Castaneda a fait découvrir au grand public les enseignements des chamans mexicains qui ont pour origine la tradition toltèque, gardienne des connaissances de Quetzacoatl, le serpent à plumes. Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limi-tatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles.
Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif - le « rêve de la planète », basé sur la peur - afin de retrouver la dimension d'amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques.
Les quatre accords proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d'amour. Le monde fascinant de la Connaissance véritable et incarnée est enfin à la portée de chacun.
« Le livre de Don Miguel Ruiz trace un chemin vers l'illumination et la liberté ».
Deepak Chopra, auteur des « Sept lois spirituelles du succès » « Dans la tradition de Castaneda, Ruiz distille la sagesse essentielle des Toltèques, exprimant avec clarté et de façon impeccable ce que signifie vivre comme des guerriers pacifiques dans le monde moderne, pour les hommes comme pour les femmes. » Dan Millman, auteur du « Guerrier Pacifique ».
«Croire en Dieu est pour un homme la décision intellectuelle la plus importante de sa vie. Faire le choix de croire implique donc de le faire en connaissance de cause. Mais est-ce toujours le cas?»Pierre JourdeDes milliards d'hommes croient en un être suprême. Ils adhèrent à des dogmes compliqués. Ils obéissent à des prescriptions qui réglementent leur nourriture, leur habillement, leur sexualité. Pour eux, ce qu'ils croient est absolu. Pourtant, l'existence de cet être n'est pas évidente. Il faut donc supposer que les croyants y ont réfléchi. Ils ont examiné ce qui pouvait prouver l'existence de Dieu, ont confronté ce qu'ils croient à ce que la science nous dit. En fait, on est étonné de constater que ce n'est pas le cas. On croit parce que la majorité des gens, dans son pays, dans son milieu, dans sa famille croient. Mais alors, comment une telle croyance peut-elle prétendre à l'absolu? Est-ce qu'il ne faut pas y regarder de plus près?
L'auteur livre ses réflexions sur la beauté et les questions existentielles ainsi que ses considérations littéraires, esthétiques, poétiques, philosophiques et spirituelles. L'occasion de faire revisiter les moments phares de la culture de l'Orient et de l'Occident.
« Les esprits t'enseigneront », lui avait dit la chamane Enkhetuya au temps de son initiation en Mongolie au début des années 2000. Au cours des deux décennies qui ont suivi l'expérience chamanique s'est muée hors de l'écosystème traditionnel tsaatan en un extraordinaire voyage au coeur de la transe et de son expérimentation scientifique.
Se prêtant à toutes les investigations de l'imagerie cérébrale, impliquant tous les domaines de la recherche en neurosciences mais aussi appliquant la transe à la création artistique et poursuivant ses contacts avec les sociétés traditionnelles qui perpétuent une vision holiste du monde, Corine Sombrun n'a de cesse d'élargir le champ perceptif de la connaissance.
« Ecrire, c'est aller dans ce périmètre où on n'est plus personne », écrivait Marguerite Duras. La transe et son induction par la seule volonté permet d'atteindre ce lieu du possible et de la joie qui peut reconfigurer toute vie. Le potentiel thérapeutique qui en découle est immense et les implications philosophiques dans la connaissance de soi et le rapport au vivant y sont des pistes aussi précieuses que stimulantes.
Kahina Bahloul est la première femme imame en France. Née d'un père kabyle issu d'une famille de marabouts et d'une mère française d'origines juive et catholique, elle a grandi en Algérie où elle a vécu au plus près la montée de l'intégrisme. Spécialiste de la mystique musulmane et plus particulièrement de l'oeuvre d'Ibn 'Arabi, le grand mystique andalou, elle décide de s'engager plus activement à la suite des attentats de 2015.
Revendiquant, sur la base de sources classiques, la légitimité pour une femme d'être imame, de diriger les prières et d'enseigner, elle fonde en 2019 la mosquée Fatima, d'inspiration soufie, ouverte aux femmes voilées ou non, mais aussi aux non-musulmans. À l'image de la reine berbère résistante dont elle a hérité le prénom et le caractère, Kahina Bahloul est aujourd'hui présente sur tous les fronts pour évoquer la possibilité d'un islam moderne et libéral.
