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«Ce livre est a` la fois une danse, un chant et un e´clat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera a` jamais, celle de la Petite Indienne.» La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, ne´e dans une baignoire, sixie`me de huit enfants. Sa famille vit en marge de la socie´te´ car, si sa me`re est blanche, son pe`re est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, apre`s des anne´es d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses fre`res et soeurs, Betty grandit berce´e par la magie imme´moriale des histoires de son pe`re. Mais les plus noirs secrets de la famille se de´voilent peu a` peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'e´criture : elle confie sa douleur a` des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des anne´es. Pour qu'un jour, toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin re´ve´ler.
Betty raconte les myste`res de l'enfance et la perte de l'innocence. A` travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir re´parateur des mots et donne naissance a` une he´roi¨ne universelle.
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Bande dessinée 1964-2024 : Catalogue de l'exposition
Thierry Greonsteen, Lucas Hureau, Anne Lemonnier, Emmanuelle Payen
- Centre Pompidou
- Catalogues Expositions Eco
- 22 Mai 2024
- 9782844269829
Véritable traversée de l'histoire moderne et contemporaine de la BD, l'exposition « Bande dessinée (1964-2024) », présentée au niveau 6, met en dialogue pour la première fois en France ses trois principaux foyers d'expression : la création européenne, les mangas asiatiques et les comics américains. En douze thématiques et par un jeu d'échos inattendus entre les auteurs, elle convoque les imaginaires de la bande dessinée, les émotions qu'elle suscite, ainsi que la diversité des techniques employées. L'aventure, le rêve, le rire, la science-fiction, l'architecture ou encore le récit intime sont autant de thématiques explorées. Parmi la centaine de personnalités incontournables rassemblées, une attention particulière est accordée aux femmes. Le catalogue s'attache à reproduire des planches originales, des dessins de couverture, des carnets, ainsi que des éléments de documentation, mettant en valeur la beauté du trait et la variété des techniques employées, au plus près du processus créatif. L'ensemble des textes est pensé pour offrir une approche accessible et ambitieuse sur un sujet aussi vaste et passionnant que le 9e art. Parmi eux, on peut noter notamment un entretien de Joe Sacco avec le critique Paul Gravett, ainsi qu'un essai de Tristan Garcia : « Bande dessinée et littérature : des sisters arts ».
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Juin 1942. Jean Genet est incarcéré à la prison de Fresnes, condamné à huit mois de réclusion pour vol de livres. À trente et un ans, le détenu n'a encore rien publié ; mais la cellule est un lieu propice à l'éclosion de son talent littéraire. Il y écrit son premier roman, Notre-Dame-des-Fleurs, et le long poème Le Condamné à mort. L'attrait du théâtre se fait déjà sentir, comme en témoigne Héliogabale, ce drame à l'antique dont un manuscrit a été enfin retrouvé à la Houghton Library. L'existence de cette pièce était attestée, Genet l'ayant fait lire à quelques proches et ayant exprimé le souhait qu'elle soit publiée et créée - avec Jean Marais dans le rôle-titre. Rien de cela n'eut lieu et l'écrivain n'y revint plus. Voilà donc, plus de quatre-vingts ans plus tard, la mise en scène des dernières heures d'Héliogabale, jeune prince romain assassiné, telles que Genet les a rêvées et méditées. Au travers de cette figure solaire, hautement transgressive et sacrificielle, à laquelle Antonin Artaud avait consacré un essai flamboyant en 1934, Genet aborde les thèmes qui lui sont chers, dans les règles de l'art mais en laissant affleurer un lyrisme bien tenu : le travestissement et l'homosexualité, la sainteté par la déchéance, la beauté par l'abjection. Un envers du monde social où l'auteur, apprenti dramaturge, entend déjà trouver ses vérités, situer son oeuvre à venir et inventer sa propre légende.
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Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
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La référence sur l'histoire de l'art dans un nouveau format de poche, avec une nouvelle préface de la petite-fille de l'auteur.
