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Le pavillon des cancéreux
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 14 Avril 2016
- 9782221193341
Le Pavillon des cancéreux raconte la vie quotidienne dans le bâtiment numéro treize de l'hôpital de Tachkent, où quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, y est contraint de partager sa chambre avec des patients de rang inférieur, comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du Goulag. Et, très vite, il va se rendre compte que tous les titres et passe-droits dont il usait avant ne lui servent plus à rien. Comme les autres, il va devoir faire face à la vision de sa mort et éprouver son dénuement devant la vanité de sa vie. Aux côtés des malades, on découvre aussi peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, et Lioudmila, la chirurgienne. Tous sont unis, malgré leurs différences, par l'humilité de leur humaine condition.
" Qu'est-ce qui fait vivre les hommes ? " : c'est à cette éternelle question que Soljenitsyne a voulu répondre dans cette fresque intime, dramatique et pourtant pleine d'espoir.
" Une extraordinaire exploration des âmes. " France Culture -
Kiev, décembre 1918. Sur fond de guerre civile russe, Boulgakov raconte la fin de l'Ukraine tsariste à travers la destinée de la famille Tourbine, inspirée de sa propre famille. Si la mort sévit partout, chez les Tourbine, autour de la table familiale où éclatent la blancheur de la nappe et le chatoiement de la porcelaine, le temps est suspendu. Jusqu'à ce que les troupes ukrainiennes, dirigées par Simon Petlioura, déferlent sur Kiev. Plongés dans la tourmente, tous les hommes de la famille rejoignent alors la Garde blanche pour arrêter l'avancée des bolcheviks...
Écrit en 1923-1924, ce premier grand roman de l'auteur du Maître et Marguerite était, disait-on, le livre préféré de Staline car il montrait, mieux que tout autre, le bouleversement apporté par le communisme à la Russie. Ce livre où Boulgakov a mis toute sa nostalgie lui aurait, non sans paradoxe, sauvé la vie.
Grande - grande et terrible - fut cette année-là, mil neuf cent dix-huitième depuis la naissance du Christ, et seconde depuis le début de la Révolution. Mikhaïl Boulgakov