Pour la première fois, cette femme de dialogue et de paix nous fait partager sa pensée. C'est l'occasion pour elle d'explorer la diversité et la spiritualité inscrite dans ses origines, de témoigner de son parcours et d'expliquer sa vision d'un islam enfin affranchi des peurs et des scléroses.
Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être.
Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire.
Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet.
Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui.
Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.
Les discours religieux fondamentalistes expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?
Delphine Horvilleur analyse les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme pour proposer une autre interprétation des textes et de la tradition. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domination.
Ainsi montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Ève ou de Noé renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné à approcher l'autre. Comment les hommes endossent, dans la prière et la pratique, les attributs des femmes et du maternel.
L'homme que l'auteur appelle Socrate a réellement existé.
Agé de presque cent ans, Socrate révèle une formidable jeunesse d'esprit et un humour décapant. A son contact, Dan, un sportif de haut niveau en mal de vivre, voit ses croyances complètement bouleversées. Guidé par le vieux sorcier excentrique, Dan triomphe peu à peu de ses peurs et de ses illusions pour vivre comme un amoureux et un guerrier... pacifique.
Kahina Bahloul est une islamologue franco-algérienne. Première femme à se déclarer imam en France, elle est la co-fondatrice du projet d'association cultuelle La Mosquée Fatima, qui promeut un islam libéral.
Floriane Chinsky est une femme rabbin française. Elle fut tour à tour rabbine en Israël puis en Belgique et enfin en France. Elle participe au dialogue interconvictionnel.
Emmanuelle Seyboldt, née Carrière, est une pasteure française, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
« Il n'y a plus personne, pas même moi, puisque je ne peux me lever, qui aille visiter, le long de la rue du Repos, le petit cimetière juif où mon grand-père, suivant le rite qu'il n'avait jamais compris, allait tous les ans poser un caillou sur la tombe de ses parents. » Tout le monde cite cette phrase de Proust, comme si elle donnait le fin mot de son rapport au judaïsme. Mais personne ne sait d'où elle vient. Madame Proust, née Jeanne Weil, ne s'était pas convertie : « Si je suis catholique comme mon père et mon frère, par contre, ma mère est juive », rappelait Proust à Robert de Montesquiou durant l'affaire Dreyfus.
Certains voient dans cet aveu de la distance, voire de la honte de soi comme Juif, de même qu'ils soupçonnent d'antisémitisme les descriptions de Swann, Bloch ou Rachel dans la Recherche. Or il parut d'abord en anglais dans un hebdomadaire sioniste, The Jewish Chronicle, dans un hommage d'André Spire après la mort de Proust.
D'où une enquête de deux côtés.
D'une part dans la communauté juive. Comment Proust fut-il lu durant les années 1920 et 1930, dans la presse consistoriale, qui n'avait que faire de son roman, et par les jeunes sionistes, qui firent de lui un héros de la « Renaissance juive » ?
D'autre part au Père-Lachaise, dans le caveau de Baruch Weil, l'arrière-grand-père de Proust, et auprès de sa descendance, dont Nathé Weil, le grand-père de Proust, et de nombreux oncles et tantes, cousins et cousines inconnus, huissier franc-maçon, colons en Algérie, ingénieur bibliophile, compositeur fou...
Les deux fils se nouent et les côtés se rencontrent. Le destinataire de la fameuse phrase était Daniel Halévy, camarade du lycée Condorcet, et le manuscrit de la nécrologie d'André Spire est retrouvé. Le côté juif de Proust n'aurait-il plus de secret ?
A. C.
Les Califes maudits est un cycle de cinq récits historiques qui reconstituent les règnes des quatre successeurs du Prophète Muhammad. Qualifiés de califes « bien guidés » par la tradition apologétique, ils n'ont cessé en réalité de s'entredéchirer, et ont tous connu une mort violente. Le premier volume, La Déchirure, publié au printemps dernier, nous faisait revivre comme une tragédie grecque la confrontation acharnée des prétendants au califat, et la malédiction proférée contre eux par Fatima, la fille du Prophète, dépossédée de son héritage. Ce deuxième volume nous entraîne, après le coup d'Etat d'Abou Bakr, dans ce que l'on a appelé les « guerres d'apostasie », la religion étant alors instrumentalisée dans les luttes meurtrières pour le pouvoir. C'est un baptême de sang que va connaître le Califat : les musulmans vont s'entretuer par milliers, dans une violence fondatrice dont les répliques se ressentent jusqu'à aujourd'hui...
