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Autobiographie / Mémoires / Journal intime
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Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
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Comment devient-on le plus jeune Français à partir vers la Station spatiale ? Comment passer de sa Normandie natale aux pas de tir de Baïkonour et de Cap Canaveral ? Pour la première fois, Thomas Pesquet se raconte sans détour, dans un récit très personnel aussi drôle que surprenant. Il nous entraîne des coulisses de l'école des astronautes jusqu'au frisson du décollage, partage le quotidien de ses 396 jours à bord de l'ISS et l'émerveillement de découvrir, flottant dans le vide intersidéral, notre planète si fragile. Une autobiographie aux allures de roman d'aventures, dont le héros est devenu l'une des personnalités préférées des Français.
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Histoire intime de la Ve République Tome 1 : Le sursaut
Franz-Olivier Giesbert
- Folio
- Folio
- 6 Juin 2024
- 9782073017994
Quand le général de Gaulle a pris le pouvoir en 1958, la France était quasiment par terre, à cause, entre autres, de la guerre d'Algérie et de l'effondrement des «élites». Prophétique, machiavélique et prosaïque, il l'a remise debout en à peine un an, sans négliger les plus infimes détails, ni lésiner sur les roueries et les mensonges. Le personnage que je dépeins est bien plus complexe que celui de la légende. F.-O. G. Dans le premier tome de son Histoire intime de la V? République en trois époques, Franz-Olivier Giesbert revisite les années de Gaulle en y mêlant ses souvenirs personnels, pour dresser un portrait du Général en visionnaire, aussi inspiré que madré.
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« J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait... »
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En avril 2005, deux ans avant la parution d'Une vie, Simone Veil prononce une conférence devant les élèves de la rue d'Ulm. Inédit à ce jour, le texte qui en est issu constitue une véritable adresse à la jeunesse.
Elle y évoque sa déportation et celle de sa famille, mais aussi les thèmes et les préoccupations qui lui sont les plus chers : la mémoire de la Shoah et sa transmission aux nouvelles générations, le sort des enfants cachés, la réconciliation et l'unité européenne, le rôle de la fiction et de la jeunesse pour ne jamais oublier les tragédies du passé. Un document et un témoignage exceptionnels.
Préface de Dan Arbib, maître de conférences en philosophie à Sorbonne Université. -
Cela fait longtemps que Régis Debray ne prend plus sa plume pour une épée. Qu'à cela ne tienne. Nostalgique sans amertume ni ressentiment, il voit se réveiller en lui certains souvenirs incongrus, de ceux qui font un drôle de parcours, de quatre à quatre-vingt-quatre ans. En passant par les Deux-Sèvres, les USA, les Andes, la prison, Moscou et la rue d'Ulm. Sans oublier ces rencontres qui furent autant de leçons et d'amitiés surgissant un jour sans jamais s'évanouir - Bernard Pivot, François Maspero, Chris Marker, Stéphane Hessel, Simone Signoret, Julien Gracq, Edgar Morin... Passé embuscades et mots d'auteur, ce n'est pas de clore le bal qu'il s'agit, mais de récapituler une existence pour mieux envisager la suivante. Donc pas de temps à perdre. Il faut se préparer simplement... à faire mieux la prochaine fois.
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Noir d'os : les Mémoires d'enfance de bell hooks enfin traduits en français.
