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J'Ai Lu
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«- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? - À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout. - Ça date de quand, un dolmen ? - Environ quatre mille ans. - Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi. - Mais parfait pour quoi ? - Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre. - Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas. - En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. - Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ? - Je ne sais pas, Johan.»
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Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l'uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve. Une histoire de terre et d'hommes, d'amitié et d'illusions perdues, dans la plus pure tradition réaliste.
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«J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence. Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident.» En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable.
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L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un «harki». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
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Le pouvoir du moment présent ; guide d'éveil spirituel
Eckhart Tolle
- J'ai Lu
- Bien Etre
- 28 Août 2010
- 9782290020203
Le pouvoir du moment présent est probablement l'un des livres les plus importants de notre époque. Son enseignement simple et néanmoins profond a aidé des millions de gens à travers le monde à trouver la paix intérieure et à se sentir plus épanouis dans leur vie. Au coeur de cet enseignement se trouve la transformation de la conscience : en vivant dans l'instant présent, nous transcendons notre ego et accédons à un état de grâce, de légèreté et de bien-être. Ce livre a le pouvoir de métamorphoser votre vie par une expérience unique.
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Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de ses rêves. Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chaque être, ce livre a déjà marqué une génération de lecteurs.
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«Patience, mes filles ! Munyal ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie.» Au nord du Cameroun, au sein des riches familles peules et musulmanes, la patience est la vertu cardinale enseignée aux futures épouses. Malheur à celle qui osera contredire la volonté d'Allah ! Entre les murs des concessions, où règnent rivalité polygame et violences conjugales, la société camerounaise condamne ces femmes au silence. Mais c'est aussi là que les destins s'entrelacent. Ramla, arrachée à son premier amour ; Safira, confrontée à l'arrivée d'une deuxième épouse ; Hindou, mariée de force à son cousin : chacune rêve de s'affranchir de sa condition. Jusqu'où iront-elles pour se libérer ?
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Un soir, une jeune chienne, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d'un vieux couple : Sophie, romancière, qui aime la nature et les marches en forêt, et son compagnon Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature. D'où vient cette bête blessée ? Qu'a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? Son irruption va transformer la vieillesse du monde, celle d'un couple, celle d'une femme, en ode à la vie.
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Fille en colère sur un banc de pierre
Véronique Ovaldé
- J'ai Lu
- Litterature Francaise
- 7 Février 2024
- 9782290391020
Iazza, une île volcanique au large de la Sicile. Un soir de carnaval, Aïda et sa petite soeur Mimi bravent l'interdit en s'échappant par la fenêtre. La tragédie de cette nuit-là changera à jamais le destin de la famille Salvatore. Alors qu'elle a été bannie de l'île depuis quinze ans, Aïda décide de revenir à Iazza. Elle est prête à découvrir ce qui s'est réellement passé cette nuit de carnaval. Et elle est prête à en découdre. «Comment s'habille-t-on pour retourner sur l'île qu'on a quittée quinze ans auparavant, qu'emporte-t-on, est-on sûre de reconnaître ses soeurs, sa mère, les paysages ? Quel virage a pris Iazza, ce caillou que rien ne pouvait consoler ?»
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D'étranges signes tracés à la peinture noire sur des portes dans tout Paris. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces. Certains billets sont en latin, d'autres semblent copiés sur des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Et tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
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«- Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'histoire naturelle.- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table.Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse ?»
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Lorsqu'elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu'elle ne survivra pas à l'enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu'ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont emmenés et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d'apporter un peu de réconfort autour d'elle. Et puis un jour, elle réalise qu'elle peut faire plus. Secrètement, elle tatoue les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. C'est une lueur d'espoir dans ce monde d'une infinie noirceur : et si, après l'horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?
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Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi.Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
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Faydé habite un village au coeur des montagnes, dans l'extrême nord du Cameroun. Une vie suspendue à la sécheresse et aux assauts de Boko Haram, à laquelle elle rêve d'échapper. Alors que sa famille peine à se nourrir, l'adolescente décide de partir à Maroua, la ville la plus proche, où elle sera domestique. Comme ses comparses, elle devra se faire à sa nouvelle condition, citadine et difficile. Mais, malgré le mépris de classe, les mauvais traitements et la violence des hommes, elle y découvrira aussi l'amitié, la littérature, l'espoir... Dans une société où son destin semble tracé d'avance, Faydé parviendra-t-elle à se frayer un chemin vers la liberté ? À travers la vie non plus des «Impatientes» mais de leurs domestiques, Djaïli Amadou Amal signe un roman bouleversant et réaffirme, plus fort que jamais, son engagement contre les injustices faites aux femmes.
