Vede la morte in faccia, Ashoke Ganguli, una notte d'ottobre, in India, quando il treno deraglia, i vagoni si accartocciano in un lampo. Lo salva il racconto che sta leggendo nell'attimo dell'incidente: Gogol, Il cappotto.
In India, il signor Kapasi, «interprete» alle dipendenze di un medico, accompagna in un giro turistico una famiglia di indiani ormai americanizzati; l'interesse della donna per la strana professione di Kapasi susciterà in lui un sogno roman
Da Boston a New York, da Londra a Roma, dall'India alla Thailandia: scenari diversi per raccontare storie di esilio e di perdita, di amore, di maternità e di conflitti famigliari. Al centro, le gioie e i drammi quotidiani di giovani immigra
Dal fondo del cassetto disordinato di una scrivania scoperta in casa, a Roma, riemergono alcuni oggetti dimenticati dai vecchi proprietari: francobolli, un dizionario greco-italiano, qualche bottone, cartoline mai spedite, la foto di tre do
Vi siete mai chiesti come si vestano i libri? Per la vincitrice del Premio Pulitzer Jhumpa Lahiri il processo di scrivere è un sogno, e la copertina del libro rappresenta il risveglio. È una sorta di traduzione ulteriore delle sue parole in
Ashoke Ganguli sta leggendo un racconto di Gogol, quando il treno su cui viaggia deraglia nella campagna bengalese. E proprio le pagine di quel libro, che nel buio attirano l'attenzione dei soccorritori, lo sottraggono miracolosamente alla
Effarement et exubérance, enracinement et étrangeté : dans ce nouveau roman, Jhumpa Lahiri pousse l'exploration des thèmes qui sont les siens à leur limite. La femme qui se tient au centre de l'histoire est professeur, elle a quarante ans et pas d'enfants. Elle oscille entre immobilité et mouvement, entre besoin d'appartenance et refus de nouer des liens. La ville italienne qu'elle habite, et qui l'enchante, est sa confidente : les trottoirs autour de chez elle, les parcs, les ponts, les piazzas, les rues, les boutiques, les cafés... Elle a des amies femmes, des amis hommes, et puis il y a "lui", une ombre qui la réconforte et la trouble tout à la fois... Le tour de force de ce beau roman, écrit dans une langue à la fois très simple et précise consiste à faire de cette anti-héroïne spectrale un personnage qui prend progressivement une véritable épaisseur charnelle et fictionnelle, et de ce non-roman une fiction tendue par un suspense transformant ces intrigues dérisoires en matière à un «page turner »d'un genre fantomatique et mystérieux. Premier roman de Jhumpa Lahiri écrit en italien, «Où je suis »brûle du désir de passer les frontières et de forger une nouvelle langue littéraire.
Premier livre conçu et écrit en italien par l'écrivain bengali de langue anglaise Jhumpa Lahiri (Prix Pulitzer 2000), En d'autres mots est le journal d'une passion clandestine pour la langue italienne, qui s'offre à elle autant qu'elle se refuse. Une histoire d'amour et d'initiation qui nous plonge dans les pages limpides de cette traversée linguistique et métamorphique vers une langue étrangère.
Pendant vingt ans, j'ai étudié la langue italienne comme si je nageais le long des contours [d'un] lac. Toujours à côté de ma langue dominante, l'anglais. La longeant toujours. C'était un bon exercice. Bon pour les muscles, pour le cerveau, mais pas vraiment palpitant. En étudiant une langue étrangère de cette façon, on ne peut pas se noyer. L'autre langue est toujours là pour te soutenir, te sauver. Mais on ne peut pas nager sans prendre le risque de se noyer, de couler à pic. Pour connaître une nouvelle langue, pour s'immerger, il faut quitter la rive. Sans bouée de sauvetage. Sans pouvoir compter sur la terre ferme.
J. L.