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Éditions de la Martinière
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À travers l'analyse d'une centaine de films emblématiques, Jean A. Gili, dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, retrace l'histoire du cinéma italien, des films d'auteur aux films de genre, des comédies aux mélodrames, des péplums aux westerns, des films politiques aux tragédies de la criminalité organisée.
Ayant, au fil des décennies, traversé des phases de crise et des moments de rayonnement intense, s'étant toujours soucié de transcrire lles traditions dialectales et la diversité des cultures régionales - des Alpes à la Sicile -, le cinéma italien est l'un des plus passionnants du monde, celui dont on ne finit pas de découvrir la richesse patrimoniale et le constant renouvellement, celui qui a sans doute le mieux témoigné d'un peuple avec ses déchirements et ses aspirations.
Depuis les premiers films des opérateurs Lumière enregistrés dans la péninsule en 1896 jusqu'aux nouvelles affirmations du temps présent, le cinéma italien a connu toutes les vicissitudes de l'histoire, brillant de tous ses feux dès les années 1910, accompagnant les sombres années du fascisme puis les désastres de la guerre jusqu'à la reconstruction des années exaltantes du néoréalisme, avec Rossellini, De Sica, Visconti. Il s'est ensuite progressivement épanoui dans un âge d'or marqué par les films de Fellini, Antonioni, Rosi, Petri, Scola, Bertolucci, Bellocchio, Moretti . Après deux décennies de difficultés, il a retrouvé depuis le début des années 2000 un niveau digne de son prestigieux passé. De nouveaux talents sont apparus - Benigni, Giordana, Crialese, Garrone, Sorrentino . - qui ont relancé une créativité prête à s'épanouir de nouveau.
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Il y a vingt ans disparaissait Marcello Mastroianni, figure iconique du cinéma italien. Sa carrière, essentiellement italienne, l'a également porté à tourner en France, en Angleterre, en Hongrie, en Grèce, au Portugal, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine...Le vingtième anniversaire de sa disparition, en décembre 1996 à Paris, est l'occasion pour revenir sur une carrière marquée par des rencontres avec les plus grands cinéastes italiens, Federico Fellini, qui en fait une icône avec La Dolce Vita, Luchino Visconti, Vittorio De Sica, Ettore Scola, Marco Ferreri, Michelangelo Antonioni, Mario Monicelli, Dino Risi, Pietro Germi, Elio Petri, Marco Bellocchio, et avec des cinéastes étrangers aussi différents que Jules Dassin, Jacques Demy, John Boorman, Louis Malle, Roman Polanski, Nikita Mikhalkov, Theo Angelopoulos, Agnès Varda, Bertrand Blier, Raoul Ruiz, Robert Altman, Manoel de Oliveira...Le livre, à l'iconographie soignée, revient décennie par décennie sur les étapes d'une carrière hors normes et évoque l'évolution d'un comédien qui passe des comédies légères aux chefs-d'oeuvre de la maturité et qui vieillit en gardant intact son pouvoir de séduction.