« Les crues meurtrières succèdent aux brasiers, les glaciers fondent et font s'ébouler les montagnes, les rendements agricoles chutent, les territoires côtiers sont engloutis, des pays entiers deviennent des déserts, des tensions font craindre les conflits les plus impitoyables. Le monde est devenu imprévisible et inquiétant.
Je n'attends évidemment pas de Dieu de solutions magiques. Pour autant, la foi chrétienne ne nous laisse pas tout à fait démunis face à ces catastrophes accumulées : elle propose au contraire des ressources certainement sous-estimées.
La Bible a ainsi développé un genre littéraire précisément pour les temps de crise, le genre «apocalyptique». Le mot peut faire peur, et les textes apocalyptiques plus encore. Si pourtant ils sont une lecture pour temps de crise, alors peut-être est-il plus que jamais le temps de les lire. » A. C.
L'imaginaire musulman, en particulier salafiste, a tendance à présenter le règne des quatre premiers successeurs de Muhammad, celui des « califes bien guidés », comme un temps idyllique. Or les textes les plus anciens révèlent une toute autre réalité : celle d'une déchirure précoce avant même que le Prophète soit porté en terre. Ses plus proches Compagnons rivalisèrent alors de trahisons, de pactes secrets, de corruption et de menaces de mort pour s'emparer du pouvoir. Voici l'histoire stupéfiante des Califes maudits, dont ce premier volume révèle les enjeux et les acteurs.Fidèle à la méthode déployée dans Les Derniers Jours de Muhammad, Hela Ouardi est allée fouiller dans les replis des sources les plus classiques - mais en réalité très peu consultées - pour reconstituer cette histoire secrète. Les protagonistes sont tous des figures majeures de l'islam naissant : Abû Bakr, le plus proche Compagnon, 'Umar, son second impétueux et violent, 'Alî, le gendre bien-aimé, Fâtima, la fille chérie au destin funeste, qui lancera une terrible malédiction à ses spoliateurs, les futurs premiers califes. Entre tous ces personnages hauts en couleur se noue une véritable tragédie grecque aux conséquences durables. Car au-delà des querelles de personnes, c'est bien le destin de l'islam et, par conséquent, du monde entier qui se joue.
Anne Roumanoff « Après la mort de mon père, j'ai senti comme une puissance protectrice. Une force que je n'avais pas avant ». Pascal Légitimus : « Je pense que tout est là, dans une autre dimension. Raison pour laquelle des mediums se connectent et récupèrent des informations ».
Mireille Dumas : « Je crois vraiment aux puissances de l'esprit ». « Nous faisons partie de l'univers. Nous sommes connectés à tout ».
Sandrine Chopin est allée à la rencontre de onze célébrités : artistes, sportifs, comédiens qui ont été amenés à envisager un ailleurs, un monde plus vaste qui nous dépasse. On y découvre leurs facettes les plus secrètes, leurs expériences parfois dérourantes. Ils nous parlent d'intuitions, vibrations, rêves prémonitoires, synchronicités, rencontres providentielles, vie après la mort, expérience de mort imminente, médiumnité, contacts avec l'au-delà...
Jean est le plus célèbre des apôtres et, au cours des siècles, a inspiré ou retenu l'attention des historiens, des exégètes, des théologiens, des orateurs sacrés, voire des artistes ou des écrivains. Mais cet intérêt constant, resté vivace jusqu'à aujourd'hui, interroge sur sa personne même. A-t-il seulement existé ? Quelle était sa relation réelle avec Jésus ? S'agit-il du fils du pécheur Zébédée, comme l'a longtemps affirmé la tradition chrétienne aussi bien chez les catholiques que chez les orthodoxes ou les protestants ? Ou bien est-il un autre Jean, donc un homonyme, personnage mystérieux qui aurait été non l'un des douze apôtres, mais un simple disciple, à la fois le plus profond, le plus cultivé, le plus inspiré des quatre évangélistes, et peut-être aussi le plus ambitieux, le plus intrigant ? Pour répondre à cette question complexe, Bernard Quilliet - historien, latiniste et helléniste - distingue les récits d'apparence légendaire des faits historiques, et propose plusieurs interprétations. Avec une question en tête : quelle a été l'influence de Jean l'Évangéliste sur les destinées du christianisme et la prégnance de son image dans la pensée, la sensibilité et l'imagination du monde occidental ?
