Maya a disparu.
Une course contre la montre s'engage sur le terrain pour les hackeurs du Groupe 9 qui cherchent à déjouer la conspiration des fauves.
Les fauves, une poignée de puissants qui s'attaquent à nos libertés.
Leur plan : créer le chaos, s'approprier toutes les richesses et régner sans limites.
Mais qui est 9 ?
Ce nouveau thriller de Marc Levy est la suite passionnante de l'aventure des 9 héros intrépides et attachants rencontrés dans C'est arrivé la nuit.
9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui oeuvrent pour le bien au péril de leur vie.
Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque.
C'est arrivé la nuit Le premier tome de la série 9.
Mot de l'auteur :
« Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs...
Pour me calmer aussi.
À quoi sert d'être écrivain, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ?
Je m'en suis posé à chaque page, alors j'ai mené l'enquête, résolu, aussi mordu qu'un reporter.
Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et ce faisant j'ai découvert l'indicible.
J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages.
Cette fois, ils sont 9.
J'ai tout fait pour entrer dans leur bande.
Et ils m'ont accepté.
Cette année, nul besoin de leur dire au revoir à la dernière page.
Parce que l'histoire continue, et elle est loin d'être terminée.
Bienvenue dans le monde de 9 ! » Marc Levy
Grâce au Dr Saldmann, percez le secret qui changera votre vie et vous assurera d'avoir, dès aujourd'hui, le meilleur de la santé devant vous.
Pour bénéficier d'une vitalité et d'une santé performantes, voici une ordonnance qui va bouleverser bien des croyances.
De la médecine ayurvédique indienne aux mystères égyptiens, des rituels japonais aux messages cryptés des écritures bibliques..., les clés de la médecine de précision moderne se trouvent dans les textes sacrés. Ce livre les décode pour vous grâce aux dernières recherches de la science.
Savoir produire l'énergie naturelle intérieure pour se protéger des maladies. Réussir à faire monter en puissance la force du mental pour la transformer en talisman. Apprendre à maîtriser son poids, à bénéficier d'un sommeil de qualité, à savourer les plaisirs de la sexualité, à connaître les solutions qu'apporte l'hygiène... Tout est réuni pour découvrir comment tirer un vrai bénéfice des rituels issus des traditions anciennes.
Cultiver ses amitiés, refuser d'être triste, se taire quand on est en colère, préférer se divertir plutôt que d'écouter ses angoisses, apprendre à détecter les personnalités toxiques, sortir des addictions en comprenant comment s'installent les habitudes...
On croirait lire les recommandations avisées d'un médecin médiatique et iconoclaste d'aujourd'hui... Pourtant, elles proviennent d'un ouvrage du XVIe siècle universellement admiré, écrit non pas par un spécialiste du bien-être, mais par un philosophe : les incontournables Essais de Montaigne, bien sûr ! Remis au goût du jour par le psychiatre Michel Lejoyeux, ces préceptes jusqu'ici oubliés invitent au lâcher-prise et à la sérénité.
Au fil de ces pages informées mais ludiques, au fond sérieux mais au ton léger, le Pr Lejoyeux accompagne Marie, une patiente fictive, dans un voyage à travers les Essais. Ensemble, ils découvrent une nouvelle manière de comprendre et guérir nos états d'âme, de soulager notre fatigue et de nourrir notre quête de sens.
Vous n'imaginez pas le plaisir que nous procure de disséquer vos défauts et vos vices lorsque nous sommes entre femmes. C'est notre aliénation, notre dépendance masochiste, notre revanche confuse et confite, notre consolation aigre et notre joie affligée. La preuve que, malgré nos bravades, nous sommes encore bien inféodées. Nos bruyantes professions d'indépendance ? De la jactance !
Ici, une femme battue qui ose tout pour fuir la compagnie des hommes. Là, un ancien et pitoyable directeur d'école qui se souvient d'une revanche mesquine prise sur la vie. Ici encore, un choeur féminin qui confie des pans ensanglantés de son histoire familiale, entre esclavage, marronnage et devoir de mémoire...
Qu'importe l'époque, chacun lutte pour sa liberté, pour se défaire d'un destin ligoté, contrarié, ou d'un amour déçu, et, parfois, pour accepter sa propre fin.
Ce recueil de nouvelles, porté par une langue réaliste et poétique, lyrique et unique, dépeint ces morceaux de vie, comme carreaux cassés, qui chacun à leur manière offrent une fenêtre sur le monde.
