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Editions Du Masque
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La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023 « Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD « Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d'humidité froide, d'obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu'ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express « Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture « Derrière le classicisme de l'enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire « Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l'auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines « Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu'à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD « Parfois il y a des romans d'atmosphères et ou d'explorations sociales, parfois c'est l'intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1 « Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette -
Tante Alice enquête Tome 1 : Le bonheur est dans le crime
Ali Rebeihi
- Editions Du Masque
- Grands Formats
- 7 Juin 2023
- 9782702451021
Plongez dans une enquête exquise made in Fontainebleau !
Qu'il fait bon vivre à Valmont-sur-Loing...
Alice Bonneville, professeure de droit pénal à la retraite, y coule des jours tranquilles dans sa magnifique demeure en pierre, où elle vit avec son neveu Arthur, psychologue clinicien. Entre son club de lecture, ses activités bénévoles, ses marches en forêt de Fontainebleau, ses grandes conversations avec sa femme de ménage Inès et ses visites à son meilleur ami Haroun, qui tient le salon de thé du coin, il reste tout juste à Tante Alice le temps de se consacrer à sa passion : la pâtisserie.
Sa paisible existence se voit troublée lorsque son voisin Paul Faye, auteur à succès des Cinq Vérités celtiques, est retrouvé assassiné. Qui donc a pu s'en prendre à ce pape du développement personnel ?
Entre deux sablés à l'orange, Tante Alice décide de mettre son nez dans l'enquête. Ah, si son défunt mari pouvait l'aider, il aurait sans doute bien des choses à lui dire ! À commencer par cette deuxième vérité celtique : « Il est impératif de dialoguer avec ton instinct. » « S'il respecte à merveille les codes de cette gourmandise policière qu'est le « cosy crime », il les relève de son regard désopilant. On s'amuse beaucoup en lisant « Le bonheur est dans le crime »,on remue délicieusement ses neurones avec l'impression de lire une partie de Cluedo à Fontainebleau. » ELLE « Auteur d'un habile et savoureux premier roman, le producteur et animateur de Grand bien vous fasse!, l'une des émissions stars de France Inter, se révèle côté estival, entre souvenirs de colos d'enfance, Crocs et salades grecques maison... » Marie Claire « Animateur de Grand bien vous fasse ! sur France Inter, Ali Rebeihi publie un premier roman très réussi sur l'assassinat d'un auteur de livres de développement personnel, domaine qu'il connaît bien et qu'il différencie de la psychologie positive. » Lire Magazine Littéraire « Depuis Georges Simenon, on sait que la paisible proximité du Loing peut se révéler assassine. À l'ombre de ce maître, Ali Rebeihi fait ses débuts dans le roman policier mijoté à l'ancienne avec un zeste de reine du crime à l'anglaise plongée dans la campagne de Valmont sur-Loing. Le bonheur est dans le crime, c'est un peu Miss Marple qui s'invite chez Maigret. » Le Maine Libre « Si vous avez adoré Miss Marple, cette délicieuse vieille dame qui résout une trentaine d'énigmes d'Agatha Christie sans guère bouger de son cottage anglais, tante Alice vous ouvre les bras. » Le Monde des livres « Sous couvert de cosy crime, genre littéraire auquel se rattache Tante Alice enquête, Ali Rebeihi sert un roman comme les biscuits de tante Alice : délicieusement décadent. » Philosophie Magazine « Ce premier roman d'Ali Rebeihi est une comédie humaine drôle et savoureuse qui se déguste d'une bouchée comme un délicieux petit gâteau. À emporter dans sa valise cet été car la dernière page du livre laisse penser qu'on retrouvera très rapidement tout ces personnages. » France Inter « Journaliste à France Inter où il anime l'émission Grand bien vous fasse (elle-même consacrée au développement personnel), Ali Rebeihi livre là un cosy crime réconfortant et désuet comme on les aime, avec des personnages attachants et un dénouement stupéfiant. » Libération « C'est du roman Earl Grey, ciselé avec amour, mitonné avec jouissance, à l'ancienne. Délectable, donc. » L'Obs « Un cosy crime et tout le charme de ces enquêtes à l'anglaise pour résoudre cette drôle d'énigme. » Routard