Dernier texte de Grazia Deledda, paru en 1937 de manière posthume, «Cosima» est inédit en français. D'inspiration largement autobiographique, il rend compte de manière romancée de la vie de son autrice, depuis l'enfance jusqu'aux premiers succès d'écriture et au départ de Nuoro, sa ville natale, pour de plus vastes horizons. Un roman de formation précieux dans lequel transparaît déjà le fascinant pouvoir d'attraction d'une terre âpre et sauvage et des légendes aussi magiques que cruelles, sources de riches épopées populaires et terreau idéal pour toute l'oeuvre de l'autrice.
Après le succès du «Pays sous le vent», de «Braises» et de «Dans l'ombre, la mère», réédition du chef-d'oeuvre de Grazia Deledda (prix Nobel de littérature 1926), «Elias Portolu». À sa sortie de prison, Élias, rejoint son village natal et rencontre la fiancée de son frère, de qui il s'éprend. Leur idylle prend de l'ampleur malgré l'union de la jeune femme avec son frère. Lorsqu'elle tombe enceinte d'Élias, il décide de devenir prêtre. La mort de son frère fera-t-elle vaciller le choix de cette vocation? Un roman bouleversant et tragique, qui explore toutes les facettes des sentiments, des interdits et des tergiversations qui en découle, dans la Sardaigne du début du XXe siècle.
Après «Le Pays sous le vent» et «Braises», réédition d'un autre roman de cette auteure qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1926. Maria-Maddalena, jeune veuve, servante, est fière de la réussite de son fils Paulo, devenu le curé du village. Pourtant, elle s'inquiète et le soupçonne. En effet, un soir elle voit son fils quitter la maison en pleine nuit et découvre qu'il rejoint Agnese, une jeune femme très riche qui vit seule. Par peur du scandale et du péché, elle l'exorte à renoncer à voir la jeune femme. Grazia Deledda expose ce dilemme moral et sentimental avec une intensité narrative maximale. Restituant l'atmosphère typique des villages de la Sardaigne, elle sonde avec sensibilité et subtilité les mouvements des âmes de ses personnages.
«Le pays sous le vent» permet de redécouvrir l'oeuvre de cette écrivaine sarde lauréate du Prix Nobel de littérature en 1926, dont les éditions Cambourakis prévoient de republier l'ensemble des textes au format de poche. Roman d'apprentissage où l'on suit les pas d'une jeune fille modeste qui va découvrir la vie et le monde en quittant son village natal, cette histoire nous plonge dans la Sardaigne du début du XXe siècle. Une écriture classique mais lumineuse, où les passions s'expriment avec autant de pudeur que d'exaltation, comme en écho aux mouvements de la nature insulaire environnante.
Traduit de l'italien par Chiara Monti et Fabienne-Andréa Costa.
Ayant fait carrière tout autour de la Terre, Alistair le crocodile vert s'offre un peu de répit, à deux pas de Paris. Avec sa fidèle amie, Lucie la souris, ils passent leurs journées à visiter la capitale. Mais ils sont ébahis de constater qu'à Paris, personne ne sourit !
Giorgia Cantini, "détective privée en surcharge pondérale", adepte des bars et des musiques des années 80, vient de recevoir un paquet de vieilles lettres de sa soeur, qui se serait suicidée à Rome quelques années auparavant. Avec l'aide de Tim, son jeune assistant fumeur de joint, et de l'informaticien Spasimo, confident qui aurait tant de choses à confier, elle va mener l'enquête jusque dans son propre passé, remontant à la mort de sa mère pour éclairer celle de sa cadette brillante et adorée, jusqu'à soupçonner son père, ex sous-officier de carabinier, jusqu'aux secrets d'un homme qu'elle vient de rencontrer et qu'elle commence à aimer. En contrepoint à sa quête s'entremêlent ses enquêtes sur les misères d'autrui, entre épouses trompées et tueur amoureux qui la poursuit.
Dans une Bologne aux splendeurs délavées et bluesy, les grands thèmes classiques du roman noir sont revisités par l'humour désespéré et l'énergie vitale de Grazia Verasani, musicienne rock et écrivaine reconnue, dans un récit qui a été transformé en film à succès par Gabriele Salvatores.
Un roman dans l'écriture duquel le genre n'est qu'un prétexte.