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« Marcher là-bas, où tout a commencé. » Après La Nuit de feu, où Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes. Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et cosmopolites qu'il saisit sur le vif tout en approfondissant son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu'à la surprise finale, à Jérusalem, d'une rencontre inouïe avec ce qu'il nomme « L'incompréhensible ».
Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, traduit en 48 langues et joué dans plus de 50 pays, Éric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs les plus lus et les plus représentés dans le monde. Membre depuis 2016 de l'académie Goncourt, il prolonge ici sa réflexion sur la foi, inaugurée avec La Nuit de feu (2015). " L'auteur nous livre ici une expérience spirituelle unique et inoubliable." Biblioteca -
L'usage du monde
Nicolas Bouvier, Thierry Vernet
- La decouverte
- Poches Litterature
- 27 Mars 2014
- 9782707179012
À l'été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l'Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature dite de voyage , L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard - et à compte d'auteur la première fois - avant de devenir un classique.
Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la littérature , Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, en même temps qu'une réflexion éthique et morale sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes. -
«Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures.» Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
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" Je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour voyager ; je voyage pour le plaisir du voyage. L'important c'est de bouger. " En septembre 1878, le jeune R. L. Stevenson entreprend de traverser à pieds les Cévennes, seul avec son âne. Pendant douze jours, sur les chemins des bergers, il note les lignes sensuelles et pittoresques de la nature qu'il prend pour refuge. Invitation au voyage, ode à la liberté, ce livre sert d'éclatant prélude à la poésie d'un des plus grands romanciers en devenir.
" Voyage avec un âne dans les Cévennes - un des premiers livres, qui ait fait découvrir M. Stevenson aux amoureux du style - abonde en charmantes illustrations de sa tendance à voir le monde comme une bohème non pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée. " Henry James -
Dans Liguries, on découvre un Calvino arpenteur minutieux des paysages, homme de l'espace et non du temps, animé par une pulsion de voir et de décrire qui fut aussi forte que celle de raconter. Liguries est constitué de cinq proses et d'un ensemble de poèmes (les « Eaux fortes de Ligurie », rédigés pendant la période de la Résistance). Les proses s'étalent de 1945 à 1975 : « Ligurie maigre et osseuse », géographie humaine de la Ligurie comparée à une échelle ; « Sanremo, ville de l'or », qui se penche sur le destin de cette ville vouée à l'argent dans une région de pauvres gens ; « Ligurie », vaste et forte présentation des caractéristiques physiques d'où ressort une impression d'inquiétude et de fragilité de la vie ; « Savona :
Histoire et nature », qui suit le plan de la ville dans l'espace et dans le temps ; et « La mer forme le troisième côté » (sur Gênes) ». A travers les textes qui le composent, Liguries est bien un guide de la Ligurie : de son littoral, de son arrière-pays et de deux de ses principales villes, Gênes et Savone. On y suit cette fine languette de terre qui forme comme un accent circonflexe ou un sourcil sur l'oeil de la mer entre la France et l'Italie. On y découvre l'histoire de cette terre de batailles, on y comprend l'économie et la société ligures. -
ébène ; aventures africaines
Ryszard Kapuscinski
- Pocket Documents Et Essais
- 17 Octobre 2002
- 9782266114585
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE Quand Ryszard Kapu?ci?ski arrive comme journaliste à Accra, la capitale du Ghana, il ne peut soupçonner que ce voyage sera le début d'une passion qui ne le quittera plus. Pendant des années, ce grand reporter, observateur exceptionnel, sillonne le continent noir, habite les quartiers des Africains, s'expose à des conditions de vie qu'aucun correspondant occidental n'aurait acceptées.
Car Kapu?ci?ski s'intéresse surtout aux gens. Le tumulte de la vie quotidienne le passionne.
