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DANIELE ROBERT
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Traduction neuve de «La Divine Comédie» entreprise par Danièle Robert, qui prend enfin en compte, dans notre langue, l'intégralité de la structure élaborée par Dante. Animée d'un souffle constant, ne se départant jamais, dans sa fidélité même, de la valeur poétique, cette traduction permet d'aller plus avant dans la découverte de la beauté inventive, de la puissance, de la modernité de ce chef-d'oeuvre universel.
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L'excellente traduction des «Métamorphoses» d'Ovide par Danièle Robert - la première traduction française intégrale en vers libres - est enfin disponible en Babel. Par la volonté de restituer toute l'âme et la fraîcheur poétique de ce texte majeur tout autant que de se situer sur le terrain de la recherche, cette édition s'adresse aussi bien aux élèves, étudiants ou aux enseignants qu'aux lecteurs non latinistes désireux de découvrir une oeuvre fondamentale de notre patrimoine.
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Après "Les Métamorphoses", "Les Héroïdes", "Les Tristes" et "Les Pontiques", Danièle Robert propose, dans une nouvelle traduction, une sélection de poèmes d'Ovide d'inspiration érotique ou élégiaque, soit les recueils "Amours", "Soins du visage féminin", "L'Art d'aimer" et "Remèdes à l'amour".
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Première partie d'une traduction nouvelle et novatrice de la Divine Comédie de Dante, Enfer, cet ouvrage bilingue (italien/français) invite le lecteur à se réapproprier le trésor littéraire que constitue pareil ouvrage fondateur. Cette traduction propose en effet pour la première fois en France, dans son intégralité, une lecture du poème qui prend en compte la structure voulue par le poète et qui est au coeur de la création dantesque. C'est en respectant la dimension orale du texte, son mouvement, sa cadence musicale, ses jeux de sonorités, la vivacité de ton extrême de certains passages versus le rythme plus lent de la méditation, en puisant au coeur même de la création dantesque les éléments caractéristiques de son écriture afin de les transposer en français tout en respectant les spécificités des deux langues, que Dabièle Robert relève le défi consistant à permettre au lecteur d'aller plus avant dans la découverte de la beauté de ce chef-d'oeuvre universel.
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Odetta, Romaine d'âge mûr qui, ancienne libraire, loue une partie de son appartement du quartier San Lorenzo à des étudiants, se livre, dans cette première fiction de Michele Tortorici, à deux longues conversations : d'abord avec un électricien venu réparer une panne à son domicile entre midi et deux puis avec un nouveau locataire, arrivant ce même après-midi d'un dimanche d'hiver.
Dialogues ? Pas vraiment car elle est seule à parler : une loghorrée où elle passe du coq à l'âne et dont elle renoue les fils avec une parfaite maestria. Monologues ? Pas vraiment non plus : ses phrases laissent constamment deviner les réponses de ses interlocuteurs ainsi que leurs gestes ou mimiques.
Sûre d'elle, ne redoutant ni sujet grivois ni confession intime, l'intarissable logeuse est dotée d'une vaste culture embrassant les moindres répliques de Totò, le football, la linguistique, l'oeuvre de Dante - qu'elle peut citer de tête et commenter -, la philosophie, l'économie, bien sûr la politique, etc. Un savoureux pêle-mêle de cocasseries, réflexions fines, jugements à l'emporte-pièce et, surprenantes pour les deux " parfaits inconnus " qu'elle a en face d'elle à tour de rôle, confidences sur sa vie privée - celles-ci livrant à la fin un étonnant secret.
Texte d'un allant continuel, tout d'humour et d'écoute et qui parfois n'est pas sans rappeler Au but, l'une des grandes pièces de Thomas Bernhard, Deux parfaits inconnus met en scène, littéralement, ce personnage remarquablement vivant et complexe qu'est Odetta et, par sa virtuosité narrative, sait faire du lecteur un autre interlocuteur - le troisième, comme caché mais non le moindre.
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Dès 1926 des milliers d'enfants tsiganes ont été déportés dans des centres « d'accueil » sans jamais revoir leurs parents. L'OEuvre de bienfaisance «Pro Juventute» a agi en toute légalité, soutenue par l'Allemagne nazie. A partir de ces événements, Mario Cavatore construit l'histoire d'un personnage emblématique, Lubo Reinhardt, Tsigane et citoyen suisse dont la femme a été assassinée et les enfants enlevés. Reinhardt décide de se venger : on lui a pris ses enfants, il séduira le plus grand nombre de femmes et donnera naissance au plus d'enfants possible. En eux coulera du sang tsigane : sa communauté ne sera pas anéantie. Le roman se déroule sur trente ans : après le premier geste de Lubo, suit le destin déchirant d'un de ses fils, Hugo, de son demi-frère, Hans, de leur mère et de plusieurs figures importantes.
Le Geste du semeur a été accueilli dans un bel article de Serge Airoldi publié dans Le Matricule des Anges de mai 2011 ; et le centre culturel italien de Paris le classe parmi ses meilleures nouveautés.
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à l'ombre de l'autre langue ; pour un art de la traduction
Antonio Prete
- Chemin De Ronde
- Stilnovo
- 26 Août 2013
- 9782905357083
Fruit d'une rencontre privilégiée entre deux langues, deux histoires propres, deux sensibilités, la traduction a pour but, par les vertus d'hospitalité, d'écoute, d'imitation, de musicalité, d'imagination, de transposition, non de pâlement copier le texte original - bien qu'elle prenne corps à son ombre - mais d'opérer sa pleine et entière métamorphose. Elle est ainsi la meilleure interprétation que l'on puisse donner d'une oeuvre littéraire, le plus bel hommage rendu à sa force et un véritable acte de création.
C'est ici ce que développe Antonio Prete, à la lumière d'abord de Leopardi et de Baudelaire, auxquels il associe dans ses réflexions sur l'acte de traduire d'autres écrivains : Cervantes, Borges, mais aussi Mallarmé, Rilke, Jabès, Bonnefoy (qu'il a traduits) et Benjamin.
Dans À l'ombre de l'autre langue son propos n'est pas tant de proposer une théorie du traduire que d'interroger, du point de vue du poète, prosateur, exégète et praticien fervent de la traduction qu'il est lui-même, la relation intime qui s'établit entre un traducteur et un auteur et ce qui se joue alors ; ce qui lui fait dire : « Traduire un texte poétique a la même intensité qu'une expérience amoureuse. »