De Saint-Germain-des-Prés aux chaînes d'info en continu, l'intellectuel français est auréolé d'un pouvoir singulier. Défenseur des opprimés ou décrypteur de l'actualité, militant des causes perdues ou expert au discours ciselé, il occupe, au pays de Descartes, où l'on aime à théoriser, une place à part.
Crise financière, attentats islamistes, poussée migratoire, montée des populismes, féminismes, épidémie... L'histoire est de retour, les idées gouvernent de nouveau le monde. La vieille opposition entre droite et gauche, périmée, s'est vue évincée par d'autres clivages, dans l'air du temps. Réacs, gauchistes, libéraux : chacun accuse l'autre d'avoir gagné la guerre culturelle.
D'Alain Finkielkraut à Édouard Louis, en passant par Michel Onfray, de la Manif pour tous à Nuit debout, sans oublier les Gilets jaunes, qui a vraiment remporté cette bataille idéologique? À l'heure de la cancel culture, de l'hystérisation de la polémique, de l'immédiateté de l'information et du pouvoir de l'image, quel rôle l'intellectuel peut-il encore jouer? Le débat est-il seulement toujours possible, en France?
Eugénie Bastié a mené l'enquête: pendant trois ans, elle a rencontré une trentaine de penseurs de tous bords. Elle décrit un paysage intellectuel morcelé, mais plus riche que jamais. Une plongée passionnante au coeur de l'intelligentsia, la France racontée au travers des idées qui l'agitent et des personnages qui les incarnent.
C'est blanc. Partout.
Un champ de neige immense, sous un ciel incroyablement lumineux.
Je flotte à quelques centimètres du sol.
Des sons assourdis me parviennent comme à travers un mur.
À un moment j'ai senti que je quittais mon corps.
Je ne sais plus quand c'était.
Il y a deux secondes.
Deux heures.
Deux jours.
Deux mois.
Je me suis élevé.
Antoine était dans le coma.
Il s'était fait renverser par une bagnole et on l'avait emmené aux urgences alors qu'il avait perdu connaissance.
Physiquement, il n'y avait pas trop de dégâts.
Deux côtes cassées. Le poignet fracturé. Des hématomes et des contusions un peu partout. Mais pour le moment il était dans les limbes. J'ai mis un petit temps à réaliser.
D'abord j'ai pensé à son poignet. C'était le droit ou le gauche ? Je sais, c'est débile, mais c'est ça que je me suis demandé en premier. S'il pourrait rejouer au tennis et quand. Et la guitare. Et puis le plus important a fini par se faire une place dans mes pensées. Il était dans le coma. Entre la vie et la mort.
Emmanuel Macron est connu. Sa personne, son action ont déjà suscité des dizaines de documentaires, une quarantaine de livres, des milliers de commentaires. Après un quinquennat, tout le monde a un avis sur lui - les uns l'aiment quand les autres le détestent.
Laurence Benhamou, elle, ne commente pas. Elle observe le président au quotidien. Ne rate aucun de ses faits et gestes. Elle est l'une des deux journalistes de l'Agence France-Presse (l'AFP) accrédités à l'Élysée et, depuis le 7 mai 2017, suit Emmanuel Macron partout. À chaque moment. La crise des Gilets jaunes ? Elle est en première ligne. L'affaire Benalla ? Elle est dans les coulisses. La pandémie ? Elle est témoin de la valse-hésitation d'un exécutif aux abois. De la scène officielle aux arrière-scènes et aux messes basses, elle note tout. Les grands moments comme les petites phrases. Les rivalités comme les complicités. Pour ne rien laisser passer de l'histoire qui s'écrit.
La richesse de sa chronique est inédite : jour après jour aux côtés d'un président imprévisible, elle ne travaille ni pour lui ni pour ses équipes, qu'elle connaît et côtoie. Au point de décrocher un rare entretien avec Brigitte Macron. L'objectivité de Laurence Benhamou est sa fierté. Son impressionnante mise en perspective se lit comme une série aux multiples rebondissements.
Elle a 17 ans et s'est enfuie de chez sa mère pour se sentir enfin libre. Accompagnée de son petit ami, elle fait escale chez un homme qu'elle n'a jamais rencontré mais avec lequel elle discute depuis des mois sur Internet. Elle en a fait son confident. Alors qu'il pourrait bien s'agir du plus abject des monstres...
