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«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d'Elena Ferrante, qui se conclut avec L'enfant perdue.
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«Dans ces pages, je réunis des histoires extrêmes de parents et d'enfants. J'en suis à moitié étranger : n'étant pas père, je suis resté nécessairement fils.» Autour de ce sujet très personnel de la filiation, devenu avec le temps un motif récurrent de son oeuvre littéraire, Erri De Luca compose un thème et des variations pleins de finesse. On y croise de jeunes vagabonds napolitains, la fille d'un nazi en cavale, la jeunesse révoltée de Mai 68 ou encore le directeur d'un orphelinat de Varsovie. Erri De Luca mêle dans ces récits l'intime à l'universel, et pose un regard riche et même poétique sur les rapports entre parents et enfants.
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«Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement.» Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d'Elena Ferrante, qui se conclut avec L'enfant perdue.
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L'amie prodigieuse Tome 3 ; celle qui fuit et celle qui reste
Elena Ferrante
- Folio
- Folio
- 25 Janvier 2018
- 9782072693090
«Nous vivons une époque décisive, tout est en train d'exploser. Participe, impose ta présence !» Alors que les événements de 1968 s'annoncent, que les mouvements féministes et protestataires s'organisent, Elena, diplômée de l'École normale supérieure de Pise, se retrouve au premier rang. Elle vient de publier un roman inspiré de ses amours de jeunesse qui rencontre un certain succès tout en faisant scandale. Lila, elle, a quitté son mari Stefano et travaille dur dans une usine où elle subit le harcèlement des hommes et découvre les débuts de la lutte prolétaire. Pour les deux jeunes femmes, comme pour l'Italie, c'est le début d'une période de grands bouleversements. Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est le troisième volume de la saga d'Elena Ferrante qui se conclut avec L'enfant perdue.
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On part en montagne pour éprouver la solitude, pour se sentir minuscule face à l'immensité de la nature. Nombreux sont les imprévus qui peuvent se présenter, d'une rencontre avec un cerf au franchissement d'une forêt déracinée par le vent.Sur un sentier escarpé des Dolomites, un homme chute dans le vide. Derrière lui, un autre homme donne l'alerte. Or, ce ne sont pas des inconnus. Compagnons du même groupe révolutionnaire quarante ans plus tôt, le premier avait livré le second et tous ses anciens camarades à la police. Rencontre improbable, impossible coïncidence surtout, pour le magistrat chargé de l'affaire, qui tente de faire avouer au suspect un meurtre prémédité.Dans un roman d'une grande tension, Erri De Luca reconstitue l'échange entre un jeune juge et un accusé, vieil homme «de la génération la plus poursuivie en justice de l'histoire d'Italie». Mais l'interrogatoire se mue lentement en un dialogue et se dessine alors une riche réflexion sur l'engagement, la justice, l'amitié et la trahison.
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«Comme toujours, Lila s'attribuait le devoir de me planter une aiguille dans le coeur, non pour qu'il s'arrête mais pour qu'il batte plus fort.» Elena, devenue auteure reconnue, vit au gré de ses escapades avec son amant entre Milan, Florence et Naples. Parce qu'elle s'est éloignée du quartier populaire où elle a grandi, Elena redoute les retrouvailles avec son amie d'enfance. Mais depuis quelque temps, Lila insiste pour la voir et lui parler... La saga se conclut en apothéose après avoir embrassé soixante ans d'histoire des deux femmes et de l'Italie, des années 1950 à nos jours. L'enfant perdue est le dernier tome de la saga d'Elena Ferrante. Il succède à L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste.
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Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des oeufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte - succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.
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«Si l'on veut bien regarder la terre, il faut se tenir à la bonne distance.» En 1767, à la suite d'une dispute avec ses parents au sujet d'un plat d'escargots qu'il refuse de manger, le jeune Cosimo Piovasco di Rondò grimpe au chêne du jardin familial et n'en redescendra plus. Sautant de branche en branche et d'arbre en arbre, il s'élance à la découverte du monde : il étudie la philosophie, se passionne pour la politique, rencontre des bandits, connaît les joies et les peines d'amour. Et cela sans jamais reposer un pied sur terre, ni revenir sur sa résolution. Sous les apparences d'un conte philosophique, Italo Calvino rend hommage au siècle des Lumières dans un texte débordant d'humour, d'imagination et d'originalité. Le baron perché est le plus connu des trois volets qui composent le cycle Nos ancêtres - comprenant aussi Le vicomte pourfendu et Le chevalier inexistant.
