«C'est ainsi que j'ai grandi - timide et solitaire, mais aventureux», se souvient Doug Peacock, légende du combat pour la protection de l'environnement. Une cause à laquelle il a consacré sa vie. Du Yellowstone à la Sibérie ou aux lointaines îles Galapagos, il chante la beauté des espaces sauvages, et l'impérieuse nécessité de leur préservation. Car la dégradation irrémédiable de notre milieu originel est sans doute le plus grand défi auquel l'humanité doit faire face. Il ne s'agit pas d'une simple question de ressources ou de confort, mais bel et bien de survie. Devant l'aveuglement et la cupidité de ses congénères, «le petit garçon qui vit en lui brandit son poing serré, plein de colère» et appelle chacun à prendre des risques.
«Si le monde sauvage est mis hors-la-loi, seuls des hors-la-loi pourront sauver le monde sauvage.» Edward Abbey
«C'est l'histoire d'une conversation sans âge, non seulement entre nous, sur ce que nous avons l'intention d'entreprendre ou ce que nous voulons réaliser, mais aussi avec cette terre - notre contemplation et notre admiration devant un orage sur la prairie, devant la crête découpée d'une jeune montagne ou devant l'essor soudain des canards au-dessus d'un lac isolé. Nous nous sommes raconté l'histoire de ce que nous représentons sur cette terre depuis 40 000 ans. Je crois qu'au coeur de cette histoire repose une simple et durable certitude : il est possible de vivre avec sagesse sur la Terre, et d'y vivre bien.» Dans ce classique du nature writing, l'aventure et le goût de l'extrême se mêlent à l'approche intime, méditative et sensorielle de la beauté glacée du grand Nord.