On connaît désormais bell hooks pour ses essais politiques engagés sur la question féministe et le racisme. Son oeuvre multiple et pléthorique est traduite et en cours de traduction dans de très nombreux pays. Mais on ne la connaît pas encore sous son jour le plus intime, celui de son enfance de petite fille noire et pauvre dans le Sud encore ségrégué des États-Unis en 1950. Puissante, visionnaire, émouvante, la célèbre féministe raconte ici les discriminations raciales, la solitude, la violence familiale, l'échappatoire par la littérature, l'amour pour la culture noire du Sud. Rassemblant ses souvenirs d'enfance en une succession de courts tableaux, elle livre un texte splendide qui nous offre le privilège d'assister à l'éveil d'une future grande écrivaine, bientôt consciente qu'elle puisera dans l'écriture son souffle le plus vital. -
«Si tu étais si attaché à ta carte d'ouvrier, c'est sans doute parce que tu étais un homme sans titre. Toi qui es né dépossédé, de tout titre de propriété comme de citoyenneté, tu n'auras connu que des titres de transport et de résidence. Le titre en latin veut dire l'inscription. Et si tu étais bien inscrit quelque part en tout petit, ce n'était hélas que pour t'effacer. Tu as figuré sur l'interminable liste des hommes à broyer au travail, comme tant d'autres avant toi à malaxer dans les tranchées.» En lisant Misère de la Kabylie, reportage publié par Camus en 1939, Xavier Le Clerc découvre dans quelles conditions de dénuement son père a grandi. L'auteur retrace le parcours de cet homme courageux, si longtemps absent et mutique, arrivé d'Algérie en 1962, embauché comme manoeuvre à la Société métallurgique de Normandie. Ce témoignage captivant est un cri de révolte contre l'injustice et la misère organisée, mais il laisse aussi entendre une voix apaisée qui invite à réfléchir sur les notions d'identité et d'intégration.
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À Rome, dans la famille de son épouse où il passe Noël, la vie de Hanif Kureishi bascule du jour au lendemain.
Le 26 décembre 2022, Hanif Kureishi perd connaissance et chute. Cet accident le laisse définitivement paralysé. Depuis son lit d'hôpital dans une ville qui n'est pas la sienne, où les soignants parlent une langue étrangère, l'envie profonde d'être rapatrié dans un hôpital chez lui, à Londres, est plus forte que tout. Mais une fois rentré, quand rien ne s'arrange, il faut trouver d'autres sources de motivation. Face à l'état de dépendance auquel il est confronté, Hanif Kureishi se réapproprie une forme de langage, et écrit pour survivre. Ou plutôt, n'étant plus capable de faire usage de ses mains, il dicte à ses proches ce qui sera le contenu de ce récit, en partageant jour après jour son intimité de tétraplégique. Sa famille devient sa plume et le témoin de ses pensées les plus personnelles, sur son état de santé, mais aussi sur la parentalité, l'amour, l'immigration, le sexe et l'écriture. En résulte ce journal d'une vie en morceaux, consignée avec une honnêteté cinglante, et beaucoup d'humour.
L'auteur se dévoile sans pudeur et partage à ses lecteurs la vulnérabilité qui caractérise cette nouvelle vie, faite de douleur et de perte, mais animée par des sentiments de gratitude, d'humilité et d'amour. Les modestes progrès que permet la rééducation donnent à Hanif Kureishi un espoir secret: celui de pouvoir de nouveau écrire son nom.
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Les mémoires de Jacques Dutronc.
La guerre et la nuit ne vont pas ensemble. Je déconseille de naître la nuit, en pleine guerre, par exemple. Ça m'est arrivé : c'est une mauvaise idée. C'était en 1943, le 28 avril. Courir dans Paris en bravant le couvre-feu, sans laissez-passer, ça aussi, je le déconseille. Mais mon père n'avait pas le choix : Madeleine, sa femme, était sur le point de m'infliger la vie. Il a filé demander de l'aide au commissariat le plus proche : il est tombé sur la Kommandantur, le seul bâtiment éclairé. Là, on lui a indiqué le poste de police, qui a envoyé une estafette. J'ai donc été à deux doigts de naître dans un panier à salade. Finalement, j'ai attendu d'être à la clinique, près de la porte de Champerret, pour pousser mon premier cri. Il était 5 h 20 du matin.
Je n'étais pas le premier enfant du couple : mon frère Philippe m'avait précédé dans cet emploi. Je n'étais pas non plus le premier Jacques Dutronc : on m'a donné le prénom d'un de mes oncles, mort au champ d'honneur, le 7 juin 1940. Avant de naître, j'avais donc déjà ma tombe au Père-Lachaise. J'avais pris de l'avance.
