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GINZBURG
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La strada che va in città, È stato cosí, Valentino, Sagittario, Le voci della sera. E i racconti: Un’assenza, Casa al mare, Mio marito, La madre, Estate.
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C'è una linea che lega i percorsi di Anna Maria Ortese, Nikolaj Gogol', James Joyce o Jean Rhys quando, lontani dalla propria terra, si confrontavano con la scrittura e la creatività...
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Voli notturni verso luoghi solitari, rapporti sessuali con il demonio, orge e infanticidi, profanazione della croce e dei sacramenti: per alcuni secoli, tra Quattro e Settecento, l'immagine del sabba affiorò da un capo all'altro d'Europa...
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Avant la guerre, tout allait bien sans qu'on le sache. Ippolito, Concettina, Giustino et Anna vivaient au rythme des lubies de leur père, persuadé de faire enrager Mussolini et les « crapules » fascistes en rédigeant ses mémoires. De l'autre côté de la rue, dans la maison de leur richissime père, Emanuele, Giuma et Amalia jouaient au tennis de table et composaient avec les migraines de leur « maman chérie ». Les deux fratries s'épiaient, s'apprivoisaient, liaient des amitiés aussi fortes que les liens du sang et pensaient entrevoir un avenir prometteur. Mais tout ça c'était avant. Avant d'être engloutis par les deuils, la noirceur du fascisme et le vacarme de la guerre. Avant que ces années-là ne deviennent « tous leurs hiers ».
Publié sept ans après la ?n de la guerre, Tous nos hiers dit toutes les souffrances et les désillusions d'une jeunesse tourmentée. -
Dans un bourg proche de Turin, durant les années 1940, celles de la guerre et de l'après-guerre, quelques familles de la bourgeoisie piémontaise partagent une vie paisible. Leur petite communauté assigne à chacun un rôle déterminé et des aspirations convenues. Tous « enterrent leurs pensées » pour laisser place à d'insigni?ants commentaires sur un quotidien étriqué et répétitif. Un environnement étouffant pour les plus jeunes parmi lesquels se trouve l'invisible Elsa. Celle-ci observe à distance les jérémiades de sa mère, les traumatismes de la guerre, les départs des uns et les mariages des autres. Étrangement absente de ces histoires familiales, elle sort soudain de l'ombre, révélant un visage jusque-là inconnu de son entourage, comme du lecteur.
Initialement paru en 1961, Les Voix du soir capte avec une grande ?nesse les bruissements d'une jeunesse qui cherche à se défaire des carcans de la société.
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Du XIV? au XVII? siècle, dans toute l'Europe, des femmes et des hommes accusés de sorcellerie ont raconté s'être rendus au sabbat : là, de nuit, en présence du diable, on se livrait à des orgies et à la profanation des rites chrétiens. D'où vient le sabbat ? Les accusés se sont-ils laissé extorquer le récit que leurs juges attendaient d'eux ? Selon Carlo Ginzburg, pas toujours. Dans quelques cas, l'écart entre les questions des juges et les réponses des accusés laisse affleurer des éléments liés à un fond culturel plus enfoui. L'historien italien entreprend alors de recomposer les pièces dispersées de cette histoire nocturne. L'enquête dessine à la fin du Moyen Âge la place du complot ourdi en son sein par les ennemis de la chrétienté et met au jour les traces d'une culture chamanique. Un programme ambitieux mais aussi une rigoureuse leçon d'historiographie.
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La solitude de l'enfance et l'étonnement de la vieillesse, les livres lus et les films vus, le métier d'écrivain (« écrire était pour lui comme habiter la Terre »), la musique d'opéra (le titre est un vers du Lohengrin de Wagner), la famille, la société, la politique, le fait de croire ou ne pas croire en Dieu : les courts récits recueillis ici ressemblent aux pages de ce journal que l'autrice déclarait n'avoir jamais su tenir. Ils sont proches, en termes d'affinités thématiques et de finesse narrative, de ses chefs-d'oeuvre Les mots de la tribu et Les petites vertus qui, comme tous les livres de Natalia Ginzburg, tiennent à sa vocation de raconter des histoires vraies à partir de la sienne. Dans leur désinvolture, dans leur placide désordre quotidien ou leur inquiétante étrangeté, ces brefs essais-chroniques abordent des questions qui appartiennent à chacun d'entre nous. Autoportrait singulier d'une femme qui dans la vie a choisi d'écrire, Ne me demande jamais devient ainsi une expérience familière, un objet destiné à nous accompagner jour après jour.
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L'univers est gouverné par une loi générale de la putréfaction. Dieu, les anges et toutes les créatures naissent du chaos, comme les vers apparaissent à la surface du fromage. Nous sommes des dieux, et tout est Dieu : le ciel, la terre, l'air, la mer, les abîmes et l'enfer... Tel est le credo qu'un certain Menocchio, meunier du Frioul dans l'Italie du XVIe siècle, eut à défendre devant le Saint-Office avant de périr sur le bûcher. Lecteur infatigable, exégète à ses heures, hérétique malgré lui, il s'était constitué une bibliothèque au hasard des rencontres, hors de toute discipline culturelle, prélevant librement dans les textes, élaborant sa propre vision du monde.Avec cette étude magistrale, devenue un classique de l'historiographie, Carlo Ginzburg inventait la micro-histoire et renouvelait la connaissance d'un monde resté longtemps mystérieux, celui de la culture populaire.
