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Tout sur Vittorio De Sica : Auteur, acteur, séducteur
Jean A. Gili, Piero Spila
- Gremese
- 7 Novembre 2024
- 9782366773750
De la lettre A de « Agel, H. » à la Z de « Zavattini, C. », l'ouvrage aborde l'ensemble de l'oeuvre de Vittorio De Sica (théâtre, cinéma, télévision, chansons) en reprenant la structure du dictionnaire anthologique.Cette structure contribue à souligner le caractère protéiforme de De Sica et permet des chemins de lecture croisés.
Après les essais introductifs (des directeurs Gili et Spila, et du critique R. de Ceccaty), le volume est composé de plus de 120 entrées rédigées par plus de 40 auteurs, qui, tout en préservant la qualité et l'exhaustivité nécessaires des informations, sont pensées pour tous les lecteurs (passionnés ou spécialistes). L'appareil iconographique édité par E. Giacovelli étaye les textes et, dans l'encart photographique, documente grâce à plus de 500 images l'intense activité cinématographique du réalisateur et acteur. -
À travers l'analyse d'une centaine de films emblématiques, Jean A. Gili, dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, retrace l'histoire du cinéma italien, des films d'auteur aux films de genre, des comédies aux mélodrames, des péplums aux westerns, des films politiques aux tragédies de la criminalité organisée.
Ayant, au fil des décennies, traversé des phases de crise et des moments de rayonnement intense, s'étant toujours soucié de transcrire lles traditions dialectales et la diversité des cultures régionales - des Alpes à la Sicile -, le cinéma italien est l'un des plus passionnants du monde, celui dont on ne finit pas de découvrir la richesse patrimoniale et le constant renouvellement, celui qui a sans doute le mieux témoigné d'un peuple avec ses déchirements et ses aspirations.
Depuis les premiers films des opérateurs Lumière enregistrés dans la péninsule en 1896 jusqu'aux nouvelles affirmations du temps présent, le cinéma italien a connu toutes les vicissitudes de l'histoire, brillant de tous ses feux dès les années 1910, accompagnant les sombres années du fascisme puis les désastres de la guerre jusqu'à la reconstruction des années exaltantes du néoréalisme, avec Rossellini, De Sica, Visconti. Il s'est ensuite progressivement épanoui dans un âge d'or marqué par les films de Fellini, Antonioni, Rosi, Petri, Scola, Bertolucci, Bellocchio, Moretti . Après deux décennies de difficultés, il a retrouvé depuis le début des années 2000 un niveau digne de son prestigieux passé. De nouveaux talents sont apparus - Benigni, Giordana, Crialese, Garrone, Sorrentino . - qui ont relancé une créativité prête à s'épanouir de nouveau.
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Cinéaste singulier, Mario Soldati signe au début des années 1940 deux chefs-d'oeuvre, Le Mariage de minuit et Malombra. Après la guerre, Les Ennuis de monsieur Travet, Eugénie Grandet ou Fuite en France confirment son talent. Contribuant aux genres populaires, des films burlesques (Je suis de la revue) aux films de cape et d'épée (Fra Diavolo, L'Héritier de Zorro), de corsaires (La Fille du corsaire noir), et mélodrame (La Fille du fleuve avec Sophia Loren), il dirige Gina Lollobrigida dans La Marchande d'amour ou Alida Valli dans Rapt à Venise. Outre l'évocation de la carrière de l'écrivain et celle de critique cinématographique pour L'Europeo, le livre s'enrichit d'un long entretien enregistré entre 1976 et 1979, l'occasion d'entrer dans l'intimité d'un créateur curieux et inventif.
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Il y a vingt ans disparaissait Marcello Mastroianni, figure iconique du cinéma italien. Sa carrière, essentiellement italienne, l'a également porté à tourner en France, en Angleterre, en Hongrie, en Grèce, au Portugal, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine...Le vingtième anniversaire de sa disparition, en décembre 1996 à Paris, est l'occasion pour revenir sur une carrière marquée par des rencontres avec les plus grands cinéastes italiens, Federico Fellini, qui en fait une icône avec La Dolce Vita, Luchino Visconti, Vittorio De Sica, Ettore Scola, Marco Ferreri, Michelangelo Antonioni, Mario Monicelli, Dino Risi, Pietro Germi, Elio Petri, Marco Bellocchio, et avec des cinéastes étrangers aussi différents que Jules Dassin, Jacques Demy, John Boorman, Louis Malle, Roman Polanski, Nikita Mikhalkov, Theo Angelopoulos, Agnès Varda, Bertrand Blier, Raoul Ruiz, Robert Altman, Manoel de Oliveira...Le livre, à l'iconographie soignée, revient décennie par décennie sur les étapes d'une carrière hors normes et évoque l'évolution d'un comédien qui passe des comédies légères aux chefs-d'oeuvre de la maturité et qui vieillit en gardant intact son pouvoir de séduction.
