Atteinte d'une maladie rare et condamnée à l'obscurité, Chiara, huit ans, fait des rêves aussi étranges qu'effrayants : dans la forêt qui jouxte sa maison, elle voit un arbre couvert de mystérieuses inscriptions au pied duquel repose un coeur d'enfant.
Chiara est convaincue que son rêve fait écho à des événements réels. Terrifiés, ses parents contactent la police, lançant la commissaire Battiglia sur les traces d'un passé tourmenté.
Dans cette région d'Italie où la terre est brûlante, seuls peuvent enquêter ceux qui survivent à la lumière de la nuit...
Les émotions ont mauvaise presse et souffrent depuis toujours d'un préjugé tenace. Les émotions, ce sont les « humeurs », ou encore les « passions » ? passivité de l'âme. Aujourd'hui encore, les hommes, bien souvent, ne doivent pas montrer leurs larmes, tandis que les femmes passent pour hystériques quand elles le font. Pourtant, ce sont nos émotions, ce que nous ressentons, qui nous rendent humains.
À rebours du développement personnel, c'est un guide philosophique des émotions que propose Ilaria Gaspari. Nostalgie, angoisse, gratitude, etc. : les mots que nous mettons sur nos maux ont une histoire, celle de toutes les personnes qui les ont vécues, dites, chantées, étudiées. En s'appuyant sur les plus grands philosophes et la littérature, des récits initiatiques d'Homère à Schopenhauer en passant par Spinoza, Ilaria Gaspari montre que ce qui est le plus intime est aussi universel : les émotions nous inscrivent dans la lignée des hommes.
À travers ce voyage émotionnel dans le temps et la philosophie, à partir de son expérience personnelle, Ilaria Gaspari enjoint à se reconnaître comme émotif afin de ne pas se laisser dominer par elles, ne pas les subir, ni les réprimer, mais les vivre et nous fier à ce qu'elles nous disent. Car c'est l'émotion que nous ressentons qui nous rappelle nos besoins profonds, qui nous rappelle que nous sommes humains.
Derrière la beauté bouleversante du tableau La Nymphe endormie se cache l'horreur : au lieu de peinture, l'artiste a utilisé du sang. Voilà ce qui lance la commissaire Teresa Battaglia sur la piste d'un meurtre commis soixante-dix ans plus tôt, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Une enquête ne comportant ni corps ni scène de crime, ni suspect ni témoin. Rien qu'une trace génétique que Teresa remonte jusqu'à une vallée isolée et mystérieuse du nord de l'Italie, le Val Resia, protégée depuis des siècles par un isolement presque absolu, et dont les habitants partagent des croyances étranges et ancestrales. Un mystère qui plonge au coeur des mémoires, d'autant plus épais quand celles-ci défaillent...
India est sujette à des crises de panique. L'air lui manque soudain au point de la faire suffoquer. Pourtant, elle a tout pour être heureuse : un compagnon, qui l'aime - Pier - et un métier qu'elle adore - institutrice.
Mais quand une de ces attaques la surprend en pleine classe, les parents mettent la pression sur la direction pour qu'elle soit licenciée. Quant à Pier, il est perdu.
Peu à peu, elle prend conscience que chercher à vaincre son « ennemi » est vain. Et qu'il vaut mieux tenter de l'apprivoiser. En parallèle à la thérapie qu'elle entame dès le premier chapitre, elle a recours à l'écriture et fait appel à son imagination.
Une belle histoire de résilience intime délicatement mise en scène par un dessin hyper sensible et une palette de couleurs tout en nuances et en fragilité. Le noir, magnifique et inquiétant, illustre les états dans lesquels est plongé le personnage et les contes qu'elle raconte à ses élèves.
Que se passerait-il si nous décidions d'apprendre à nous connaître à la manière des anciens Grecs ? Et si nous choisissions de prendre pour maîtres Pythagore et Parménide, Epictète et Pyrrhon, Épicure et Diogène ? À travers une chronique de six semaines, chacune suivant les préceptes d'une école philosophique différente, Ilaria Gaspari nous entraîne dans une expérience existentielle étonnante, parfois sérieuse, parfois désopilante, mais toujours pleine de sagesse.
Nous découvrirons ainsi qu'en nous pliant aux règles du pythagorisme, nous pouvons corriger la paresse, tandis que les paradoxes de Zenon révèlent des contradictions étranges dans la manière dont nous sommes habitués à considérer le rythme de la vie.
Et si être épicurien n'est pas aussi plaisant qu'il y paraît au premier abord, le cynisme peut au contraire procurer des joies inattendues.
Un exercice de philosophie pratique qui nous enseigne à devenir maîtres du temps qui passe.
Pour un libraire, recommander le Guide Tao à un voyageur curieux, c'est :
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Quand Gaia fait retour à Pise, dix ans après la fin de l'université, rien ne semble avoir changé. Et pourtant, tout est différent. L'automne est sombre et pluvieux; parmi les ruelles oubliées de la ville, dans les couloirs du collège éventré par les travaux de rénovation, au cours des soirées sur la promenade à la mer et les après-midi dans les chambres d'un vieil hôtel, Gaia retrouve ses amis d'autrefois et son amour du temps de l'université. Il paraît enfin possible de se retrouver; mais sur cette rencontre inattendue pèsent les années qui se sont écoulées, la distance et la mort d'une ancienne camarade et collègue, Virginia, décédée dans des circonstances mystérieuses. Parmi les quatre vieux amis se déploient la tentation perpétuelle de se trahir, les mensonges d'un amour interrompu mais peut-être jamais fini, et le sens de culpabilité pour une mort qui remonte à il y a dix ans. L'enquête sur le mystérieux suicide de Virginia lève le voile sur les relations et les équilibres dangereux au sein de l'École Normale de Pise où, comme dans un aquarium, les étudiants nagent en cercles, toujours sous les yeux des autres, dans une compétition parfois impitoyable qui voit fleurir, par conformisme ou par rébellion, des amitiés, des amours, des rivalités. Les souvenirs cachés et les obsessions de l'aquarium remontent à la surface pendant que Gaia - que l'on découvre être suspectée d'avoir poussé Virginia à mettre fin à ses jours - essaie désespérément de renouer les liens avec un passé jamais oublié, enterré sous un tas de mensonges.