La Trinité, Johnny Hallyday, Les Play-Boys, les premiers galas, Jacques Lanzmann, Serge Gainsbourg, les escapades marocaines, Maurice Pialat, Claude Sautet, Jean-Luc Godard, Merde in France, les cigares, l'alcool, la Corse... À sa façon inimitable, Jacques Dutronc se souvient et raconte. -
Retour à Birkenau
Ginette Kolinka, Marion Ruggieri
- Le Livre de Poche
- Documents
- 11 Mars 2020
- 9782253101307
Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit frère et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Birkenau. Elle sera la seule à en revenir. Dans ce convoi se trouvent deux jeunes filles dont elle deviendra l'amie - Simone Jacob et Marceline Rosenberg, plus tard Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens.
Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Le corps et la honte de la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Aujourd'hui, dans toutes les classes de France, et à Birkenau, où elle retourne avec des élèves, Ginette Kolinka témoigne et se demande encore comment elle a pu survivre à « ça ».Une voix simple, humaine, unique. Elle.Un récit poignant du quotidien dans les camps, mais aussi de l'après, du retour. Lire.Bref, cru, bouleversant. Le Monde - L'Époque. -
Souvenirs et correspondance
Vassili Grossman
- Le Livre de Poche
- Documents
- 15 Janvier 2025
- 9782253249368
« J'ai écrit ce que je ressentais, ce que je pensais et que je ne pouvais pas ne pas écrire. J'ai écrit sur l'amour des hommes, la foi en l'homme. J'ai écrit la vérité de mes sentiments, la vérité de mon âme. »
En 1937, sous la menace des purges staliniennes, Vassili Grossman adopte les enfants de sa seconde épouse, Fiodor Guber et son frère, pour leur éviter l'orphelinat. Dès lors, Guber devient l'un des rares témoins de la vie et de la carrière de l'écrivain, vivant à ses côtés jusqu'à la mort de ce dernier, en 1964. De cette époque demeurent des lettres, des carnets et des documents d'archives dont des extraits sont réunis dans cet ouvrage, certains publiés pour la première fois. Agrémenté de souvenirs personnels de Guber, ce livre témoigne de la résilience extraordinaire de Vassili Grossman malgré la violence effroyable de son époque. Il retrace l'évolution de l'auteur et la désillusion du citoyen face aux barbaries du système soviétique. Avant tout, il nous offre un portrait singulier et intimiste d'un romancier incontournable du siècle dernier.
Véritable salve d'honneur, cette édition jette une lumière puissante sur une oeuvre majeure du XXe siècle. Lire magazine.
Édition de Fiodor Guber.
Préface de Tzvetan Todorov.
Traduit du russe par Luba Jurgenson. -
Histoire intime de la Ve République Tome 3 : tragédie française
Franz-Olivier Giesbert
- GALLIMARD
- Biblos
- 2 Novembre 2023
- 9782072969300
Dans Le Sursaut, j'ai raconté le redressement gaulliste de 1958, et dans La Belle Époque, la gestion de «mère de famille» des années Pompidou et Giscard. C'était un autre siècle. Mais les décennies suivantes, que j'essaie de faire revivre ici, celles de Mitterrand, Chirac, même Sarkozy et Hollande, nous paraissent elles aussi lointaines, avec leurs promesses et leurs ombres : bicentenaire de la Révolution, chute du Mur, 11 Septembre, irruption des «lieux de mémoire» et éclatement concomitant de notre roman national... Mitterrand prétendait «changer la vie» en 1981. Onéreuse illusion. La présidence Chirac s'est enrayée sitôt commencée, marquée pourtant par quelques décisions mémorables. Le repli s'est poursuivi, bon an mal an, sous leurs successeurs, qui n'ont pas toujours démérité. La France n'a certes pas encore touché le fond, mais elle s'est laissée aller, au point de ne plus maîtriser ni ses comptes publics ni ses flux migratoires. Sans oublier le délitement de l'autorité qui ronge nos âmes, notre industrie qui se défait, comme notre moral, et la juxtaposition des ghettos communautaires sous l'égide du «vivre-ensemble». Ce qui n'empêche ni les plaisirs, ni les rires, ni les joies, ni les chansons de Véronique Sanson et de Francis Cabrel qui égaient notre vie, ni la nostalgie de ceux qui nous ont quittés sans jamais partir - Aragon, Barbara, Johnny Hallyday, Belmondo... Puisant dans mes carnets et le Journal que j'ai tenu pendant des années, j'ai voulu raconter comme je l'avais vécu ce temps de faux espoirs et de vraies ruptures, dans un va-et-vient entre nos perceptions d'alors et notre regard d'aujourd'hui. Avec la conviction qu'il n'y a jamais de fatalité en histoire. F.-O.G.