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«On me mettrait la tête en bas que rien ne sortirait de mes poches, même ma trompette, je l'ai vendue, j'ai tout vendu, quoi, mais cette histoire-là... non, cette histoire-là je ne l'ai pas perdue, elle est toujours là, limpide et inexplicable, comme seule la musique pouvait l'être quand elle était jouée, au beau milieu de l'Océan, par le piano magique de Danny Boodmann T. D. Novecento.» Né lors d'une traversée, Novecento n'a jamais mis le pied à terre. Il passe sa vie sur l'Atlantique les mains posées sur un piano, à composer une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à lui : celle de l'Océan.
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«Deux ans avant qu'il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j'étais très laide.» Giovanna, fille unique d'un couple de professeurs, est une enfant choyée. Mais l'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu'inattendu, Giovanna cherche à en savoir plus sur cette femme. Sa quête la mènera jusqu'aux quartiers pauvres de la ville de Naples, où l'adolescente voit peu à peu se craqueler le vernis du monde des adultes... Par l'autrice de L'amie prodigieuse.
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Alors qu'il se bat contre les Turcs, le vicomte Medardo di Terralba est fendu en deux par un boulet de canon. Seule la moitié droite est retrouvée, soignée et remise sur pied. De retour au château de Terralba, elle se montre vile et cruelle, terrorisant tous les habitants. Quelque temps après, la seconde moitié du vicomte, la gauche, revient sur ses terres, et se révèle aussi bonne et vertueuse que l'autre est méchante. Le curieux face-à-face entre ces deux moitiés du même homme provoque une série de péripéties rocambolesques. Avec un humour inépuisable, Italo Calvino explore la condition de l'homme contemporain et l'état d'incomplétude qui le caractérise. Le vicomte pourfendu est le premier des trois volets qui composent le cycle Nos ancêtres - comprenant aussi Le baron perché et Le chevalier inexistant.
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«Chacun de nous vit avec un ange, c'est ce qu'il dit, et les anges ne voyagent pas, si tu pars, tu le perds, tu dois en rencontrer un autre. Celui qu'il trouve à Naples est un ange lent, il ne vole pas, il va à pied : "Tu ne peux pas t'en aller à Jérusalem", lui dit-il aussitôt. Et que dois-je attendre, demande Rafaniello. "Cher Rav Daniel, lui répond l'ange qui connaît son vrai nom, tu iras à Jérusalem avec tes ailes. Moi je vais à pied même si je suis un ange et toi tu iras jusqu'au mur occidental de la ville sainte avec une paire d'ailes fortes, comme celles du vautour." Et qui me les donnera, insiste Rafaniello. "Tu les as déjà, lui dit celui-ci, elles sont dans l'étui de ta bosse." Rafaniello est triste de ne pas partir, heureux de sa bosse jusqu'ici un sac d'os et de pommes de terre sur le dos, impossible à décharger : ce sont des ailes, ce sont des ailes, me raconte-t-il en baissant de plus en plus la voix et les taches de rousseur remuent autour de ses yeux verts fixés en haut sur la grande fenêtre.»
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Quelque part dans les Alpes italiennes, un chamois domine sa harde depuis des années. D'une taille et d'une puissance exceptionnelles, l'animal pressent pourtant que sa dernière saison en tant que roi est arrivée, sa suprématie est désormais menacée par les plus jeunes. En face de lui, un braconnier revenu vivre en haute montagne, ses espoirs en la Révolution déçus, sait lui aussi que le temps joue contre lui. À soixante ans passés, sa dernière ambition de chasseur sera d'abattre le seul animal qui lui ait toujours échappé malgré son extrême agilité d'alpiniste, ce chamois à l'allure majestueuse. Et puis, face à ces deux forces, il y a la délicatesse tragique d'une paire d'ailes, cette «plume ajoutée au poids des ans». Le poids du papillon, récit insolite d'un duel entre l'homme et l'animal, nous offre une épure poétique d'une très grande beauté. Erri De Luca condense ici sa vision de l'homme et de la nature, nous parle de la montagne, de la solitude et du désir pour affirmer plus que jamais son talent de conteur, hors du temps et indifférent à toutes les modes littéraires.