Histoire de l'art est un best-seller dans le monde entier depuis plus de soixante-dix ans. Attirés par la simplicité et la clarté de son propos, les lecteurs de tous âges et de tous horizons ont trouvé dans le professeur Gombrich un maître qui allie savoir, sagesse et un don pour transmettre sa passion pour le sujet. Remis au goût du jour, avec une nouvelle couverture et une préface de Leonie, la petite-fille du professeur Gombrich, ce format de poche confirme le succès de cette oeuvre classique auprès des amateurs d'art et va devenir un ouvrage de référence pour les générations futures. -
Paris 1874 : inventer l'Impressionnisme
Anne Robbins, Sylvie Patry,
- Reunion Des Musees Nationaux
- 20 Mars 2024
- 9782711880164
Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvre à Paris la première exposition impressionniste.
Pour célébrer cet anniversaire, le musée d'Orsay présente quelque 130 oeuvres, et porte
un regard neuf sur cette date-clé, considérée comme le coup d'envoi des avant-gardes.
« Affamés d'indépendance », Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore
Cézanne ont décidé de s'affranchir des règles en organisant leur propre exposition,
en dehors des voies officielles : l'impressionnisme est né. Que s'est-il passé exactement
en ce printemps 1874 à Paris, et quel sens donner aujourd'hui à une exposition devenue
mythique ? « Paris 1874. L'instant impressionniste » propose de retracer l'avènement d'un
mouvement artistique surgi dans un monde en pleine mutation
« Paris 1874 » fait le point sur les circonstances ayant mené ces 31 artistes à se réunir pour
exposer ensemble leurs oeuvres. Le climat de la période est celui d'un après-guerre,
faisant suite à deux conflits : la Guerre franco-allemande de 1870, puis une violente guerre
civile. Dans ce contexte de crise les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles
directions. Un petit « clan des révoltés » peint des scènes de la vie moderne, ou des
paysages aux tons clairs et à la touche enlevée, croqués en plein air. Comme le note
un observateur, « ce qu'ils semblent rechercher avant tout, c'est l'impression ».
Une sélection d'oeuvres ayant figuré à l'exposition impressionniste de 1874 est mise en
perspective avec des tableaux et sculptures montrés au même moment au Salon officiel.
Cette confrontation inédite permet de restituer le choc visuel des oeuvres alors exposées
par les impressionnistes, mais aussi de le nuancer, par des parallèles et recoupements
inattendus entre la première exposition impressionniste et le Salon. Elle montre ainsi les
contradictions et l'infinie richesse de la création contemporaine en ce printemps 1874,
tout en soulignant la modernité radicale de l'art de ces jeunes artistes. -
Les femmes musiciennes sont dangereuses
Annie Coste
- Flammarion
- Les Femmes Qui...
- 11 Octobre 2023
- 9782080429377
Comment expliquer la relation paradoxale que la musique entretient avec les femmes ? On la dit d'essence féminine, pourtant, la création musicale demeure le domaine artistique et culturel où les femmes sont les moins nombreuses, réduites à des poupées de sons instrumentalisées et sexualisées. Les femmes dans la musique se sont heurtées à une pléïade d'obstacles, à la fois réels et symboliques. Pourtant, beaucoup ont réussi à les surmonter pour parvenir à un haut niveau de création et d'innovation, telles Kassia, Maddalena Casulana, Marie Jaëll, Ethel Barns ou encore Sister Rosetta Tharpe, Nina Simone, Amy Winehouse, Lady Gaga... Traversant les siècles et les genres musicaux, en portant un autre regard sur l'histoire des musiques savantes et populaires, cet ouvrage remet au premier plan les musiciennes et leurs oeuvres restées trop souvent invisibles et inaudibles.