Un chef-d'oeuvre hybride et bouleversant ; peu de livres ont fait sentir l'Afrique d'aussi près. Jacques Meunier - Le Monde Ce livre majeur a reçu le prestigieux prix littéraire italien Viareggio -
À bord de la Jangada, Patrick Deville et son fils remontent le fleuve Amazone sur les traces des grands aventuriers. Du Brésil jusqu'en Équateur, d'un océan à l'autre, ce périple est l'occasion d'un voyage littéraire où se côtoient Jules Vernes, Blaise Cendrars et Montaigne. En traversant l'histoire et le territoire de l'Amazonie, père et fils sont aussi les témoins impuissants du désastre climatique dans un monde qui court à son extinction...
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Paolo Rumiz n'en est pas à son premier voyage, lui qui a longé les 7 000 kilomètres des frontières de l'Europe, de l'Arctique à la mer Noire, traversé les Balkans, descendu le cours du Pô... Au printemps 2014, il a réalisé le plus étonnant d'entre eux : un voyage immobile. Isolé dans un phare perché sur un rocher au milieu de la Méditerranée, avec pour seuls compagnons les gardiens. Et le sentiment d'être libéré, sans agenda, sans horaires, sans aucune connexion avec le monde, loin de tout mais curieusement peut-être aussi au centre de tout.
Se consacrant à l'exploration de son minuscule environnement, un kilomètre de long sur deux cents mètres de large, il raconte la nature, le cri des oiseaux, le silence des poissons, la lanterne du phare. Il parle tempêtes, orages, vents et nous fait partager le quotidien des gardiens, ceux d'aujourd'hui mais aussi ceux de jadis. Un voyage immobile tout en délicatesse, empathie et érudition.
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De Manosque à Florence, en passant par Milan, Venise, Padoue, Bologne, voici l'Italie de Jean Giono, romancier du bonheur. Le lecteur le suivra dans ses découvertes, avec un plaisir extrême. À chaque pas, le paysage et les êtres apportent leur leçon. Giono sait traduire le message d'une allée de cyprès sur une colline, du froncement de sourcils d'un Milanais, du battement de cils d'une Vénitienne. Il est délicieux de voyager avec un tel guide.
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«Amants, heureux amants, voulez-vous voyager?» demandait La Fontaine qui ajoutait: «Que ce soit aux rives prochaines.» Aussitôt, ce sont les enchantements de l'Italie qui nous viennent à l'esprit, ce pays où la vie est un art, où l'art est si vivant.
Depuis Toulouse, la plus italienne des villes de France, Christiane Rancé nous invite à filer vers Gênes, à flâner autour des grands lacs et à rêver sur la lagune vénitienne. Au cours de son voyage, nous redécouvrons la Toscane, le coeur de l'Ombrie, l'universalité de Rome, le feu de Naples et jusqu'aux sortilèges de la Sicile. Nous voilà à sonder l'âme italienne et avec elle ses paysages et ses hauts-lieux. À interroger les génies qui ont façonné cette terre bénie - les césars et les papes, Michel-Ange, Léonard, Raphaël, Dante, mais aussi Pasolini, Fellini ou Cristina Campo. Sous la plume alerte et enjouée de Christiane Rancé, on croise des saints et des héros, des musiciens et des princes, des stars de Cinecittà, comme des mammas et des mafieux.
Riche en découvertes et en paradis secrets, ce voyage en Italie est une invitation à retrouver le goût du bonheur et de l'éternité. -
L'hiver aux trousses ; voyage en Russie d'Extrême-Orient
Cédric Gras
- Folio
- Folio
- 10 Mars 2016
- 9782070467945
Cédric Gras, est un écrivain géographe. Ou plutôt un écrivain de la géographie, un arpenteur, l'un de ceux qui n'hésitent pas à tracer un trait entre Yakoutsk et Vladivostok. Parti de l'idée de voir l'automne se fixer par trois fois dans ces régions septentrionales, l'auteur nous livre le récit de son étonnante pérégrination du 1er septembre au 25 octobre, s'étendant de 62 à 43 degrés de latitude, et parcourue à pied, en autostop, en remorqueur et en Antonov 28. L'occasion d'évoquer des lieux mythiques et de raconter la Russie pacifique contemporaine.
Un récit de voyage captivant, à mille lieues des clichés russes que peuvent avoir les Occidentaux.
