mais encore tiède. Je voulais lui masser le coeur pour essayer de le faire revivre, mais le vieil adjudant de ma batterie, me l'a demandé pour le porter au mess, et le manger.» Hymne à l'amour vibrant et sensuel en temps de guerre, ces lettres d'Apollinaire sont aussi un précieux témoignage sur la vie quotidienne des poilus.
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Écrire, c'est résister ; correspondances, 1894-1899
Alfred Dreyfus, Lucie Dreyfus
- Folio
- Folio Histoire
- 7 Novembre 2019
- 9782072865480
Innocent du crime de haute trahison dont on l'accuse et condamné à l'issue d'un procès inique, dégradé devant vingt mille Parisiens, déporté en Guyane sur l'île du Diable, le capitaine Dreyfus s'est battu pour la justice et son honneur dès le premier jour de sa mise au secret, le 15 octobre 1894. Son courage face à l'effondrement de son existence et l'enfermement à vie s'exprime tout entier dans ses lettres de prison et du bagne qu'il adresse à sa famille, à commencer par sa jeune épouse. Avec elle se noue une exceptionnelle correspondance qui défie le temps, l'éloignement et l'épreuve terrible de la détention. L'écriture épistolaire, malgré la censure et les délais d'acheminement du courrier, devient pour Alfred et Lucie le lieu de leur résistance et de leur amour pendant cinq longues années.
La violence de l'État quand il se trompe de coupable et s'obstine, l'antisémitisme larvé, les valeurs portées par les Dreyfus de confiance inébranlable en la justice de leur pays, d'honneur, de solidarité, la possibilité de survivre en s'écrivant : dans ces lettres, tout résonne avec notre siècle.