La révolte gronde à la ferme. Les cochons chassent le fermier et affichent le nouveau règlement : « Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d'alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. » Le temps passe. La jeune révolution se détourne de ses principes. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer: « Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d'autres. »
Qui croirait qu'une orange puisse mettre une armée en branle? Ah, si elle était restée accrochée bien sagement à la branche de l'oranger, rien ne serait arrivé et ce livre n'existerait même pas ! Mais voilà, elle était mûre, cette orange... la roue a tourné, le destin est en marche, les événements s'enchaînent, les catastrophes s'enclenchent. Bien vite, on cherche un responsable. Orange, vous êtes en état d'arrestation!
Ce matin, Sissoum a vu quelqu'un d'extraordinaire, ce matin, il a vu... une fille ! Tout de suite, il en tombe amoureux. Mais comment se faire remarquer d'elle, comment la conquérir ? Sissoum prépare un cadeau destiné à la petite fille: des pastèques ! Les filles, c'est des gourmandes, se dit-il. Mais les garçons ne sont pas en reste au rayon gourmandise...
Un matin, Benoît trouve un petit dragon dans sa chambre. Il le caresse, et raconte sa trouvaille à sa maman. Celle-ci ne le croit pas?: «?Un dragon, ça n'existe pas.?» Plus tard, Benoît croise le dragon à nouveau mais ne le caresse pas?: «?Ce serait idiot de caresser quelque chose qui n'existe pas.?» Le dragon grandit mais la maman nie toujours son existence. Lorsque le camion du boulanger passe, le dragon, gourmand, court après lui en emportant la maison sur son dos. La maman de Benoît est alors bien obligée de reconnaître qu'il existe.