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Une courte nouvelle de Tchekhov nous montre deux gendarmes en compagnie d'un vagabond qu'ils mènent en prison. En écoutant celui-ci raconter ses rêves de liberté, les gendarmes tendent leur esprit pour se représenter la « distance effrayante qui les sépare du pays de la liberté ». Ce livre envisage l'oeuvre tout entière du narrateur Tchekhov comme une tension pour prendre la mesure de cette distance : pour montrer combien la vie que ses contemporains mènent est éloignée de la liberté mais aussi pour l'imposer comme le point focal qui commande de changer cette vie et ne se laisse pas oublier. De là le rapport très particulier qui s'établit entre le choix de ses sujets, la manière dont il les traite et les effets qu'il en attend. Tchekhov ne montre pas des hommes écrasés par les forces de l'exploitation et de la répression mais des hommes chez qui la servitude est une manière d'être, un cours normal du temps et des choses qu'ils n'osent pas interrompre. Il ne procède pas par tableaux d'ensemble destinés à montrer les maux d'une société que des réformateurs auraient pour tâche de guérir. Ses récits ne partent pas d'une situation originelle dont ils développeraient les conséquences jusqu'à leur conclusion nécessaire. Ils commencent par le milieu en se concentrant sur des moments privilégiés où des personnages quelconques - riches ou pauvres, gendarmes ou voleurs, professeurs ou illettrés... - se trouvent invités à franchir un pas devant lequel ils se dérobent le plus souvent. Les cinq premiers chapitres du livre dessinent la dramaturgie de la servitude et de l'appel typique du récit tchekhovien. Les quatre derniers analysent le mode d'adresse et la poétique qui y répondent. Tchekhov s'adresse aux semblables de ses personnages mais non pas pour leur faire prendre conscience des causes globales de leur situation. Il n'y a pas d'autre raison à la servitude que la servitude elle-même qui reproduit sans cesse les manières, les affects et les pensées qui la perpétuent en retour. Pour briser le cercle, pour former des hommes capables de transformer en réalité l'appel de la vie nouvelle, il faut d'abord changer les manières de sentir. C'est à cette révolution des affects que s'emploie l'écrivain. Pour cela il lui faut raconter et moduler autrement le malheur en mêlant ses accents à ceux de l'appel lointain. Il lui faut constituer un enchaînement mélodique qui s'oppose au ronronnement de la servitude et s'enfonce plus profondément que lui dans l'expérience sensible des humains. Le récit adressé à ces hommes et femmes qui vivent mal et ont toujours le pouvoir de vivre mieux doit être semblable au chant rauque et pourtant consolateur du butor invisible dans les marais : il doit leur faire sentir leur malheur d'une manière plus heureuse, donc plus libre, en les faisant pleurer deux fois : non pas seulement par la honte ressentie mais aussi par la consolation qui lui est apportée.
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Les mémoires de Jacques Dutronc.
La guerre et la nuit ne vont pas ensemble. Je déconseille de naître la nuit, en pleine guerre, par exemple. Ça m'est arrivé : c'est une mauvaise idée. C'était en 1943, le 28 avril. Courir dans Paris en bravant le couvre-feu, sans laissez-passer, ça aussi, je le déconseille. Mais mon père n'avait pas le choix : Madeleine, sa femme, était sur le point de m'infliger la vie. Il a filé demander de l'aide au commissariat le plus proche : il est tombé sur la Kommandantur, le seul bâtiment éclairé. Là, on lui a indiqué le poste de police, qui a envoyé une estafette. J'ai donc été à deux doigts de naître dans un panier à salade. Finalement, j'ai attendu d'être à la clinique, près de la porte de Champerret, pour pousser mon premier cri. Il était 5 h 20 du matin.
Je n'étais pas le premier enfant du couple : mon frère Philippe m'avait précédé dans cet emploi. Je n'étais pas non plus le premier Jacques Dutronc : on m'a donné le prénom d'un de mes oncles, mort au champ d'honneur, le 7 juin 1940. Avant de naître, j'avais donc déjà ma tombe au Père-Lachaise. J'avais pris de l'avance.
La Trinité, Johnny Hallyday, Les Play-Boys, les premiers galas, Jacques Lanzmann, Serge Gainsbourg, les escapades marocaines, Maurice Pialat, Claude Sautet, Jean-Luc Godard, Merde in France, les cigares, l'alcool, la Corse... À sa façon inimitable, Jacques Dutronc se souvient et raconte. -
De 1970 à 1987, Gilles Deleuze a donné un cours hebdomadaire à l'université expérimentale de Vincennes, puis de Saint-Denis à partir de 1980. Les huit séances de 1981 retranscrites et annotées dans le présent volume sont entièrement consacrées à la question de la peinture.
Quel rapport la peinture entretient-elle avec la catastrophe, avec le chaos ? Comment conjurer la grisaille et aborder la couleur ? Qu'est-ce qu'une ligne sans contour ? Qu'est-ce qu'un plan, un espace optique pur, un régime de couleur ?...