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Luchino Visconti et la critique française d'Ossessione au Guépard (1943-1963)
Jean A. Gili
- L'Amandier
- Cine-creation
- 16 Janvier 2014
- 9782355162275
À l'inverse de beaucoup de cinéastes italiens dont l'oeuvre a été découverte en France dans la continuité de son développement, celle de Luchino Visconti a connu de multiples aléas. Les premiers films du cinéaste sont arrivés dans le désordre : l'accueil critique s'en est ressenti. Visconti tourne son premier film, Ossessione, en 1942. Le fascisme est au pouvoir. L'oeuvre constitue une remise en cause absolue des formes dominantes d'expression. Le film ne sortira en France qu'en 1959 sous le titre racoleur de Les Amants diaboliques. Après la guerre, Visconti se consacre au théâtre. Il ne revient au cinéma qu'en 1947 avec La terre tremble, un film diversement accueilli au festival de Venise où il est présenté en 1948. Suivent Bellissima (1951), qui ne sera distribué en France que dix ans plus tard, et Senso (1954), premier film situé dans le passé et qui provoque en Italie un intense débat idéologique. Par souci de prise de distance, Visconti tourne ensuite Les Nuits blanches (1957) avant de donner successivement les deux oeuvres qui vont définitivement établir sa réputation, Rocco et ses frères (1961) et Le Guépard (1963), palme d'or à Cannes. Dès lors, la notoriété du cinéaste est installée. Vu de France, Visconti est devenu une des valeurs sûres du cinéma italien.
C'est le parcours critique et la réception des oeuvres que présente le livre de Jean A. Gili.
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Radici Hors-Série : l'Italie au miroir de son cinéma Tome 2 ; entre déclin, transition et renaissance ; les années 1980-2000
Jean A. Gili, Collectif
- Editalie
- Radici
- 13 Novembre 2017
- 9791092161328
« Le cinéma italien est sans doute celui qui a le mieux témoigné d'un peuple et qui en a exprimé les affirmations exemplaires, les déchirements, les souffrances et les raisons de croire en l'avenir ».
C'est par ces mots que Jean A. Gili, éminent spécialiste du cinéma italien, introduisait le premier des trois volumes que la revue RADICI consacre au cinéma italien.
Cette trilogie n'est pas à proprement parler une « histoire du cinéma italien », ni même un essai critique, mais bien un parcours personnel et intime, au coeur des consciences, des « à-côtés », de ces grands noms du septième art. Un recueil qui reflète - dans les réponses comme dans les questions posées - les grandes problématiques qui ont traversé la société et le cinéma transalpins. Un parcours qui fait aussi la part belle à l'iconographie, grâce à de nombreux portraits et images des tournages. Le volume 1 se concentrait sur les années du néoréalisme jusqu'à la fin des années 1970, couvrant ainsi une période qui allait de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux Années de plomb.
Le présent volume se focalise sur la période qui suit, des années 1980 jusqu'à l'aube du troisième millénaire. Précisément la période généralement considérée comme celle du déclin du cinéma italien, par contraste avec « l'âge d'or » que représentait la période précédente. Or l'ouvrage donne à voir justement, que si la crise se fait effectivement ressentir, elle est loin d'étouffer la vitalité des cinéastes. Les récompenses internationales (Palmes cannoises, Ours berlinois, Lions vénitiens mais aussi Oscars hollywoodiens) ne cessent en effet, malgré les indéniables difficultés, de scander la vie du cinéma italien de ces années-là.
Ce deuxième volume fait ainsi la lumière sur ces réalisateurs et acteurs, confirmés ou émergents, qui continuent de produire et de rayonner, en rassemblant articles et entretiens parfois inédits en français.
Vous y retrouverez : Ettore Scola, Ermanno Olmi, Pupi Avati, Giuliano Montaldo, Sergio Leone, Dario Argento, Vittorio Gassman, Bernardo Bertolucci, Gianni Amelio, Nanni Moretti, Gabriele Salvatores, Giuseppe Tornatore, Paolo Villaggio, Roberto Benigni et Massimo Troisi.