Il a 40 ans, est réalisateur de cinéma, en couple avec la même femme depuis leurs années de lycée. De soudains déboires conjugaux et professionnels le contraignent à trouver un job alimentaire : modérateur pour Lifebook, le plus important des réseaux sociaux. Sa mission : supprimer des vidéos interdites du fait de leur caractère choquant, sexuel ou ultraviolent.
Dans une société en constante évolution, où le précepte « S'adapter ou mourir » connaît des résonnances tant dans la folie meurtrière des hommes que dans le monde du travail, les destins de ces deux êtres, si éloignés au départ, finiront par s'entrechoquer.
Été 1944 : Sadorski a passé huit mois en prison. L'administration le libère en échange d'un rapport sur le transfert de l'ex-ministre Georges Mandel, otage des nazis, qui va être tué sous ses yeux. Crime ordonné par la SS ou par la Milice ? Peu après, un inconnu blessé est enlevé par des flics allemands en civil. L'inspecteur met ses adjoints sur l'affaire et l'un d'eux est abattu à son tour. Dans un bar tenu par des truands, Sadorski rencontre un jeune milicien qui semble être un pervers sexuel. Ce personnage va le mener à la plus terrifiante « Gestapo française » opérant dans ces dernières semaines avant la Libération...
Jeune père un peu paumé, précaire dans la presse, le narrateur de ce roman mélancolique et drolatique vit dans un monde en voie d'extinction. Rien de grave : issu d'une famille décimée sous la Révolution, il a appris le détachement. Trop à l'ouest pour avoir des convictions politiques, il n'est pas royaliste, mais ne croit pas non plus au mythe d'une France nouvelle née en 1789... Jusqu'au jour où Louis XVI lui apparaît ! Et s'il s'amusait à réhabiliter ce grand dadais mal-aimé, émouvant malgré lui ?
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« J'ai toujours envie de te gifler... Continue à écrire et on va continuer à faire l'amour puisqu'il n'y a que ça qui marche entre nous. Tu vas signer la paperasse de mon père... Je vais avoir une autre vie, Jean, mais, dans cette autre vie il y aura un tiroir secret, et dans ce tiroir il y aura toi. Et si un jour tu as quelque chose à me proposer, dis le-moi. Ne regarde pas mes larmes, elles ne veulent pas dire grand chose, écris, mon Jean, surtout n'arrête pas, j'aime que tu écrives... Je m'offrirai certaines de tes phrases, même si elles ne sont pas pour moi. Je suis jalouse de cette guerre qui te garde pour elle, qui te fait marcher seul je ne sais où... sans moi... sans ta femme... Je pense que je suis la seule veuve de guerre dont le mari est vivant et devant ses yeux. » Du grand massacre de 14-18, Jean Fournier revient indemne physiquement mais broyé de l'intérieur. Démobilisé, il fait tout ce qu'il peut pour y croire, croire qu'un avenir est encore possible après cinq années à voir et entendre ce que des yeux et des oreilles de vingt ans ne devraient pas avoir à saisir. Il retrouve son emploi discret dans une banque et le destin lui fait grimper les échelons par la grâce d'un amour fol : celui d'Alice. Mais Alice, malgré ses efforts, le voit rêver de hauteurs qu'elle ne connaît pas, celles des cimes où un berger lui a, un jour, offert un autre regard sur les hommes et sur la vie.
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« Je m'appelle Didier Lemaire, je suis professeur de philosophie. Il y a vingt ans, je suis arrivé à Trappes. Dans mes classes, j'apprends à mes élèves à douter, et à conduire leur jugement. En maîtrisant des concepts philosophiques, ils examinent leurs opinions, s'émancipent, découvrent le dialogue et le plaisir de penser. Cette expérience de la liberté exige confiance et patience. Quand la ville est devenue l'une des toutes premières pépinières jihadistes d'Europe, je me suis demandé si je pouvais encore enseigner comme je l'avais toujours fait, en considérant mes élèves comme des adolescents parmi d'autres... » Pour avoir alerté sur la réalité de ce qu'il vit, de ce qu'il voit, Didier Lemaire a été placé sous protection policière. Ce livre est son témoignage en même temps qu'un cri d'alarme. En espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard.