Magazine « Humour, finesse et personnages attachants : une enquête délicieuse, à siroter. » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Aussi réconfortant qu'une pâtisserie à l'heure du thé. Recette : des meurtres et de l'humour. Derrière cette ambiance surannée se cache un vrai travail créatif. » Mohamed Berkani, France Info Culture « Avec ce premier roman qui sonde avec humour les inclinations de notre société - les thérapies de couple, l'engagement écologique ou encore les régimes sans gluten - Ali Rebeihi réussit le pari de nous faire réfléchir de la manière la plus rafraîchissante qui soit. » France Dimanche « Je vous recommande vraiment de le lire, régalez-vous c'est un délice. Vive Tante Alice ! » France Inter « Cela fait un petit moment qu'Ali Rebeihi prend soin de nous, tant sur France Inter (« Grand bien vous fasse ! ») que sur France 2 (« Bel & bien »). Le voilà qui nous offre son premier roman, une enquête savoureuse aux faux airs d'Agatha Christie, idéale entre deux séances de bronzette. » VSD « Mais une chose est sûre : une fois cette intrigue résolue, et de main de maîtresse, notre Sherlock Holmes au féminin n'a pas fini d'enquêter ni Ali Rebeihi de nous livrer d'autres épisodes. Car il est vraiment doué pour le cosy mystery. Et il n'a pas son pareil pour émailler son intrigue de citations de Sénèque, d'Epicure ou de Bachelard, de références futées au cinéma de genre et de savoureuses recettes gourmandes. Sans oublier de nous éclairer sur le syndrome de tako-tsubo ou de nous apprendre à ouvrir une pièce secrète dans notre cerveau. Et puis quoi, un primo-romancier très prometteur qui en appelle à Agatha Christie pour mieux dénoncer le filon éditorial du mieux-être (genre Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une, de Raphaëlle Giordano), grand bien nous fait ! Bref, avec Le bonheur est dans le crime, on s'est fait un ami d'Ali. Et on lui en redemande déjà. » Jérôme Garcin, La Provence « C'est une réussite que l'on oubliera pas de glisser dans sa valise ! » Sophie Scarpula, France Bleu « Une ambiance à la Agatha Christie à Fontainebleau. On adore Alice, l'écriture est fluide, entrainante, les séquences s'enchainent, il y a un côté pièce de théâtre jusqu'à la révélation finale et la dernière ligne qui nous fait penser qu'il y aura une autre enquête de tante Alice ... » Nicolas Carreau, Europe 1 « Régler son compte à un gourou du bien-être, c'est grisant, mais Rebeihi ne s'arrête pas là ! Derrière l'arbre, il déploie la forêt de nos réjouissances contemporaines: le régime keto, l'EMDR, les thérapies de couple et les retraites monastiques, etc. » Le Point « Un livre qui plaira aux adeptes du cosy crime, un genre plus léger que le polar, une enquête menée dans un cadre champêtre par un protagoniste extérieur. » Femme Actuelle « Avec son style fluide, ses références légères à Maupassant, à Simenon aux classiques de la comédie romantique américaine, ses citations littéraires de début de chapitre qui donnent envie d'aller plus loin, ce premier roman se lit d'une traite dans l'étonnement de retrouvailles avec le bonheur simple des lectures d'enfance et de vacances. Ça tombe bien, il est déjà prévu une suite ... » Ouest France Coup de coeur de libraires « Une très agréable surprise ! L'intrigue est de bonne facture, les personnages crédibles et fort sympathiques, les lieux bien ancrés donnent envie de s'y promener de même qu'on rêverait de pousser la porte de l'incroyable salon de thé London-Essaouira. Le tout est finement saupoudré d'un brin de romantisme discret. En somme une lecture détente pleine d'allant et le premier volet d'une série riche en promesses ! On imagine fort bien une belle version collector pour la fin d'année avec un carnet de recettes inédites ! » Librairie Le Failler (Rennes) « Un cosy crime à la française. Oui, il y a un meurtre, mais sa lecture fait du bien. C'est simple : on a juste envie de le dévorer tout en dégustant des croissants et un bon café. » Librairie Obliques (Auxerre) « Laissez-vous embarquer par une comédie humaine drôle et savoureuse, un cosy crime divertissant. C'est exquis, on en redemande ! » Librairie Les Pêcheurs d'étoiles (Fontenay-aux-roses) « Une enquête drôle, intelligente et palpitante. Un vrai régal ! » Librairie Michel (Fontainebleau) « Un cosy crime dans les règles de l'art : léger et sucré ! » Librairie Le Comptoir des mots (Paris) -
Quoi de plus reposant et tranquille qu'une croisière sur le Nil ? Sauf quand on retrouve à bord le corps de Linnet Ridgeway tuée d'une balle dans la tête. Linnet avait tout pour elle, jeunesse, beauté, richesse... tout jusqu'à ce qu'elle perde la vie !