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«Le combat ne m'a pas forgé le coeur et l'âme, il m'a simplement rendu lucide. J'en sais désormais suffisamment pour ne pas me croire préservé, par ma simple qualité d'homme, du surgissement de l'animal qui gît en moi.» Dans ce récit à la première personne, le général Lecointre évoque son parcours de jeune officier - de la naissance d'une vocation jusqu'aux terrains de guerre au Rwanda, à Sarajevo ou en Irak - et donne à voir l'expérience d'homme de guerre dans ce qu'elle a de plus concret, unique, et parfois indicible. Jamais un grand chef militaire n'avait évoqué avec autant d'acuité et de lucidité les doutes et les réalités auxquels se confrontent les soldats : le sentiment de vivre des événements qui ne peuvent être compris que d'eux, la peur paralysante qui surgit à tout moment et, surtout, l'interrogation fondamentale sur le sens de l'action. Comment garder son humanité quand, au coeur du combat, la violence gagne de plus en plus les esprits ? On croyait la guerre réservée aux livres d'histoire, et la voici de nouveau. Cet Entre guerres l'appréhende de manière saisissante et profonde, tout comme il évoque avec pudeur la singulière fraternité unissant les hommes qui dédient leur vie au service de la France.
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En 1990, Bartabas rencontre Pina Bausch. Une amitié entre eux se noue, et il lui présente le cheval Micha Figa - le partenaire idéal, selon lui, pour révéler la personnalité profonde de la danseuse. C'est le début d'une aventure initiatique sans pareille, qui durera plus de dix ans. Lors de ces nuits volées, au gré de leurs rencontres, Pina Bausch et Micha Figa tissent un lien qui aurait dû déboucher sur un spectacle attendu. La vie en a voulu autrement. Restent les moments de grâce qui ont échappé aux projecteurs, et dont Bartabas, qui en fut l'unique témoin, nous livre ici le récit halluciné. Un geste vers le bas, hommage d'un artiste à une autre, nous entraîne dans les coulisses de la création, et raconte ce qui peut se jouer d'irrationnel et de sublime entre l'homme et l'animal.
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Avril 1942, Hélène Berr débute l'écriture de son journal. Elle y décrit, avec une pudeur et une sensibilité extrêmes, son quotidien de jeune juive parisienne : cours à la Sorbonne, lectures et promenades, amours naissantes. Le port de l'étoile jaune, l'application des lois antijuives, la peur des rafles envahissent brutalement sa vie. Jusqu'à son arrestation, en mars 1944. La lucidité et le talent littéraire d'Hélène Berr font de ce témoignage un document exceptionnel.
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Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien (et pas un enfant)
Hélène Gateau
- Albin Michel
- 13 Septembre 2023
- 9782226486561
Hélène Gateau livre ici un témoignage vif et touchant sur sa relation avec Colonel, un adorable border terrier. Elle explore avec finesse ses liens d'attachement à son chien, son non-désir d'enfant, les questions de son entourage, la frontière poreuse qui sépare parfois le monde des animaux de celui des humains... Ainsi, tout en s'appuyant sur des études sociologiques ou scientifiques, elle apporte un éclairage inédit sur la place que peut prendre un animal dans une vie.