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Naples et la Campanie sont dominées par la criminalité organisée - la camorra - sur fond de guerre entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogues et déchets toxiques. C'est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l'économie mondialisée. Roberto Saviano, au péril de sa vie, a choisi l'écriture pour mener son combat contre la camorra. Il met au jour les structures économiques et territoriales de cette mafia surpuissante. Publié en 2006, Gomorra a connu un succès phénoménal avec plus de dix millions d'exemplaires vendus dans le monde. Depuis sa parution, Roberto Saviano vit sous protection policière. Son oeuvre a été portée à l'écran par Matteo Garrone et récompensée par le Grand Prix du Festival de Cannes en 2008.
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«Je monte sur la passerelle, je ne pense à personne, je suis la dernière feuille de l'arbre et je me détache sans être poussé. Je ne pense pas à la jeune fille aimée, suivie jusqu'à faire partie de son pays. Maintenant je sais qu'elle est au fond de la mer, jetée au large du haut d'un hélicoptère, les mains attachées. A vécu pour moi, est morte pour offrir des yeux aux poissons.» Le narrateur, Italien émigré en Argentine par amour, retourne ainsi au pays. En Argentine, sa femme a payé de sa vie leur combat contre la dictature militaire. Lui, le rescapé, a appris que la vie d'un homme durait autant que celle de trois chevaux. Il a déjà enterré le premier, en quittant l'Argentine. Il travaille comme jardinier et mène une vie solitaire lorsqu'il rencontre Làila, qui «va avec des hommes pour de l'argent», et dont il tombe amoureux. Il prend alors conscience que sa deuxième vie touche aussi à sa fin, et que le temps des adieux est révolu pour lui. Récit dépouillé à l'extrême, Trois chevaux évoque la dictature argentine, la guerre des Malouines, l'Italie d'aujourd'hui. Puis, à travers une narration à l'émotion toujours maîtrisée, où les gestes les plus simples sont décrits comme des rituels sacrés, et où le passé et le présent sont étroitement imbriqués, pose la question des choix existentiels que nous sommes amenés à faire - partir, rester, tuer, laisser vivre - et interroge la notion de destin.
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Dans un village au pied de la montagne, un homme vit de ce qu'il trouve dans la nature et de petites rénovations de sculptures. De temps à autres, il fait aussi passer la frontière à des réfugiés. Mais bientôt, l'aide qu'il apporte à ces voyageurs d'infortune commence à s'ébruiter, ce qui le pousse à quitter son village pour retrouver l'anonymat et l'humilité dont il est coutumier. Il se voit alors proposer une tâche bien particulière : restaurer une croix de marbre, révéler la « nature » qui se cache sous le pagne du Christ. L'artisan, transcendé par l'oeuvre, s'engage dans une quête d'identification, de compassion, de crainte et de tremblement.
Réflexion sur le sacré et le profane, sur l'art et la miséricorde, La nature exposée est un roman dense et puissant, dans lequel Erri De Luca souligne plus que jamais le besoin universel de solidarité.
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Un été sur la Riviera italienne. Un professeur d'une trentaine d'années rejoint pour les vacances Doro, un ami de jeunesse marié depuis peu. Durant ce séjour ligure où le soleil contraint aux temps longs de l'ennui et de la contemplation, il ne cessera - depuis sa solitude - d'observer le couple se mouvoir. Un bref roman de Cesare Pavese, maître de la littérature italienne et plume inconsolée du Métier de vivre et de Travailler fatigue.
