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Jean A. Gili
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Tout sur Vittorio De Sica : Auteur, acteur, séducteur
Jean A. Gili, Piero Spila
- Gremese
- 7 Novembre 2024
- 9782366773750
De la lettre A de « Agel, H. » à la Z de « Zavattini, C. », l'ouvrage aborde l'ensemble de l'oeuvre de Vittorio De Sica (théâtre, cinéma, télévision, chansons) en reprenant la structure du dictionnaire anthologique.Cette structure contribue à souligner le caractère protéiforme de De Sica et permet des chemins de lecture croisés.
Après les essais introductifs (des directeurs Gili et Spila, et du critique R. de Ceccaty), le volume est composé de plus de 120 entrées rédigées par plus de 40 auteurs, qui, tout en préservant la qualité et l'exhaustivité nécessaires des informations, sont pensées pour tous les lecteurs (passionnés ou spécialistes). L'appareil iconographique édité par E. Giacovelli étaye les textes et, dans l'encart photographique, documente grâce à plus de 500 images l'intense activité cinématographique du réalisateur et acteur. -
Cinéaste singulier, Mario Soldati signe au début des années 1940 deux chefs-d'oeuvre, Le Mariage de minuit et Malombra. Après la guerre, Les Ennuis de monsieur Travet, Eugénie Grandet ou Fuite en France confirment son talent. Contribuant aux genres populaires, des films burlesques (Je suis de la revue) aux films de cape et d'épée (Fra Diavolo, L'Héritier de Zorro), de corsaires (La Fille du corsaire noir), et mélodrame (La Fille du fleuve avec Sophia Loren), il dirige Gina Lollobrigida dans La Marchande d'amour ou Alida Valli dans Rapt à Venise. Outre l'évocation de la carrière de l'écrivain et celle de critique cinématographique pour L'Europeo, le livre s'enrichit d'un long entretien enregistré entre 1976 et 1979, l'occasion d'entrer dans l'intimité d'un créateur curieux et inventif.
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Il y a vingt ans disparaissait Marcello Mastroianni, figure iconique du cinéma italien. Sa carrière, essentiellement italienne, l'a également porté à tourner en France, en Angleterre, en Hongrie, en Grèce, au Portugal, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine...Le vingtième anniversaire de sa disparition, en décembre 1996 à Paris, est l'occasion pour revenir sur une carrière marquée par des rencontres avec les plus grands cinéastes italiens, Federico Fellini, qui en fait une icône avec La Dolce Vita, Luchino Visconti, Vittorio De Sica, Ettore Scola, Marco Ferreri, Michelangelo Antonioni, Mario Monicelli, Dino Risi, Pietro Germi, Elio Petri, Marco Bellocchio, et avec des cinéastes étrangers aussi différents que Jules Dassin, Jacques Demy, John Boorman, Louis Malle, Roman Polanski, Nikita Mikhalkov, Theo Angelopoulos, Agnès Varda, Bertrand Blier, Raoul Ruiz, Robert Altman, Manoel de Oliveira...Le livre, à l'iconographie soignée, revient décennie par décennie sur les étapes d'une carrière hors normes et évoque l'évolution d'un comédien qui passe des comédies légères aux chefs-d'oeuvre de la maturité et qui vieillit en gardant intact son pouvoir de séduction.
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Luchino Visconti et la critique française d'Ossessione au Guépard (1943-1963)
Jean A. Gili
- L'Amandier
- Cine-creation
- 16 Janvier 2014
- 9782355162275
À l'inverse de beaucoup de cinéastes italiens dont l'oeuvre a été découverte en France dans la continuité de son développement, celle de Luchino Visconti a connu de multiples aléas. Les premiers films du cinéaste sont arrivés dans le désordre : l'accueil critique s'en est ressenti. Visconti tourne son premier film, Ossessione, en 1942. Le fascisme est au pouvoir. L'oeuvre constitue une remise en cause absolue des formes dominantes d'expression. Le film ne sortira en France qu'en 1959 sous le titre racoleur de Les Amants diaboliques. Après la guerre, Visconti se consacre au théâtre. Il ne revient au cinéma qu'en 1947 avec La terre tremble, un film diversement accueilli au festival de Venise où il est présenté en 1948. Suivent Bellissima (1951), qui ne sera distribué en France que dix ans plus tard, et Senso (1954), premier film situé dans le passé et qui provoque en Italie un intense débat idéologique. Par souci de prise de distance, Visconti tourne ensuite Les Nuits blanches (1957) avant de donner successivement les deux oeuvres qui vont définitivement établir sa réputation, Rocco et ses frères (1961) et Le Guépard (1963), palme d'or à Cannes. Dès lors, la notoriété du cinéaste est installée. Vu de France, Visconti est devenu une des valeurs sûres du cinéma italien.
C'est le parcours critique et la réception des oeuvres que présente le livre de Jean A. Gili.