Sous sa plume se dessine - non sans un poil de provocation ! - toute une réflexion sur un mode de vie à la croisée de deux tendances de société : le no kid et le petparenting. Mais est-ce que tout cela ne parle finalement pas que d'amour ? Hélène Gateau est vétérinaire, chroniqueuse animalière à la radio et présentatrice d'émissions télévisées (comme Hélène et les animaux) et de documentaires. Elle est autrice de plusieurs ouvrages sur le comportement des chiens et des chats. -
Un journal intime est une entreprise de lutte contre le désordre. Sans lui, comment contenir les hoquets de l'existence ? Toute vie est une convulsion : une semaine se passe au soleil, une autre dans l'ombre, un mois dans la paix, un autre sur la crête.
Tout cela ne fait pas un destin, mais un effroyable battement, une trémulation de cauchemar.
Le journal est la bouée de sauvetage dans l'océan de ces errements.
Chaque soir, on y revient.
On lui voue sa fidélité.
Et grâce à lui une ligne se dessine, la vibration s'apaise en une très légère oscillation.
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Danser, tomber, danser encore...Elle fut une enfant qui rêvait d'être sur scène, une petite fille brûlant de devenir une étoile, une adolescente dont l'unique désir était la danse, quelles que soient ses souffrances et ses sacrifices.
Pour la première fois, la danseuse étoile Aurélie Dupont raconte son rêve devenu réalité. Avec elle, nous découvrons le prix de l'exigence d'absolu ; les rigueurs du travail, les rapports avec les chorégraphes, génies ou tyrans ; les défis à relever, la volonté de se surpasser. Et par-dessus tout, les peurs et la joie, la quintessence de ce qui fait du corps de ballet de l'Opéra de Paris un lieu légendaire de passions exacerbées.
Un récit vibrant dont les mots frappent par ce qu'ils dévoilent de douleur et de volonté et par le portrait qui, au-delà de la danse, met à nu le destin d'une femme qui s'est battue pour être elle-même. -
Comment un enfant ayant tout perdu peut-il survivre seul dans les sombres forêts ukrainiennes ? Aharon Appelfeld a 10 ans lorsqu'il s'échappe du camp. Son errance le conduira, quatre ans plus tard, en Palestine. Plongé dans le silence depuis le début de la guerre, il apprend une nouvelle langue. Il l'utilisera désormais pour tenter de relier les différentes expériences de sa vie à leurs racines perdues.
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« Je dois énormément à mes parents. Ils ont fait ce que je suis. »Les parents de l'auteur ne sont plus là pour entendre cette phrase. Elle donne le ton de ce premier livre dont l'émotion est contenue mais frémissante. Le père de Bruce a été emporté par un cancer qui ne lui a laissé aucune chance. Il s'est éteint comme il a vécu, avec discrétion. Quelques années après, c'est sa mère tant aimée, à la personnalité fantasque et drôle, qui meurt dans la rue d'un arrêt cardiaque. Comment vit-on avec ses morts ? Que faire pour ceux qui restent ? Doit-on se protéger de l'irradiation du deuil et comment y arriver ? Ce livre tout entier est une déclaration d'amour filial, ce qui n'est pas si courant à l'heure où les familles sont souvent critiquées. Pudique, Bruce Toussaint se souvient d'une enfance française de la moyenne bourgeoisie, que tant d'autres ont vécues, dont on peut aujourd'hui avoir la nostalgie. C'est la douleur de tous, comme l'amour de tous, que l'auteur évoque quand il parle des siens.
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C'est l'une des images les plus marquantes du XXe siècle : deux jeunes garçons, deux princes, marchant derrière le cercueil de leur mère sous les regards éplorés - et horrifiés - du monde entier. Alors que Diana, princesse de Galles, rejoignait sa dernière demeure, des milliards de personnes se demandaient à quoi pouvaient bien penser les princes à cet instant, ce qu'ils ressentaient - et quelle tournure allait prendre leur vie désormais.