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Nouvelle édition en un volume en 2004
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«La conscience que j'avais de ma condition de femme m'inspirait ainsi un sentiment de faute. C'est avec honte que je découvrais sur mon corps tous les signes qui révélaient cette condition et la rendaient visible à mes propres yeux, mais aussi à ceux des autres.» Rome, années 1930. La jeune Alessandra grandit dans le modèle féminin imposé par la tradition patriarcale, que véhiculent sa mère - pianiste de talent prisonnière de son mariage - et son austère grand-mère. Lorsque éclate la guerre, elle entame des études et rencontre Francesco, un professeur antifasciste. Pensant trouver un homme capable de voir en elle une égale, elle l'épouse. L'espoir d'Alessandra est immense, et sa déception sera à la mesure de ses attentes. Fresque intime d'une grande modernité parue en 1949, Elles résonne comme un cri d'affranchissement du deuxième sexe dans un monde dominé par les hommes.
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«Les villes comme les rêves sont construites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes, leurs perspectives trompeuses, et que chaque chose en cache une autre. - Moi, je n'ai ni désirs, ni peurs, déclara le Khan, et mes rêves sont composés soit par mon esprit soit par le hasard. - Les villes aussi se croient l'oeuvre de l'esprit ou du hasard, mais ni l'un ni l'autre ne suffisent pour faire tenir debout leurs murs.» À travers un dialogue imaginaire entre Marco Polo et l'empereur Kublai Khan, Italo Calvino nous offre un «dernier poème d'amour aux villes» et une subtile réflexion sur le langage, l'utopie et notre monde moderne.
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Au début du XVII? siècle, en Sicile, un prisonnier enchaîné assomme dans un couloir du palais l'Inquisiteur venu l'interroger. Il est jugé, torturé et brûlé vif. Peu à peu, se dégage le visage héroïque du meurtrier épris de liberté, et celui, odieux, de son puissant oppresseur : l'Église. Mêlant humour et érudition ironique, Leonardo Sciascia se livre à une enquête minutieuse à travers les textes et les témoignages de l'époque.
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«Le vieux renard m'avait appris à lire, écrire, et travailler dur. Il m'avait ouvert les yeux sur le monde et sur notre existence, douloureuse et éphémère.» Blessé lors d'un accident en forêt et devenu incapable de rapporter de la nourriture au terrier, Archy, une jeune fouine, est vendu par sa mère à Solomon, un vieux renard prêteur sur gages dont il devient l'esclave puis l'élève. Érudit, Solomon l'initie à la magie de la lecture et de l'écriture, et lui confie le précieux savoir qu'il tient d'une bible dérobée aux hommes : l'existence de Dieu et de la mort. Une découverte dont Archy va mesurer la chance et le poids au fil de ses aventures. Bernardo Zannoni offre un premier roman allégorique fourmillant de rebondissements qui explore la fugacité et la bestialité de nos vies.
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"Ce qui frappe dans ce roman c'est que la recherche formelle d'un roman sur les romans, qui est l'aventure d'un lecteur, se marie avec le plus grand naturel à une véritable histoire d'amour et de destin. Le traducteur est donc sommé de rester sur la crête : respecter les exigences intellectuelles du créateur, mais satisfaire aussi sa soif de récit. De la même manière, le traducteur ne doit pas essayer de gommer la tonalité singulière d'un texte qui marie le naturel et l'étrange, l'intellectuel et le sensible : le mécanique et le vivant.
Mieux - le maximum de sobriété doit faire éclater la plus grande étrangeté et parfois le plus grand comique."
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«Je m'agrippais au tissu de la robe de ma mère, je le serrais dans mes poings. À chaque coup de tonnerre, je plongeais la tête dans le parfum de son aisselle. Et plus le noir se faisait impénétrable, plus elle remplissait d'étoiles, de comètes et de présages ma nuit natale.» Jésus grandit à Nazareth entouré de l'amour de ses parents. Lorsque son père, Joseph, quitte soudainement le foyer, il abandonne sa mère et s'élance à sa recherche. Et quand le jeune fugueur tombe sous le charme d'une mystérieuse saltimbanque, Delia, il décide de rejoindre son cirque itinérant. Dans un périple mouvementé sur les routes de la Judée sous occupation romaine, Jésus découvrira alors le désir, l'amour et l'injustice au sein d'un monde aux lois impitoyables. Dans ce roman porté par le souffle épique de la jeunesse et la quête d'un mystère familial, Giosuè Calaciura imagine le Jésus profondément humain d'avant les Évangiles, joue avec le présage d'une destinée extraordinaire.