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«Je vis dans une ville qui subit l'amour de plus de trente millions de personnes par an. Aucune raison de se plaindre, me direz-vous; il y a pire comme destin:être atteint de leucémie, de toxicomanie, ou encore survivre dans les déserts glacés des zones polaires où seules certaines variétés de lichens osent pousser. Et pourtant, aujourd'hui pour ses habitants, vivre à Venise signifie surtout observer sa ville en train de mourir.»Mariée à un Vénitien depuis de longues années, c'est seulement lorsqu'elle a su piloter sa topetta sur la lagune que Petra Reski s'est sentie pleinement vénitienne. Dans ce livre dédié à «sa» ville, elle partage ses souvenirs intimes entre le cinéma San Marco, le théâtre Ridotto et d'autres lieux mythiques et nous fait partager la parenthèse enchantée du confinement qui a rendu les canaux à ses habitants...Cette déclaration d'amour vivante et attachante est avant tout une contre-carte postale. Écrit sans complaisance, ce récit témoigne de la nécessité d'un engagement politique et citoyen pour sauver Venise de la corruption institutionnalisée, du tourisme destructeur et de l'urgence écologique qui la menacent.
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À travers ses Pérégrinations palermitaines, Tatiana Termacic nous fait découvrir la cité sans cesse renouvelée sous un jour inédit. Elle nous narre la gastronomie palermitaine comme personne avant elle, à travers le prisme de la lutte contre la mafia et des migrations d'hier et d'aujourd'hui. On visite des marchés où se côtoie toute la diversité humaine, des pâtisseries cachées dans des couvents, des restaurants qu'on ne veut plus quitter, des cimetières hantés de tragédies. On y part à la rencontre de femmes de théâtre qui aiment la glace et la viande autant que les tragédies grecques, de militants et d'idéalistes qui bâtissent leur monde à partager, d'adolescents qui ne craignent pas de montrer leurs émotions, de chefs qui partagent leurs secrets. On y parle de sardines, de riz, de safran, de pecorino, du cépage perricone, de plats de pauvres et de mets qui en jettent. À la fois guide, livre de recettes et récit de ses rencontres avec des héroïnes et des héros de Palerme qui s'ignorent, il est destiné aux voyageuses et voyageurs curieux qui apprécient un angle inattendu pour appréhender une ville.
L'auteure nous invite à nous livrer corps et âme à Palerme par la dégustation de mets qui participent au génie de la ville. À découvrir sans modération. Plus de 30 recettes. -
Voyage sentimental en France et en Italie
Laurence Sterne
- Folio
- Folio Classique
- 14 Avril 2022
- 9782070466245
Yorick (alter ego de l'auteur) part d'Angleterre sur un coup de tête et se rend en France, puis en Italie (qu'il n'atteindra jamais). En chemin, il fait des rencontres étonnantes, un moine, un comte, une fille de chambre, des dames en voyage.Si le titre, et dans une certaine mesure la forme narrative, empruntent à la tradition du récit de voyage, le lecteur découvre vite un ouvrage qui échappe aux canons du genre.
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Aller à Rome avec Stendhal en 1829, c'est rencontrer trois villes superposées : la Rome romaine, ce champ de fouilles permanentes dont on espère encore des trésors de beauté, ce peuple qui a conservé l'orgueil et la dureté antiques ; la ville des papes, cité de l'art, ville-musée, ville-oeuvre d'art dans l'harmonie de son climat, de ses édifices, de ses habitants, création des grands papes de la Renaissance ; enfin, Rome est alors la capitale d'un État, où règne l'archaïsme politique et social d'une théocratie moribonde.Au service de ces trois villes, Stendhal a écrit un guide nonchalant, une série de contes, le journal intime d'une âme sensible au milieu des chefs-d'oeuvre. Il rêve ce qu'il a vu, il voit ce qu'il a rêvé : nous pouvons toujours suivre, dans la cité sublime, ce génie de la flânerie.