Cézanne, Van Gogh, Michel-Ange, Turner, Klee, Pollock, Mondrian, Bacon, Delacroix, Gauguin ou le Caravage sont pour Deleuze l'occasion de convoquer des concepts philosophiques importants : diagramme, code, digital et analogique, modulation. Avec ses étudiants, il renouvelle ces concepts qui bouleversent notre compréhension de l'activité créatrice des peintres. Concrète et joyeuse, la pensée de Deleuze est ici saisie au plus près de son mouvement propre. -
Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qui ont fait le succès d'On n'y voit rien, Daniel Arasse invite son lecteur à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure.
Évoquant de grandes problématiques - la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition - mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec perspicacité et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets - La Madone Sixtine de Raphaël, La Joconde, la Chambre des époux, de Mantegna, Le Verrou de Fragonard... - avant de conclure sur quelques aspects de l'art contemporain.
Le lecteur retrouvera le goût de mieux voir de grands épisodes de la peinture, grâce à une approche sensible et ouverte. Toujours il sera surpris, réveillé, entraîné dans un véritable enchantement d'intelligence et d'humour.
Ce livre est la transcription de vingt-cinq émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003.
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Le génie et les ténèbres : Léonard de Vinci et Michel-Ange
Roberto Mercadini
- Pocket Documents Et Essais
- 4 Avril 2024
- 9782266338547
Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière.
Ils sont les deux phares, aveuglants, de l'Italie renaissante.
Deux rivaux légendaires, dans un monde qu'ils redessinent à leur idée.
Michel-Ange et Léonard...
Léonard et Michel-Ange...
L'un est un perfectionniste acharné, dont la rigueur et la piété confinent à la rudesse.
L'autre un hédoniste touche-à-tout, aussi léger qu'insaisissable.
Aussi dissemblables l'un de l'autre qu'à nul autre pareil, ils se disputent alors le titre de " génie " des temps. Mais dans le duel qu'ils se livrent, qui est la lumière ? Qui, l'ombre ? Portraits croisés en clair-obscur... -
Façonné par son activisme militant et son mode de vie nomade qui la mène de son Italie natale à la Russie, le parcours incandescent de Tina Modotti (1896-1942) suscite la fascination. Essentiellement produite entre 1923 et 1930, son oeuvre frappe par son caractère fulgurant, de la photographie d'art de ses débuts à une approche plus personnelle tournée vers la dénonciation des conditions de vie des défavorisés. C'est au sein du Mexique postrévolutionnaire que se forgent tant sa conscience politique que le style particulier, à la fois sensible et critique, avec lequel elle saisit sur le vif les mouvements sociaux et les inégalités sans jamais négliger la qualité de la photographie. Ses images fortes, parfois teintées de propagande, de la précarité des travailleurs, des symboles de l'émancipation de la classe ouvrière, de la misère des zones urbaines, ainsi que des femmes et de leur rôle au sein de la communauté, en font l'instigatrice du photojournalisme dans le pays. Croisant l'analyse du travail de Tina Modotti avec les mouvements historiques qu'elle a traversés et l'étude de la diffusion de ses tirages dans les revues illustrées de l'époque, cet ouvrage entend rompre avec le récit romancé que certaines biographies ont véhiculé à son sujet pour révéler le regard précurseur dont est dotée cette citoyenne du monde engagée dans les luttes de son temps.
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« Il faut toujours une séparation d'avec les autres gens autour de la personne qui écrit les livres. C'est une solitude essentielle. C'est la solitude de l'auteur, celle de l'écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c'était ce silence autour de soi. Et pratiquemment à chaque pas que l'on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu'elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour. Cette solitude réelle du corps devient celle, inviolable, de l'écrit. »
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Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table. Menant de front plusieurs toiles, Staël travaille de longs mois, avant de condenser ses recherches dans un ou plusieurs tableaux-manifestes. Dans cette démarche expérimentale, le dessin joue un rôle prépondérant, tout comme la volonté d'explorer de nouveaux formats, médiums et outils. Depuis ses toiles sombres et matiérées des années 1940 jusqu'à ses tableaux lumineux peints avant sa mort prématurée en 1955, l'oeuvre de Staël bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, dans la poursuite passionnée d'un art toujours plus dense et plus concis. Grâce une sélection d'oeuvres célèbres ou méconnues, cet ouvrage permet de prendre la mesure d'une quête picturale d'une rare intensité.