Céleste Albaret fut la gouvernante et l'unique confidente de Marcel Proust pendant les huit années ou il écrivit son chef-d'oeuvre - elle est d'ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour après jour elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. Puis, à quatre-ving-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux. »
Sans le savoir, Camille et Jérémy marchent l'un vers l'autre depuis leur naissance. Devenus adultes, ils s'aiment sans parvenir à être heureux ensemble, Jérémy s'efforçant de cacher à Camille les ombres qui le hantent. Le jour où Camille lui confie le désir de porter leur enfant, Jérémy ne parvient plus à tenir debout face aux possibles sur le point de s'écrire. La perspective de devenir père convoque lentement toutes les morts, car comment donner la vie quand on peine soi-même à trouver sa place parmi les vivants ?
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La fatigue mentale, cet état qui nous laisse vides et sans énergie, est presque devenue une fatalité. Sursollicités, nous traversons la vie à plein régime, sans prendre le temps de nous arrêter, jusqu'à ce que, justement, la fatigue devenue épuisement nous stoppe, nous plongeant dans une léthargie qui empêche toute reprise en main personnelle.
Dans ce livre, la psychologue Isabelle Méténier décrit ce phénomène sous différents angles, convoquant la psychologie, la philosophie, la biologie ou l'épigénétique. Elle propose des pistes de réflexion pour reconnaître et prévenir la fatigue mentale : s'écouter, identifier ses besoins fondamentaux, définir quel sens donner à sa vie, travailler sa capacité à lâcher prise, à vivre le moment présent, à affronter ses peurs, à développer des liens sociaux et spirituels...
Avec de nombreux conseils et exercices pratiques, Isabelle Méténier nous aide à repenser et modifier notre mode de vie pour venir à bout d'un mal accru par la pandémie de Covid-19.
Au cours des dix dernières années, j'ai été amoureux deux fois. Elle s'appelait Mona, il s'appelait Léo. J'ai vécu avec elle à Paris, avec lui en Normandie. J'ai été en couple pendant sept ans avec elle, avec lui pendant sept mois. Je les ai aimés pareil. Je veux dire, aussi fort.
En sept ans, j'ai pris dix kilos. J'ai voulu arrêter la drogue. J'ai essayé de faire un enfant. J'ai vu un homme mourir. Je me suis éloigné de mon père. J'ai vu les contours de mon visage disparaître. J'ai vu la femme que j'aimais se détruire. J'ai détruit le mec que j'aimais.
J'écris ces phrases dans le vide. Je ne sais plus à qui je m'adresse. Peut-être aux deux êtres que j'aimais le plus et que j'ai brisés.
On m'a tout donné et j'ai tout gâché. Il me reste le souvenir de ces deux passions.
Il me reste l'histoire que je vais vous raconter.
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Verdi est un compositeur pour notre temps. Mystérieusement, il porte, comme son oeuvre, des traits qui caractérisent notre époque. Traits non seulement esthétiques, mais aussi moraux et, en un sens, politiques. Verdi, au long de ses opéras, parle des humiliés, des offensés, des mal-lotis ; il donne voix à ce que l'humiliation sociale suscite : la colère, la peur, et donc le désir de vengeance, l'instinct de sacrifice, le goût idéaliste des causes perdues, l'avidité du pouvoir. Aucun autre compositeur d'opéra n'a fait entendre de façon aussi puissante les élans profonds des âmes blessées, pour la simple raison que Verdi les a ressentis dans sa chair, en a fait l'épreuve dans sa vie d'homme.
Ainsi ses opéras continuent-ils, aujourd'hui encore, de déchirer le voile des conventions et des accommodements faciles, alors que nous vivons toujours sous l'empire de ces conventions, des préjugés, des apparences. Verdi fut un homme en colère, un anticonformiste poussant parfois jusqu'à la cruauté l'expression de ses indignations ou de sa rage face à certaines situations. C'est cette insoumission foncière face aux injonctions de la mode, de la censure et des convenances, qui donne à son oeuvre la puissance qui lui a permis de traverser le temps et de rencontrer aujourd'hui encore nos rêves et nos révoltes. Sylvain Fort livre ici de cet insurgé un portrait qui n'est pas sans échos avec l'état de nos sociétés contemporaines.
Lui, c'est Wourad.
Il a vingt-sept ans. Il aime bien dire que c'est l'âge du Christ... quand il avait vingt-sept ans. Il trouve ça drôle. Il est lourd parfois. Et souvent il est misogyne, homophobe, raciste. Il coche toutes les mauvaises cases. Un gars un peu paumé. Un gars qui n'a jamais su qui il était vraiment. Un jour, il rencontre une fille. Pas du tout paumée, on dirait. Sacrément futée, même. Comme il adore les paris débiles, il se donne trente jours pour la ken. Pas un de plus.