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Le richissime lord Peter Witchell a disparu sur les arêtes de la Meije, à près de 4000 mètres d'altitude ! Kidnapping, assassinat, accident ? Accident à la Meije réussit une gageure : être tout à la fois un roman haletant et un authentique livre de montagne. Entre la Grave et la Bérarde, les arêtes prestigieuses du plus beau massif du Dauphiné sont le théâtre de cette intrigue. Une topographie impressionnante, que l'auteur connaît parfaitement et dont il utilise savamment les particularités pour nourrir son récit. Subtile rareté de la littérature alpine, devenu culte, le livre d'Étienne Bruhl invente un genre : le polar alpin.
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Un ciel de pierres : voyage en atacama
Matthieu Gounelle
- Gallimard
- Le Sentiment Geographique
- 10 Février 2022
- 9782072961946
Tout dans l'Atacama tend à disparaître. L'horizon d'abord, et les ombres qu'on aperçoit à peine. Les météorites que nous enlevons à la Terre. Les Changos, exterminés sans lutter, brisés par la variole et le catholicisme, les mines et l'alcoolisme. Et puis les opposants à la dictature de Pinochet dont les os fragmentés, bien qu'invisibles, se dressent à l'horizon comme des pierres sacrées, livides et n'oubliant rien.Quant à savoir pourquoi ces histoires de disparus me touchent tant, moi dont la famille n'a rien à voir avec l'Amérique latine ni avec le militantisme politique, je ne sais pas tout à fait. Sinon que quelqu'un manque. Et que cette personne qui manque c'est elle que je cherche, en même temps que les météorites.M. G.
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Depuis soixante-dix ans que Dominique Fernandez parcourt Naples, la ville rayonne d'une splendeur intacte. Instable, volcanique, exaspérante et pourtant follement attachante, que serait la cité sans ses discordances ? De ses déveines, elle tire un sang plus riche que celui que dispensent la prospérité et le bien-être.
Dans ce texte passionné, Dominique Fernandez nous plonge au coeur du quotidien des Napolitains, qui semblent ne vivre pleinement que dans l'agitation extérieure, au milieu des ruelles inextricables. L'auteur peint le portrait fascinant des scugnizzi, ces garçons des rues qui résument sans doute à eux seuls l'âme des quartiers et qui ont inspiré tant d'écrivains et d'artistes ; il nous emmène découvrir les innombrables églises, palais, musées et trésors archéologiques, comme Paestum ou Oplonto. Et tandis que rien n'échappe à son oeil curieux, il partage volontiers ses secrets d'initié en livrant les trésors abrités derrière les pierres, éparpillés dans la ville par Gemito, Caravage ou encore Luca Giordano. Et n'oublie rien des Champs Phlégréens ou des îles comme Capri.
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Venise, peut-être recueille les textes qu'Andrea Zanzotto a consacrés à Venise et à la Vénétie. Mais il s'agit d'une autre Venise, peut-être : à la fois vue de très près et comme vue du ciel, prise dans un cadre plus vaste - une ville reliée, inscrite dans le temps intime et historique, dans la matière et dans l'espace. Venise n'est pas un joyau détaché, elle doit s'approcher de l'extérieur, ne se comprend qu'à travers sa lagune et son ancrage dans sa région, la Vénétie, site de terribles batailles de la première guerre mondiale et, plus tard, haut lieu de la lutte partisane. Venise, peut-être témoigne d'une certaine idée de l'écologie, du paysage et de l'habitation, où l'homme et la nature interagissent et se confrontent, où ville et nature sont le lieu d'une passion et d'un combat intimes et politiques.
La ville entière a tenu ses temps resserrés contre elle, comme les pièces d'une marqueterie : fruit et ver, bave lumineuse et scories, puanteur chaque fois changée en parfum : comme un point d'absurdité dans le présent.
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Voyage au Molise recueille onze articles publiés par Francesco Jovine entre 1942 et 1950 dans le quotidien Il Giornale d'Italia (publiés posthumes en 2001), traduits ici en français pour la première fois. Issu d'un milieu paysan, formé au marxisme, Jovine porte un regard engagé et amoureux sur la terre de ses origines. La traversée de cette mémoire d'une terre ancienne et taciturne permet de comprendre le Molise d'aujourd'hui, et de découvrir l'auteur qui en a parlé de la manière la plus subtile et juste.