Parmi les passagers, tous sous le choc d'une telle découverte, se trouve Hercule Poirot, le célèbre détective belge. Et voilà que justement il se rappelle avoir entendu un homme dire au sujet de la victime : « Je poserai bien mon pistolet contre sa tempe et j'appuierai sur la gâchette ! » Mais cette déclaration, si elle n'est pas anodine, ne fait pas forcément de vous le coupable idéal.
Traduit de l'anglais par Élise Champon et Robert Nobret -
Turin, fin de l'été 2008. Sur un chantier ferroviaire, les ossements de femmes et d'hommes sont découverts. Douze au total, tous tués de la même façon, d'un coup sur la nuque. Une fosse commune, donc. Du moins, c'est l'idée que s'en fait le commissaire Vincenzo Arcadipane, avant que l'équipe spéciale responsable des crimes liés à la Seconde Guerre mondiale s'empare de l'affaire et le court-circuite. Arcadipane pourrait accepter cette décision venue d'en haut et se concentrer sur la crise existentielle qu'il traverse. Mais tout, dans cette histoire, lui paraît louche, à commencer par ce bouton de jean trouvé sur place, qui ne peut dater de l'époque de la guerre. Aidé d'Isa Mancini, sa jeune collègue mise à pied pour insubordination, et de son ami et mentor Corso Bramard, le commissaire décide de mener une enquête parallèle en creusant et remuant le passé, jusqu'à découvrir l'impensable.
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Corso Bramard est le plus jeune commissaire d'Italie. Un homme aussi insondable que les montagnes piémontaises, et dont les intuitions s'approchent de la clairvoyance. Sa vie se dissout lorsque Automnal, un tueur en série qui entaille le dos de ses victimes avec d'étranges dessins, s'en prend à sa femme et à sa fille.
Vingt ans plus tard, Corso, désormais enseignant, vit dans la campagne turinoise et passe son temps à grimper en montagne, souvent de nuit, dans l'espoir à peine dissimulé de tomber. Pourtant, il reste quelque chose de bien vivant en lui : l'obsession de mettre la main sur son ennemi. Car l'assassin continue à le narguer en lui envoyant par la poste des extraits d'une chanson de Leonard Cohen. Dix-sept lettres en deux décennies.
Mais cette fois, dans la dernière, Automnal commet une petite erreur. Juste de quoi ouvrir la brèche, dans laquelle Bramard va s'engouffrer avec toute la force du désespoir. Dans cette quête épique et absolue, Bramard aura plus que jamais besoin du commissaire Vincenzo Arcadipane, son élève et ami, pour peut-être enfin atteindre sa cible, et trouver la paix.
Il le traque depuis une vie, mais Automnal a toujours eu une longueur d'avance. Jusqu'à aujourd'hui.
Traduit de l'italien par Marianne Faurobert -
Quand Albert, jeune orphelin solitaire, rencontre Solange, fille de tondue abandonnée à elle-même, c'est l'étincelle qui allume la mèche. Seuls contre tous, ils deviennent inséparables, et transforment leur amitié en un amour féroce.
Leur premier crime est un accident.
Le deuxième, un calcul.
Les étés meurtriers se suivent sans se ressembler, sur le rythme mélancolique d'une chanson disco des années 1970. Mais la mèche se consume... et leur drôle de danse ne peut pas durer éternellement.
Un roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti-héros torturés. Ces Papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.
Dans la Sélection du Grand Prix des lectrices de ELLE « Le livre se dévore. Le style est fluide, direct, efficace avec quelques très jolies phrases. » Alexandra Schwartzbrod, Libération « Excellent roman noir au style impeccable, ces «Papillons» de papier nous offrent un autre éclairage sur la psychologie d'Albert et de Solange, en nous invitant dans leurs pensées secrètes. » Paris Match « Une mise en abîme savoureuse. » M le Magazine du Monde « On aime aussi l'idée que le roman écrit dans le cadre de la série se trouve publié aux éditions du Masque, prolongeant ainsi la fiction dans le monde réel. Encore un effet de double fond... » Femme Actuelle « Les Papillons noirs, est aussi une petite pépite qui vous embarque dans la peau de serials killers et qu'on ne peut plus lâcher. » Le Parisien « La fiction déborde la réalité. Une mise en abyme extraordinaire. C'est un sacrément bon livre avec des rebondissements, c'est captivant. Gabriel Katz raconte les combats des femmes. » Olivia de Lamberterie, Télématin « Écrit par Gabriel Katz (mais signé Mody, comme dans la série), ce thriller haletant est si bien ficelé qu'il peut être lu seul, ou en accompagnement des épisodes à streamer d'urgence sur arte. » Clementine Goldszal, Elle « Une mise en abyme déroutante que l'on doit à l'écrivain Gabriel Katz, un tourbillon vertigineux de suspense et d'action. » Télé 7 Jours « Si vous avez manqué la série diffusée sur Arte (portée par Niels Arestrup et Nicolas Duvauchelle) plongez-vous dans le roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti héros torturés. Ces papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter.» Ici Paris -
Tom Jefferson, tueur à gages reconnu aux États-Unis, est contacté par un proche de la CIA et de la mafia pour éliminer Fidel Castro. Un as-sassinat qui arrangerait tout le monde, politiques comme mafieux. Dans le même temps, ces der-niers font pression sur Kennedy pour qu'il aban-donne l'enquête lancée par son gouvernement contre le crime organisé, et s'il refuse, la mafia détient un enregistrement compromettant de Marilyn Monroe et lui. Mais lorsque Tom écoute cette cassette, c'est la voix de sa femme qu'il reconnaît... Quelques jours plus tard, celle-ci est retrouvée morte. Puis Tom disparaît. Alors qu'un vent de panique souffle sur ses commanditaires, la rumeur enfle : et s'il avait décidé de se venger, et d'assassiner Kennedy plutôt que Castro ?
