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À Florence, quand un enfant disparaît, les fantômes de la guerre réapparaissent.
Novembre 1966. Giacomo, treize ans, disparaît à la sortie du collège. Faute d'indice, le commissaire Bordelli s'accroche à une mince piste qui le mènera parmi des nostalgiques du fascisme et de Mussolini. Plus que jamais hanté par la guerre, il affiche une humeur aussi noire que le ciel qui surplombe alors Florence. Rien ne le soulage, ni ses amis, ni son jeune bras droit Piras, ni les plats succulents de Toto, ni même la jolie jeune femme brune dont il fait la connaissance. Quelques jours plus tard, sous l'effet des pluies torrentielles, l'Arno déborde et déverse dans les rues des flots de boue qui paralysent la ville. Et tandis que la ville sombre, la disparition de Giacomo semble destinée à rester impunie...
Ce portrait sombre et inédit de la cité toscane a remporté le prix Scerbanenco, la plus haute récompense du polar italien.
Ce roman noir, ou plutôt brun, couleur de terre saturée de pluie, présente une Toscane inattendue, envers sombre et stimulant des habituels clichés.
Le Télégramme Traduit de l'italien par Nathalie Bauer. -
Florence, été 1963. Le commissaire Bordelli est appelé dans une somptueuse villa dont la propriétaire ne donne plus de nouvelles. Il trouve la vieille femme inanimée sur son lit, ayant succombé apparemment à une violente crise d'asthme. Mais, devant cette scène trop parfaite, le doute s'installe rapidement, et les analyses médicales vont venir confirmer qu'il s'agit d'un meurtre. Bordelli mène l'enquête, aidé du jeune Piras et entouré de personnages hauts en couleur - Diotivede, le médecin légiste ; Dante, le frère de la défunte, scientifique génial et excentrique ; Botta, voleur et cuisinier hors pair ; Rosa, prostituée au grand coeur. Désabusé, nostalgique, solitaire, mais gourmand et bon vivant, le commissaire se meut dans une Florence déserte écrasée par une chape de chaleur, au volant de sa Coccinelle et poursuivi par ses souvenirs de la guerre et de la Résistance.