Mais il va lui arriver un truc inattendu. Un drôle de truc, avec elle.
Elle, c'est Imène.
Macron ou Le Pen ? Parce qu'elle ne supporte pas d'être confrontée à cette alternative qui peut se terminer en drame pour le pays, Valérie Pécresse, seule femme politique de droite considérée aujourd'hui comme présidentiable, passe à l'offensive. Sans renier ses convictions, elle s'est affranchie de son parti, Les Républicains, pour lancer une entreprise de refondation politique audacieuse.
Dans ces entretiens avec Marion Van Renterghem, une des journalistes les plus primées d'aujourd'hui, Valérie Pécresse se livre en toute liberté. Elle raconte pour la première fois son histoire : son engagement auprès de Jacques Chirac, les turbulences de sa vie de ministre auprès de Nicolas Sarkozy, puis les divisions d'une droite qui n'a pas su se réinventer, qu'elle analyse de l'intérieur, avec lucidité.
Désormais présidente de la région Île-de-France, laquelle concentre beaucoup des défis de la France de demain, cette mère de famille est animée par la passion d'agir et revendique d'être un aiguillon réformateur. Elle dévoile, avec le même franc-parler, pourquoi il n'est jamais acquis pour une femme de s'imposer en politique et relate ses combats, ses doutes et ses victoires.
« Femme en colère » face aux blocages et aux lâchetés qui minent la société française, sécrètent les injustices, découragent les initiatives et mènent à l'autodénigrement et au déclinisme, Valérie Pécresse aborde de front les urgences - sociales, écologiques, migratoires, éducatives, situation explosive des banlieues - auxquelles elle est confrontée au quotidien, persuadée que les réponses à y apporter détermineront le destin de notre pays.
Des centaines de livres ont été écrits sur de Gaulle, mais tous ont éludé un sujet crucial : ses rapports avec les femmes. Les idées reçues abondent dès que l'on évoque les relations du général avec la gente féminine et l'histoire de sa vie en est systématiquement biaisée. Les biographes réservent ainsi le premier rôle à son père, alors que sa mère fut la seule à croire en ce gamin colérique qui, au collège, était moins brillant que ses frères. C'est elle qui le convainquit de son grand destin. De même, son épouse Yvonne passait-elle pour une femme insignifiante alors qu'elle était à vingt ans une jeune fille superbe et qu'elle fut pendant trente ans une patronne de fondation chevronnée. De Gaulle aima sa femme un demi-siècle durant et quand il dédie son livre à « Yvonne sans qui rien ne se serait fait », ce n'est pas une formule de politesse.
La droiture du premier président de la Ve république fait aussi oublier qu'avant son mariage, le lieutenant puis capitaine de Gaulle a été très amateur de femmes. Et qu'il a partagé certaines conquêtes avec Pétain... Après vingt ans de mariage, à Londres en 1940, il aurait même eu une aventure - ce qu'affirmait le chef de file de la résistance Pierre Brossolette. Un amour qu'il a sacrifié à sa mission sacrée, à son « contrat avec la France ».
Enfin, la manière dont il a imposé le droit de vote des femmes ou autorisé la pilule contre l'avis du Vatican infirment les accusations de phallocratie dont il a fait l'objet.
Au fil des recherches et des témoignages, cette enquête passionnante dévoile une facette chaleureuse et intime de cet homme qui n'est pas seulement la statue du commandeur de la vie politique que nous connaissons tous.
Ce recueil de textes et pastiches humoristiques traite de sujets variés, tels que la nature de la relativité et la relativité de la nature, la menace ovniprésente des OVNI, ou la vie secrète de Madame Bovary et de son amant Kugelmass - de même, bien sûr, que des obsessions favorites de Woody Allen : sexe, mort et religion.
Sans oublier les questions fondamentales : " De quelle longueur doit être la jambe d'un homme ? " à laquelle il apporte une réponse d'une éclatante logique : " Assez longue pour toucher le sol "...
Qu'il aborde dans cette sélection inédite la philosophie, la science, les grands événements mondiaux ou la critique gastronomique, le New-Yorkais génial et névrosé déploie dans ces seize courts chefs-d'oeuvre son éclectisme et son humour inimitable.