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Sprint pour la dernière table en terrasse d'un café, ascension du bâtiment B, but dans le miroir du salon, match d'escrime sur les quais ou grand plongeon dans le métro : qui a dit que la vie urbaine était de tout repos ?
Les artistes du collectif The Parisianer transforment les petits moments du quotidien en grands exploits sportifs et proposent 43 illustrations inédites célébrant les valeurs universelles du sport.
À vos marques, prêts... partez ! -
« Léaud ne tient pas en place. Quand ce ne sont pas les doigts, les mains, les bras ou le corps entier qui bougent, ce sont les yeux qui regardent à droite à gauche, comme essentiellement indisciplinés. Résultat : une image dynamisée et un réjouissant climat de liberté, mais aussi le spectacle d'un personnage/acteur livré à lui-même, sans amarres, courant en permanence le risque d'une sorte de perdition. De là que malgré la vitalité physique et verbale, malgré la malice, la gouaille, le rire (souvent contenu), le sourire (éclatant, juvénile jusque dans le visage devenu vieux), on ressente chez Léaud un fond de détresse. »
Parmi les cinquante-quatre textes du cinéma de Léaud, dix-huit analysent le jeu de l'acteur, vingt-sept textes évoquent chacun un film (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, La Maman et la Putain, etc.), plus précisément une séquence dans le film, choisie parce que Léaud, révélé par François Truffaut, y est exemplairement lui-même, et neuf textes décrivent chacun un souvenir personnel dans la vie de l'auteur, un moment vécu dans la réelle compagnie de Jean-Pierre Léaud. Des Quatre Cents Coups (1959) à La Mort de Louis XlV (2015), les films évoqués se succèdent dans l'ordre chronologique, de même que les souvenirs. Ce parti-pris présente l'avantage d'une mise en perspective simple et claire : l'intemporalité des textes d'analyse traduit la permanence des oeuvres ; la chronologie, dans les deux autres types de textes, donne à ressentir le défilement des années et le vieillissement des individus - en particulier l'individu Léaud, bien sûr. -
Le Fonds Jeanne Moreau pour le théâtre, le cinéma et l'enfance, créé en 2017 après le décès de l'actrice, a ouvert ses archives et rendu possible la publication de cet ensemble de textes inédits. Quelques-uns évoquent, sur un mode léger et joyeux, ses jeunes années, d'autres sa vie et sa longue carrière. Tous composent le portrait très attachant d'une femme singulière et fascinante.
Ces écrits sont suivis de la correspondance de Jeanne, dont ont été transcrites les lettres les plus marquantes (à Klaus Michael Grüber, à Roger Nimier), celles qui lui furent adressées par ses amis (Pedro Almodóvar, Paul Auster, Louis Malle, Florence Malraux, Yves Saint Laurent, Delphine Seyrig, François Truffaut, Agnès Varda...), ainsi que des hommages des cinéastes (George Cukor, Joseph Losey, Jean Renoir, Orson Welles...).
Un livre richement illustré, qui révèle des documents rares : photos de famille, d'enfance, de tournage et d'amitiés. -
Le Détail : Pour une histoire rapprochée de la peinture
Daniel Arasse
- Flammarion
- Champs Art
- 3 Février 2009
- 9782081220645
Cet ouvrage ouvre un champ nouveau de l'histoire de la peinture : le détail, vu inopinément ou peu à peu découvert, identifié, isolé, découpé de son ensemble, met en question les catégories de l'histoire de l'art qui semblent avoir été établies «de loin». En étudiant les différents statuts du détail, Daniel Arasse propose une autre histoire de la peinture : une histoire rapprochée des pratiques du pinceau et du regard.
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Framboise : Quelques hypothèses sur Françoise Dorléac
Aurélien Ferenczi
- Actes Sud
- Institut Lumiere
- 1 Mai 2024
- 9782330192945
Au début de l'été 1967, Françoise Dorléac disparait. Elle avait vingt-cinq ans mais était déjà une actrice accomplie qu'on avait admirée dans L'Homme de Rio, La Peau douce ou Les Demoiselles de Rochefort.
Comme sa soeur Catherine Deneuve, elle avait tout pour réussir : le talent, la beauté, la jeunesse. Le mystère Françoise Dorléac, c'est la trajectoire-météore d'une jeune femme de son temps, sans doute même en avance, reflet d'une feinte insouciance, aujourd'hui disparue.