La région du Molise était et demeure méconnue, même en Italie. Terre ancienne et pauvre, dont les enjeux historiques, économiques et sociaux sont paradigmatiques de ce qu'on a appelé la « question méridionale ». Jovine lui rend hommage avec un regard acéré et passionné. Il s'agit moins d'un guide de voyage que d'une réflexion sur la terre natale (sur laquelle l'écrivain revient alors qu'il vivait à Rome depuis de nombreuses années), sur ses coutumes, ses habitants, leurs mentalités et comportements. Sous-développement, brigandage, luttes acharnées des paysans pour la terre, déracinement et malaise du petit bourgeois venu à la ville, rapport de l'intellectuel avec le milieu dont il est issu, voilà les interrogations qui ne cessent d'inspirer Jovine.
L'auteur donne une image complexe de la réalité méconnue du Molise, marquée par le fascisme et sa chute, par les changements économiques et culturels de l'après-guerre, par les troubles qui traversent le sud de l'Italie, dont le pays tout entier porte encore aujourd'hui l'héritage. -
« - M. Philippe Chatel ?
- Lui-même. Qui est à l'appareil ?
- Christophe Fournier. Je suis le petit-neveu de Ludovic Fournier.
- Le fameux Sherlock Holmes de l'Oisans qui élucida en 1950 le meurtre de lord Witchell sur les arêtes de la Meije ?
- Mon grand-oncle raffolait des énigmes impossibles à résoudre. Avez-vous entendu parler de l'effondrement du Glacier Carré qui s'est produit le 7 août 2018 ?
- Non, j'aurais dû ?
- La Meije a rendu son verdict, monsieur Chatel. Ludovic Fournier et votre grand-père se sont trompés sur toute la ligne. Le meurtre de lord Witchell à la Meije n'est pas une affaire classée. » Avec Accident à la Meije, Étienne Bruhl inaugure en 1950 un genre nouveau : le polar alpin. Soixante-dix ans plus tard, Nicolas Le Nen relève le défi d'écrire la suite de ce livre devenu culte dans la littérature alpine. Affaire classée à la Meije entraîne une seconde fois le lecteur sur la reine de l'Oisans, dans les traces des héros d'Étienne Bruhl, pour une enquête aussi subtile et surprenante que celle des années cinquante.
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« La Rome vagabonde de Lodoli n'appartient à aucun guide touristique : c'est une ville d'îlots de beauté et de poésie qui émergent d'un dimanche pluvieux, ou d'un après-midi ensoleillé, mais que seul un oeil clairvoyant est capable de saisir.
C'est une place immobile redevenue une toile de De Chirico ; une statue nichée dans une église hors des sentiers battus ; un bar où la nuit se transforme en odyssée
de solitudes, d'amours et d'existences fortuites. Autant d'infimes découvertes que Rome offre à celui qui est en mesure de fouiller les détails, et est prompt à s'esquiver pour filer loin de la foule, emprunter au hasard une ruelle, jeter un oeil à une arrière-cour et fureter entre les pierres de la cité à la recherche d'une île insoupçonnée. Lodoli musarde dans la ville éternelle, se laissant envoûter par les insignifiants charmes urbains. Il faut savoir y retenir le temps et apprendre à se dépoussiérer le regard pour en éprouver l'instant profond. »
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Hollywood, ville mirage
Joseph Kessel
- Editions du sonneur
- La Grande Collection
- 4 Juin 2020
- 9782373852042
«?Hollywood?! On y fabrique, à destination de la terre entière, des songes et du rire, de la passion, de l'effroi et des larmes. On y construit des visages et des sentiments qui servent de mesure, d'idéal ou de drogue à des millions d'êtres humains. Et de nouveaux héros s'y forment chaque année pour l'illusion des foules et des peuples.?» Hollywood, ville mirage est le récit du voyage que Joseph Kessel entreprit en 1936 au sein de l'industrie - en plein essor - du cinéma. Studios, acteurs, scénaristes, producteurs... il pose un regard cru et impitoyable sur les coulisses de cette «?usine à mirages?».