" De tous les hommes illustres que la Terre ait jamais porté, celui que j'aurais préféré être fut Socrate. Pas uniquement parce qu'il était un grand penseur ; je suis connu pour émettre moi-même des pensées suffisamment profondes, bien qu'elles tournent invariablement autour d'une hôtesse de l'air suédoise et d'une paire de menottes. ", etc.
S'il est connu pour sa filmographie, Woody Allen fut aussi remarqué pour sa virtuosité de manipulateur de mots. Avec ses chroniques et aphorismes, il reste l'un des rares écrivains capables de faire rire aux éclats.
Après avoir été renvoyé de l'université de New York et de City College, Woody Allen se tourne vers la carrière d'écrivain professionnel, d'abord dans la presse puis pour la télévision et le théâtre. En 1964, il décide de devenir comédien lui-même. Ce petit bonhomme à lunettes séduit par sa maladresse et son humour. Son premier scénario de film, écrit en 1964, est le très populaire What's new Pussicat oe. Quelques années plus tard, avec Annie Hall puis Manhattan, il est mondialement reconnu comme un grand cinéaste. Depuis, chaque année, en France, le public des salles de cinéma a pris l'habitude d'attendre " le nouveau Woody Allen ". Mais c'est aussi avec ses livres et recueils de chroniques et d'aphorismes qu'il a conquis un large public (Destins Tordus : 40 000 exemplaires vendus en grand format depuis sa parution en 1981 dans la collection " Pavillons ")
Voici le quatrième ouvrage consacré à la remise en question de la conception matérialiste de l'homme. DansMédecin des Trois Corps, l'auteur expliquait les circonstances de sa découverte des corps physiques, énergétique et spirituel, et pourquoi la médecine classique, efficace dans un tiers des cas, est impuissante devant les deux tiers des maladies qu'elle nomme par ignorance "psycho-somatiques". DansLa Médecine du Corps Energétique, elle décrivait l'anatomie, la physiologie, la pathologie, le traitement de ce corps subtil et montrait par des exemples cliniques la preuve de son existence.Nos Trois Corps et les Trois Mondesdisait comment la matière biologique dont nous sommes faits est aussi vibration, c'est-à-dire "onde", laquelle nous met en communication avec tout et tous ceux qui nous entourent. On ne savait expliquer, avant d'avoir compris que chacun des Trois Corps appartient à Trois Mondes, le fonctionnement du "Corps-Onde" (Corps énergétique + Corps spirituel).
Ici, dans Notre quatrième Monde, sont évoquées les relations entre le corps matériel et le "Corps-Onde", le travail qui s'y fait à l'instant où ils se séparent. Ce Corps-Onde est notre Esprit, nore éternité, et se réincarnera. Après une expérience vécue de ce contact avec les Esprits, l'auteur est amenée à étudier au Brésil des êtres humains capables de changer d'état physique, de passer d'un monde à l'autre, de procéder à des matérialisations d'objets, de pratiquer des transports à distance. Un vécu capable de remettre en cause la conception matérialiste de l'homme et de renouveler l'idée que l'on se fait de la médecine.
1977, Pyongyang, capitale de la Corée du Nord.
Kang Chol-hwan vit avec sa famille dans un quartier aisé de la ville. Il a neuf ans. A l'école, on lui explique que le Grand Leader assure la puissance et l'autonomie du pays contre les " marionnettes impérialistes de Séoul ". Ses grands-parents sont favorables au régime de Kim II-Sung ; le grand-père a même légué sa fortune au Parti du travail. Pourtant, le vieil homme disparaît. Peur après, le reste de la famille est arrêtée et interné au camp de Yodok, sans explication.
Commence alors un calvaire qui durera dix ans, le temps de l'adolescence pour Kang Chol-hwan. Animé par une colère qui ne 'la jamais quitté, i fait le terrible récit de l'enfer organisé. Enfants ou adultes, tous sont soumis au même régime : travail forcé, surveillance continue, bourrage de crâne, humiliation systématique, punitions sauvages... Mais aussi la faim, le froid et leur cortège de maladies.
C'est, en Occident, le premier témoignage sur l'univers concentrationnaire nord-coréen, les coulisses du décor ubuesque et mensonger planté par un Etat mégalomane et tyrannique. Alors que la misère et la corruption rongent ce dernier bastion du stalinisme, Kang Chol-hwan dénonce d'une voix simple et intransigeante les méfaits d'une propagande cramponnée à une idéologie meurtrière.