Pour Harry, voici enfin venu le moment de raconter son histoire.
Avant de perdre sa mère, le prince Harry, douze ans, était un enfant insouciant, un Suppléant rieur au côté d'un Héritier plus réservé. Le deuil a tout changé : difficultés à l'école, difficultés à gérer sa colère, à supporter la solitude - et, parce qu'il tenait la presse pour responsable de la mort de sa mère, difficultés à accepter que sa vie se déroule sous les feux des projecteurs.
À vingt et un ans, il rejoint l'armée britannique. La discipline lui donne un cadre, et deux déploiements en opération extérieure font de lui un héros dans son pays. Bientôt pourtant, il se sent plus perdu que jamais, victime de stress post-traumatique et d'attaques de panique qui le paralysent. Par-dessus tout, il attend toujours le grand amour.
Puis il rencontre Meghan. Le monde s'est passionné pour leur histoire d'amour digne d'Hollywood ; il s'est réjoui lors de leur mariage de conte de fées. Mais dès le début, Harry et Meghan sont harcelés par la presse, contraints de faire face, vague après vague, aux abus, au racisme et aux mensonges. Témoin des souffrances de sa femme, conscient du danger pour leur sécurité et leur santé mentale, Harry n'a pas trouvé meilleur moyen d'empêcher l'histoire de se répéter qu'en fuyant son pays natal. À travers les siècles, rares sont ceux qui ont osé quitter la famille royale. La dernière à avoir essayé, à vrai dire, fut sa mère...
Pour la première fois, le prince Harry raconte sa propre histoire. D'une honnêteté brute et sans fard, Le Suppléant est un livre qui fera date, plein de perspicacité, de révélations, d'interrogations sur soi et de leçons durement apprises sur le pouvoir éternel de l'amour face au chagrin.
Le prince Harry, duc de Sussex, est mari, père, acteur dans l'humanitaire et vétéran de guerre. Il milite pour l'écologie et s'engage pour la sensibilisation au bien-être mental. Il vit à Santa Barbara, en Californie, avec sa famille et leurs trois chiens. -
« J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche offert par mon oncle, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu'on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd'hui. » On croyait tout connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis cinquante ans, jusqu'à ce livre qui nous fait vivre une époque flamboyante, du Swinging London au Saint-Germain-des-Prés des années 1970, et donne à lire le quotidien d'une grande amoureuse et d'une artiste exceptionnelle.Un journal à la fois intime et universel.C'est splendide et passionnant. Olivia de Lamberterie, France Inter.On rit, on pleure avec elle et on a envie d'embrasser celle qui nous a fait si souvent rire et rêver. Bernard Babkine, Marie France.
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Le 29 décembre 1951, Ernesto Guevara, à presque vingtquatre ans, n'est encore qu'un jeune étudiant en médecine, fils de bonne famille, désireux de découvrir le monde. Il grimpe à l'arrière de la Norton 500 de son ami Alberto Granado pour une grande traversée de l'Amérique latine, véritable voyage initiatique qui embarque le lecteur à travers la variété des paysages, des architectures et des populations du pays.
De péripéties en péripéties, au contact de la précarité des habitants du continent, le Che devient lentement le révolutionnaire qu'on connaîtra par la suite.
Sorte de Sur la route de Kerouac à la salsa argentine, Voyage à motocyclette contient tous les ingrédients des grands récits de voyage et peut être considéré comme un classique de la littérature sud-américaine.
« Lorsque j'ai lu ces notes pour la première fois, j'ai immédiatement reconnu l'homme qui a narré ses aventures d'une manière si spontanée.
Par moments, j'ai eu l'impression de me trouver sur la motocyclette, à la place de Granado, m'accrochant au dos de mon père, voyageant avec lui à travers les montagnes et autour des lacs. ».
Aleida Guevara