Ce livre est un exercice d'admiration. Il cherche à raconter l'avènement d'une enfant du 16e arrondissement de Paris, devenue, en quelques films, une grande actrice. -
« Une peinture n'est pas la repre sentation d'une expe rience. C'est l'expe rience me me. »
Mark Rothko
Mark Rothko, apre s son installation aux E tats-Unis, commence a peindre au de but des anne es 1930. Si ses oeuvres figuratives du de but sont marque es par l'influence de la mythologie antique et du surre alisme, il s'oriente de s les anne es 1940 vers une esthe tique abstraite avec sa se rie des Multiformes, puis celle des Classiques et des Black and Grays.
Ses couleurs sature es aux formes flottantes et expansives invitent a une expe rience sensible, tactile, laissant au spectateur sa part de cre ation dans l'oeuvre. Cette vision du peintre aspire a un langage universel s'adressant a tous, loin de l'intellectualisation et des processus techniques de re alisation.
Derrie re un apparent myste re et un caracte re insaisissable empreints de spiritualite , ses toiles convient par leur impact e motionnel a interroger l'horizon de nos origines, de notre destine e, de notre existentialite .
« Les oeuvres de Rothko sont des tableaux vivants ! C'est un art habite par l'observateur, anime et constamment revivifie par des vivants. » (Christopher Rothko) -
Attraper la course : Catalogue FIBD 2024
Maria Pourchet, Lorenzo Mattotti
- Casterman
- 1 Mai 2024
- 9782203287594
Attraper la course, c'est-à-dire : la décomposer, l'animer, en collectionner les répétitions et les variations. Voici le geste époustouflant déployé par Lorenzo Mattotti, artiste majeur du 9e art, à travers une centaine d'oeuvres originales, au sein d'une série d'expositions inscrites dans le projet L'Art de courir (labellisé Olympiade culturelle, en partenariat avec le Comité Offciel des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024). Ses figures de coureurs invitent à entrer dans les couleurs de la course, à en épouser la vitalité.
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Pasolini en clair-obscur
Guillaume de Sardes
- Flammarion
- Catalogue D'exposition
- 10 Avril 2024
- 9782080438775
Pasolini est peut-être le dernier intellectuel
européen de renommée mondiale. Un demisiècle après sa mort, son influence s'exerce
encore dans les différents champs qu'il
a occupés : il est lu, cité, commenté,
adapté, il inspire les créateurs d'aujourd'hui.
S'il aimait se définir avant tout comme «
écrivain », c'est à travers ses films qu'il
a touché le grand public. L'auteur de ce
catalogue s'attardera ici sur son oeuvre
cinématographique marquée par la peinture
classique italienne et sur l'influence qu'il
exerce sur les artistes d'aujourd'hui. Un texte
érudit, très documenté et largement illustré.
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Les femmes artistes sont de plus en plus dangereuses
Laure Adler, Camille Viéville
- Flammarion
- Les Femmes Qui...
- 26 Octobre 2022
- 9782080279323
« La vie des femmes est un éternel recommencement. Chaque jour elles doivent prouver la légitimité de leur existence à part entière avec l'autre sexe. Chaque matin elles doivent être à la fois mères, amantes, travailleuses en assumant la charge mentale que nécessite ce détriplement de personnalité. Chaque jour des hommes disent aux femmes : «Ça va mieux aujourd'hui qu'avant, non ? Alors de quoi vous plaignez-vous ?». Les hommes ont raison mais partiellement car, s'il est indéniable que les droits et les acquis des femmes ont fait un bond vertigineux depuis plus d'un siècle en Occident, il n'en reste pas moins que la lutte pour l'égalité femme/homme n'est pas un chemin pavé de roses où les droits les plus fondamentaux sont sanctuarisés et acquis pour toujours. Aujourd'hui l'art n'est plus un interdit lorsqu'on naît de sexe féminin mais ce n'est pas pour autant que les obstacles sont tous levés. Ces femmes ont des destins extraordinaires, la force morale et psychique dont elles ont du faire preuve pour continuer à créer malgré les épreuves force l'admiration comme le constat qu'elles n'ont pas mis leur énergie à se faire connaître mais plutôt à persévérer.» Laure Adler