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« Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes. » Pour fuir leur misère et rejoindre l'« Eldorado », les émigrants risquent leur vie sur des bateaux de fortune... avant d'être impitoyablement repoussés par les gardes-côtes, quand ils ne sont pas victimes de passeurs sans scrupules. Le commandant Piracci fait partie de ceux qui sillonnent les mers à la recherche de clandestins, les sauvant parfois de la noyade.Mais la mort est-elle pire que le rêve brisé ? En recueillant une jeune survivante, Salvatore laisse la compassion et l'humanité l'emporter sur ses certitudes... Voyage initiatique, sacrifice, vengeance, rédemption : le romancier au lyrisme aride manie les thèmes de la tragédie antique avec un souffle toujours épique.
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«Un meurtre c'est fait pour que quelque chose s'arrête. Est-ce que c'est possible que les choses s'arrêtent, que ce ne soit pas toujours le même aplat de tout, sur le même ton, à la même vitesse qui vous avale, irrespirable, le souffle court, ne plus avoir d'oxygène au cerveau à force, est-ce que c'est possible que tout le monde se taise, que le bébé se taise, que sa mère se taise, que le dealer se taise, que les flics se taisent, que les juges se taisent, que tous ils se taisent. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent de lui, il leur donne son corps, mais qu'il puisse se taire, qu'ils le laissent ne plus répondre.»
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«Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures.» Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches. Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
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Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l'objet d'un troc agricole et financier, un trafic d'êtres humains en plein coeur de l'Europe. Il était temps que s'ouvrent les archives et que soit révélé l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé.
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L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer.Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais.Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
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Quand on eut mangé le dernier chien
Justine Niogret
- J'ai Lu
- Litterature Francaise
- 21 Août 2024
- 9782290394618
«Ninnis n'avait jamais mis les pieds sur la glace. Mertz non plus n'avait jamais arpenté le Sud. Mawson les avait vus découvrir les détails dont lui-même s'était nourri quelques années avant : le hoosh, les sastrugi, les finnesko, la tente de bambou, la vilaine flamme verte du Primus. Il savait à quel point les mots ne servaient à rien pour comprendre puisqu'ils étaient une façon de communiquer entre les Hommes et que le Sud était par essence totalement inhumain.» En 1911, l'explorateur anglais Douglas Mawson et ses deux compagnons partent en traîneau pour une longue mission de cartographie des confins de l'Antarctique. Dès le début, les conditions atmosphériques sont épouvantables, forçant l'équipage à déployer des efforts surhumains pour progresser. À la fois désastre et prouesse, l'histoire de l'expédition de l'Est lointain restera dans les mémoires comme l'une des survies en milieu hostile les plus inouïes qui soient.
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Dans le New York flamboyant de la fin du XIXe siècle, Newland Archer, jeune homme de la haute bourgeoisie promis à un brillant avenir, est sur le point d'annoncer ses fiançailles avec la très chaste May Welland. Mais l'apparition de la scandaleuse comtesse Olenska, la cousine de May, qui a eu l'audace de quitter son mari, va bouleverser sa vie.
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«Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l'amour», écrivait récemment Michel Houellebecq.Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d'ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman - son double inversé), l'échec des idéaux de leur jeunesse, l'espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue.Ce roman sur les ravages d'un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.
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Paris, 1935. Lors de la première du Rigoletto de Verdi à l'Opéra-Comique, un ténor défraie la chronique en volant la vedette au rôle-titre. Le nom de ce jeune prodige ? Elio Leone. Né en Italie à l'orée de la Première Guerre mondiale, orphelin parmi tant d'autres, rien ne le prédestinait à enflammer un jour le Tout-Paris. Rien ? Si, sa voix. Une voix en or, comme il en existe peut-être trois ou quatre par siècle. Cette histoire serait très belle, mais un peu trop simple. L'homme a des failles. D'ailleurs, est-ce vraiment de succès qu'il rêvait ? En mettant en scène avec une générosité folle et une grande puissance romanesque des personnages inoubliables, Alexia Stresi nous raconte que ce sont les rencontres et la manière dont on les honore qui font que nos lendemains chantent et que l'on sauve sa vie.
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Blade runner - les androides revent-ils de moutons electriques ?
Philip k. Dick
- J'Ai Lu
- Imaginaire
- 16 Février 2022
- 9782290365182
Le mouton n'était pas mal, avec sa laine et ses bêlements plus vrais que nature - les voisins n'y ont vu que du feu. Mais il arrive en fin de carrière : ses circuits fatigués ne maintiendront plus longtemps l'illusion de la vie. Il va falloir le remplacer. Pas par un autre simulacre, non, par un véritable animal. Deckard en rêve, seulement ce n'est pas avec les maigres primes que lui rapporte la chasse aux androïdes qu'il parviendra à mettre assez de côté. Holden, c'est lui qui récupère toujours les boulots les plus lucratifs - normal, c'est le meilleur. Mais ce coup-ci, ça n'a pas suffi. Face aux Nexus-6 de dernière génération, même Holden s'est fait avoir. Alors, quand on propose à Deckard de reprendre la mission, il serre les dents et signe. De toute façon, qu'a-t-il à perdre ?