Dans ce volume, le plus grand texte sacré de l'hindouisme, La Bhagavad-Gîtâ, nous est présenté par le grand Shrî Aurobindo.
La Gîtâ est considérée par les hindous de toutes sectes et de toutes castes comme enfermant en ses sept cents versets la totalité de la vision accumulée par les sages au cours de nombreux millénaires. De puissants penseurs occidentaux n'ont pas hésité à le proclamer «le plus grand livre qui soit sorti de la main de l'homme». Plus de cent traductions en ont été publiées. Et de nos jours encore, comme depuis plus de vingt siècles, nul réformateur, nul innovateur en Inde ne saurait se faire écouter s'il ne peut démontrer de manière plausible que ses doctrines sont conformes à une interprétation de la Gîtâ.
Le fait que Shrî Aurobindo ait été élevé en Occident et se soit nourri des auteurs grecs, latins, français, allemands, italiens et anglais, avant même de connaître ceux de son propre pays, lui conférait le rare privilège de pouvoir exprimer la sagesse hindoue en des termes et selon des modes de pensée qui nous soient accessibles.
En quoi consiste exactement le bouddhismeoe Pourquoi fait-il aujourd'hui tant d'adeptes en Occident ? Comment expliquer le succès d'une forme de sagesse à la fois si ancienne et si nouvelle ? Pour répondre à ces questions, voici un livre issu de circonstances tout à fait exceptionnelles dans l'histoire des hommes et des idées. Né en 1946, Matthieu Ricard, docteur en biologie, s'installe définitivement en Asie et devient moine tibétain auprès de son maître le Dalaï-Lama. Tout semble désormais l'opposer intellectuellement à son père, Jean-François Revel, philosophe agnostique déclaré. Mais les deux hommes n'ont jamais cessé de se voir et, en 1996, dans la solitude du Népal, ils décident de confronter leurs interrogations et leurs curiosités réciproques au cours d'entretiens spontanés d'une lumineuse intelligence.
Où va l'Église orthodoxe russe, dont les prises de position alignées sur celle de Vladimir Poutine lors de la guerre russo-ukrainienne interrogent ? Alors que les commémorations du millénaire de la christianisation de la Russie en 1988 apparaissaient comme le signe d'une libéralisation politique et d'une ouverture à l'Ouest, la hiérarchie de l'Église orthodoxe russe contribue aujourd'hui à opposer la Russie à l'Occident.
Comment expliquer ce basculement ? Les propos du patriarche Cyrille parlant d'une guerre à signification « métaphysique », en désignant l'homosexualité comme signe de l'antagonisme, ont étonné et choqué l'opinion publique occidentale.
L'objectif de cet ouvrage est de montrer pourquoi et comment l'Église soutient l'État russe en fabriquant une tradition anti-occidentale allant jusqu'à justifier la guerre. En revenant sur l'histoire des dernières décennies, Kathy Rousselet éclaire les liens de l'orthodoxie avec le pouvoir de Vladimir Poutine.
La femme moderne initiée à la sagesse antique du cycle menstruel Le cycle menstruel était pour nos ancêtres la source de puissantes énergies créatrices, spirituelles, sexuelles, émotionnelles, mentales et physiques.
Il offrait à la femme la capacité de se régénérer chaque mois, de révéler et créer le monde autour d'elle, de communier avec la terre et avec sa famille, et de faire preuve d'une sagesse et d'une inspiration profondes. Nous avons aujourd'hui encore accès à cet enseignement féminin antique au travers de la mythologie et des contes pour enfants.
En associant aux récits et contes traditionnels des outils et des exercices pratiques (dont le "cadran lunaire"), Miranda Gray initie la femme moderne à sa nature cyclique et lui donne ainsi les moyens de vivre pleinement une existence passionnée et créative.
Pascal Ory s'interroge en historien sur les origines et la persistance de l'antisémitisme, dans un essai utile et percutant appelé à faire débat face à la montée de l'islamo-gauchisme.
C'est une tragédie en trois actes, avec un prologue.
Le prologue se situe en des temps très lointains, avant l'ère chrétienne. Le peuple juif, contrairement à une version très répandue (on appelle ça la Bible), n'y fait pas l'objet d'une attention particulière.
