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Un texte sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d'
À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la
Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.
" Ce que rappelle avec force ce livre, c'est le formidable pouvoir émancipateur de la littérature. "
Elisabeth Philippe,
L'Obs
" Erudit, réjouissant, euphorisant. "
Nathalie Crom,
Télérama
" Un des meilleurs livres qu'on puisse rêver sur Proust. "
Tiphaine Samoyault,
Le Monde des livres
" Éblouissant. ?"
Jérôme Garcin,
Le Masque et la plume
Prix Médicis essai 2023 -
Céleste Albaret fut la gouvernante et l'unique confidente de Marcel Proust pendant les huit années ou il écrivit son chef-d'oeuvre - elle est d'ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour après jour elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. Puis, à quatre-ving-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux. »
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Alma Mahler ou l'art d'être aimée
Françoise Giroud
- Robert Laffont
- Arion
- 4 Janvier 2024
- 9782221273555
Préface de Laure Adler, biographe de Françoise Giroud Alma Mahler traîne une légende de femme fatale, mais sa vie était bien plus complexe et romanesque. Françoise Giroud la raconte, avec le génie de portraitiste qui la caractérise. Préface de Laure Adler.
Alma Mahler a très jeune une brève relation avec Gustav Klimt, à une époque où elle s'initie à l'art de la composition musicale. Mais lorsqu'elle rencontre Gustav Mahler, il lui interdit de poursuivre et lui impose une vie maritale aux conditions diaboliques ; elle a foi en son génie de compositeur, elle accepte. Après plusieurs années, elle s'échappe ; Mahler serait peut-être mort de l'avoir trop aimée.
Alma Mahler devient la maîtresse du peintre Oscar Kokoschka, puis la femme de Walter Gropius, le fondateur du Bauhaus. Son don pour dénicher des artistes exceptionnels s'associe à une beauté et un magnétisme rares. Et le goût des orages...
Françoise Giroud raconte la première moitié d'un XXe siècle artiste, une vie commencée à Vienne en 1879 et achevée à New York en 1964, un rapport aux enfants douloureux d'abord, pathétique enfin. Son sens du récit incisif, lucide perce au jour les audaces et les égarements d'un être fascinant. -
Au lecteur de recueillir, derrière les mots de ces transcriptions, la vérité qui vibre dans les paroles de Levi et qui se manifeste sous le double aspect d'un optimisme inattendu et d'un pessimisme lucide. Marco Belpoliti.
Quand Si c'est un homme paraît, en 1947, il passe inaperçu. Il faudra attendre plus de dix ans avant qu'une nouvelle édition révèle en Primo Levi non seulement un témoin majeur de l'univers concentrationnaire nazi, mais un grand écrivain. Primo Levi, qui disait devoir à Auschwitz sa vocation littéraire, revint sans cesse sur ce qu'il avait écrit dans son chef-d'oeuvre. Il se fit gardien de la mémoire, interlocuteur toujours prêt à éclairer notre vision des camps, du nazisme et de l'antisémitisme, et à alerter contre le retour de ce mal sous la même forme ou sous d'autres. Dans ce recueil d'entretiens diffusés à la radio ou parus dans la presse écrite, il creuse encore - avec son génie de la précision, son ironie et sa hauteur de vue - ces questions qui sont au coeur de son oeuvre. L'occasion de réentendre, cent ans après sa naissance, la voix d'un auteur pour qui la parole était le prolongement de l'écriture.