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J. M. G. Le Clézio
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La toute jeune Lalla a pour ancêtres les «hommes bleus», guerriers du désert saharien. Elle vit dans un bidonville, mais ne peut les oublier. La puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet, une évasion manquée vers «leur» désert, l'exil à Marseille, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Lalla a beau travailler dans un hôtel de passe, être enceinte, devenir une cover-girl célèbre, rien n'éteint sa foi religieuse et sa passion du désert.
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" J'ai eu la chance et la malchance de naître pendant la guerre, or les enfants nés dans une guerre sont particulièrement attentifs au malheur et à la difficulté de la vie. Je me souviens très bien des bombardements, ma mère, ma grand-mère, mon frère et moi vivions à Nice à cette époque-là.
Mon père était médecin en Afrique. Nous étions séparés par la guerre. Il était né sur l'île Maurice qui appartenait à l'empire britannique. Il avait été expédié au Nigeria. Du côté de ma mère aussi, ils étaient mauriciens, ils étaient venus s'installer à Paris. Dans cette famille, on est alternativement prospères puis ruinés, on vient de pays différents mais on garde quelque chose en commun, j'y vois une espèce de goût pour l'aventure et une attirance pour ce qu'on peut apprendre en voyageant.
Je descends donc de toutes ces origines et je crois que j'ai hérité de ces traits familiaux. Mon identité est là : c'est une identité nomade. "
J. M. G. Le Clézio -
Le narrateur Alexis a huit ans quand il assiste avec sa soeur Laure à la faillite de son père et à la folle édification d'un rêve : retrouver l'or du Corsaire, caché à Rodrigues. Adolescent, il quitte l'île Maurice à bord du schooner Zeta et part à la recherche du trésor. Quête chimérique, désespérée. Seul l'amour silencieux de la jeune «manaf» Ouma arrache Alexis à la solitude. Puis c'est la guerre, qu'il passe en France (dans l'armée anglaise). De retour en 1922 à l'île Maurice, il rejoint Laure et assiste à la mort de Mam. Il se replie à Mananava. Mais Ouma lui échappe, disparaît. Alexis aura mis trente ans à comprendre qu'il n'y a de trésor qu'au fond de soi, dans l'amour et l'amour de la vie, dans la beauté du monde.
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«Awaïté Pawana !» John, le matelot de Nantucket, oubliera-t-il jamais le cri lancé par l'homme de vigie des baleiniers ? Qu'est devenue la lagune de légende où les géants des mers venaient se cacher ? Pourquoi le capitaine Charles Melville Scammon a-t-il tant voulu découvrir ce lieu sans nom aussi vieux que le monde ? Comment peut-on détruire ce qu'on aime ? Un magnifique récit sur les baleines, l'aventure des hommes et la fragile beauté du monde. Illustré en couleurs. "Pawana" (baleine en langue nattick indienne) fut écrit en 1988 pour le théâtre. C'est l'histoire authentique de Charles Melville Scammon qui, après avoir découvert au Mexique une lagune où se reproduisaient les baleines grises, décida de les exterminer. Puis, se rendant compte qu'il commettait une erreur irréparable, il consacra sa vie à leur sauvegarde, aidé par les révolutionnaires mexicains.
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Raga ; approche du continent invisible
J. M. G. Le Clézio
- Points
- Points Aventure
- 3 Octobre 2019
- 9782757879863
L'Océanie, c'est le continent invisible. Invisible, parce que les voyageurs qui s'y sont aventurés la première fois ne l'ont pas aperçue, et parce qu'elle reste un lieu sans reconnaissance internationale, un passage, une absence en quelque sorte. Lorsque sur l'immensité des océans sera restaurée la liberté, alors recommencera à exister ce continent, qui n'était invisible que parce que nous étions aveugles.
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Balaabilou
J. M. G. Le Clézio, Georges Lemoine
- Gallimard Jeunesse
- Folio Cadet ; Les Classiques
- 2 Mai 2019
- 9782075127400
«Est-ce que je t'ai parlé de Balaabilou ?» demande Naman, le vieux pêcheur, à la jeune Lalla. Commence alors le récit d'une histoire merveilleuse où, dans un pays d'Orient, un oiseau sauva la belle princesse Leila d'une mort affreuse et tout son royaume de la sécheresse...
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Le flot de la poésie continuera de couler
J. M. G. Le Clézio, Dong Qiang
- Philippe Rey
- 5 Novembre 2020
- 9782848768410
Dans cet ouvrage très personnel, écrit en hommage aux poètes chinois de l'époque Tang (618-907) - parmi lesquels Li Bai, Du Fu, Wang Wei, Bai Juyi... -, J.M.G. Le Clézio fait revivre ces figures d'une époque troublée, qui aimaient le vin, les femmes, les errances, la nature, le passage des saisons, qui partageaient les souffrances du peuple face à la pauvreté ou à la violence des guerres... Poètes pour lesquels l'homme ne doit pas dominer mais plutôt échanger avec les autres règnes, les animaux, les plantes, l'eau, la terre, les pierres, les nuages, la brume, les astres...
Incursion dans une civilisation qui a ouvert la Chine à la modernité, ce livre singulier et passionnant nous conduit dans la création et l'intimité de ces femmes et de ces hommes qui nous touchent encore aujourd'hui par leur art de vivre, leur élégance et leur intransigeante vérité.