Acte 1 : Si le monothéisme juif n'était pas un problème pour les polythéistes, le judaïsme, lui, est un problème pour les chrétiens - donc, dans la foulée, pour les musulmans - : le peuple élu refuse obstinément de reconnaître ici son sauveur, là son prophète. Mauvais exemple.
Acte 2 : Lorsque l'Occident va commencer à s'éloigner de l'hégémonie chrétienne, cela fait déjà mille cinq cents ans qu'il y a une supposée « question juive ». Ça laisse des traces, que le monde moderne ne pourra jamais effacer, surtout quand une certaine science invente la « race », quand un certain athéisme invente l'« antisémitisme ».
Acte 3 : À peine, avec la défaite d'Hitler, cette haine-là a-t-elle été anéantie que la naissance de l'État d'Israël en allume une troisième, « antisioniste », géopolitique, qu'on peut instrumentaliser à loisir, et qui n'a aucune (dé)raison de s'éteindre.
Et voilà pourquoi la judéophobie ne remonte pas à la nuit des temps, mais prend date pour être éternelle.
Les chants bibliques de David et Salomon qui constituent les prières à la fois de la Synagogue et de l'Église par le grand exégète du Collège de France.
Les Psaumes ont permis tout au long des siècles aux croyants juifs et chrétiens d'exprimer leurs joies, leur louange, mais aussi leurs angoisses, voire leur désarroi. Par leur langage poétique et symbolique, ils peuvent constamment être repris, actualisés. Pour celles et ceux qui restent sans voix, qui ne trouvent pas les paroles capables de traduire leur bonheur ou leur détresse, les Psaumes se font leur porte-parole. Ils nous permettent d'exprimer ce qui nous préoccupe et ce qui est souvent si difficile à communiquer à nos proches, mais aussi à Dieu.
Dans la Bible, des Psaumes de confiance alternent avec des Psaumes de complainte. Confiance et lamentation seraient-elles deux attitudes opposées ?
Pas forcément. La vraie confiance ne peut se dire que lorsque l'expérience de la souffrance et de l'abandon n'a pas été censurée, mais a pu s'énoncer, se crier tout en impliquant Dieu. Et cette implication de Dieu peut même frôler le blasphème, car le Dieu biblique supporte qu'on lui dise tout. La violence n'est pas absente des Psaumes. Ils nous offrent ainsi la possibilité de porter tout ce qui bouillonne en nous devant Dieu.
Qui est ce meneur d'hommes devant lequel Iohanan, un garçon de Jérusalem, s'enfuit un soir, dans la vallée du Cédron? Pourquoi faut-il trente années d'un périple sans concession à Iohanan qui reçoit le nom romain de Marc pour sonder cette énigme? Comment, parvenu à Rome, écrit-il la vie de cet homme mystérieux et compose-t-il le premier des quatre évangiles? Où Marc peut-il s'en retourner si ce n'est dans la ville de son coeur, la splendide Alexandrie, là où, par sa fougue et par son cran, il restera à jamais l'évangéliste au lion?
C'est en conteur, fort de l'immense succès de ses podcasts sur les débuts du christianisme, que Jean-Philippe Fabre nous relate cette aventure épique qui court sur le Ier siècle à travers la Méditerranée. C'est en historien qu'il nous dévoile, par-delà les mystères d'une destinée humaine, les secrets de l'Empire romain ainsi que les arcanes de l'Église primitive.
C'est en écrivain qu'il nous entraîne dans ce récit palpitant et nous donne à vivre, en prise avec les éternelles passions humaines, un périple initiatique se muant en mission d'annonce universelle.
Un roman vrai, une plongée captivante dans le grand passé, une exploration prodigieuse au coeur de la rédaction du premier récit chrétien.
Le premier oracle de Lili Barbery-Coulon dédié aux mantras.
Le coffret de qualité contient :54 cartes illustrées par l'artiste Bastien Coulon, comportant chacune un mantra.1 livre de 128 pages pour apprendre les tirages + comprendre la signification des cartes + proposer une idée de pratique et une suggestion musicale pour accompagner sa méditation.
Chaque carte tirée offre une direction, une réponse ou une piste à creuser. On peut aussi se servir du jeu pour trouver la méditation idéale pour sa pratique personnelle.