Des États-Unis à La Havane, Philip Kerr nous entraîne avec brio dans les pas d'un tueur à gages sans scrupules, dressant au passage le portrait acéré d'une Amérique divisée, gangrenée par la corruption et l'arrivisme.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Pascal Loubet -
D'abord publié en feuilleton dans le Daily Express, ce roman de 1935 est sans doute l'enquête la plus ardue que Poirot aura eu à démêler. Il est alors à la retraite et ne reprend du service que pour les affaires vraiment intéressantes. Or, cette curieuse lettre signée A.B.C. va le conduire au coeur d'un mystère épineux et le confronter à un meurtrier des plus retors. Une enquête qui s'annonce à sa mesure.
Traduit de l'anglais par Françoise Bouillot -
Le magicien des miroirs
Philipp Vandenberg
- Editions Du Masque
- Labyrinthes
- 6 Octobre 2010
- 9782702435151
Au XVe siècle, Michel Melzer, miroitier à Mayence, cherche fortune à Constantinople en compagnie de sa fille muette. Il est venu y vendre ces miroirs ruineux dans la fabrication desquels il excelle et qui passent à l'époque pour des objets magiques. Là, au carrefour de l'Orient et de l'Occident, il fait par hasard une découverte extraordinaire, celle de l'Art noir - nom que l'on donnera longtemps à l'imprimerie. L'Occident ignore encore cette manière de reproduire l'écriture à l'infini. Les maîtres du monde sont alors partagés entre inquiétude et convoitise. Chacun veut être le seul à posséder l'imprimerie, incomparable instrument de pouvoir par le contrôle des esprits. La fièvre de l'Art noir déclenche alors ambitions, rivalités et meurtres. Melzer, premier maître de la composition en caractères mobiles, se trouve pris dans les filets de leurs intrigues, projeté dans un sillage d'or et de sang. Mais s'il n'était que la proie des politiques ! L'amour d'une belle luthiste va bientôt tourmenter ce magicien malgré lui.Traduit de l'allemand par Gérald Messadié
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Meurtres sur le palatin
Cristina Rodriguez
- Editions Du Masque
- Labyrinthes
- 6 Octobre 2010
- 9782702435137
Une enquête de Kaeso le prétorienSur le perron d'une riche demeure du Palatin proche de celle de l'empereur Tibère, le corps affreusement mutilé d'un jeune homme est retrouvé baignant dans son sang, un denier placé dans la bouche, l'obole rituelle pour payer à Charon son passage dans l'autre monde... Kaeso, le garde prétorien chargé de la sécurité de la famille impériale, se rend immédiatement sur les lieux du crime, accompagné de deux fidèles lieutenants et de Io, son inséparable léopard apprivoisé.
Sur place, il découvre une demeure étonnante couverte de fresques lascives et embaumant les encens les plus rares. Le maître des lieux est un mystérieux personnage qui ne se montre jamais, ne sort qu'en litière fermée et se prétend l'oracle d'Apollon. Agacé par tout ce décorum, Kaeso exige de rencontrer l'homme qui se nomme Apollonius. Quand celui-ci apparaît enfin, Kaeso est tellement subjugué par sa beauté spectaculaire et par son charisme qu'il ne doute pas qu'il deviendra bientôt la coqueluche de toute l'aristocratie romaine. Kaeso pressent qu'il devra mener son enquête au plus vite avant de tomber lui-même dans le piège d'Apollonius.