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Publié en 1962, Le piccole virtù est un livre charnière dans l'oeuvre de Natalia Ginzburg. Connue pour ses romans, dans ce premier livre d'essais, Natalia Ginzburg - dont l'écriture est essentiellement attachée aux faits, aux gestes, aux voix et aux cadences - reste fidèle à elle-même : la recherche de l'essentiel est toujours concrète, toujours incarnée, les expériences morales prennent un sens physique - elle reste dans la narration qu'il s'agisse d'énoncer une pensée générale ou un jugement sur l'existence.
Les petites vertus, ces onze textes (dont l'année et le lieu d'écriture sont si importants) entre autobiographie et essai, donnent à voir et à entendre, voix, figures, et paysages du siècle passé, à sentir et à penser une manière de vivre et un être au monde qui font partie de notre histoire. Parmi les chapitres de cet ouvrage, il faut remarquer tout particulièrement "Portrait d'un ami" (Rome, 1957), qui est la plus belle chose qui ait été écrite sur Cesare Pavese.
Et aussi, les pages écrites immédiatement après la guerre, qui expriment avec une force brûlante le sens de l'expérience d'années terribles (en gardant, comme dans "Les souliers éculées" (Rome, 1945), un sens presque miraculeux du comique). Les souvenirs de l'exil, dans "Un hiver dans les Abruzzes" (Rome, 1944), côtoient les réflexions sur "Mon métier" (Turin, 1949). Enfin, dans "Silence" (Turin, 1951) et "Les petites vertus" (Londres, 1960), on trouve une Natalia Ginzburg moraliste dont la participation aiguë aux maux du siècle (passé) semble prendre naissance dans une sorte de empathie intime.
"Outre une leçon de vie, c'est une leçon de littérature que nous pouvons tirer de la simplicité de ces pages". Italo Calvino.
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Natalia Ginzburg raconte son enfance et son adolescence : un père fantasque et une mère plaintive, des amis promis à la gloire ; Turin, l'antifascisme, les arrestations, la guerre, la déportation, l'assassinat d'un mari aimé. Tandis que les parents parlent et résument le monde en quelques jugements lapidaires, les enfants découvrent la résistance de la vie qui leur oppose les énigmes meurtrissantes de l'amour, de la guerre, de la mort. Le comique des mots contraste avec le tragique des événements. On n'avait jamais raconté avec autant de finesse et de malice le malentendu qui sépare les générations. On n'avait jamais peint avec autant d'humour et de tendresse la difficulté des rapports humains.
Traduit de l'italien par Michèle Causse. -
De l'analyse approfondie de cas spécifiques, très variés, émerge ici une nouvelle perspective pour la microhistoire, dont Carlo Ginzburg est l'un des fondateurs.
Au centre de ces études se trouvent des personnages célèbres, comme Montaigne ou Italo Calvino, ou méconnus, comme Jean-Pierre Purry ou M. de La Créquinière, des textes ou des images... mais un élément récurrent : la réflexion sur la méthode historique, sur les liens entre études de cas et éléments du hasard, souvent délibérément produit.
Le lecteur de ce nouvel ouvrage de Carlo Ginzburg découvrira les résultats probants, la plupart du temps imprévisibles, d'une recherche fidèle au principe d'Aby Warburg : « Le livre dont vous avez besoin se trouve juste à côté de celui que vous cherchez. » -
Dans les campagnes du Frioul, entre le XVIe et le XVIIe siècle, d'étranges récits attirent l'attention des autorités religieuses. Les membres d'une mystérieuse confrérie, nommés benandanti, racontent se battre à coups de branches de fenouil contre de méchants sorciers armés de tiges de sorgho. L'issue de ces combats, qui se déroulent en rêve, est déterminante pour les récoltes : selon que les uns ou les autres l'emportent,l'année qui vient sera prospère ou frappée par la famine.L'Église est prise de court face à ces phénomènes : elle ne comprend pas ces pratiques à demi païennes. Les inquisiteurs tentent de faire avouer aux benandanti que ces «batailles nocturnes» sont une réédition du classique sabbat...En examinant, à la lumière des archives de l'Inquisition, le décalage entre les propos des juges et ceux des accusés, Carlo Ginzburg ouvrait la voie à un renouveau de l'historiographie - à la fois par ses hypothèses inédites sur les origines de la sorcellerie et par son choix de faire entendre les voix, longtemps ignorées, des persécutés.
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Néanmoins : Machiavel, Pascal
Carlo Ginzburg
- Verdier
- Sciences Humaines
- 8 Septembre 2022
- 9782378560799
Le poids d'un mot, étudié, soupesé, traqué comme une source, en dit plus sur le destin de la politique moderne que bien des généralités censées se dégager des évolutions.
Ainsi l'historien Carlo Ginzburg aborde-t-il ici la modernité politique - le découplage supposé du politique et du théologique -, en lisant de façon rapprochée, en philologue, Machiavel et Pascal.
L'ouvrage nous livre une série d'éclairages nouveaux sur une manière de penser la règle et l'exception, à l'épreuve des faits.
Au moment où sont développées des histoires mondiales, des histoires décentrées, qui nous permettent de penser le monde globalisé, Ginzburg insiste sur l'attention nécessaire et féconde qu'il convient d'accorder aux singularités, à travers l'examen précis des cas et l'étude philologique des textes.
À l'heure où l'on déplore que les intellectuels n'orientent plus la vie politique (en supposant confusément qu'ils le firent par le passé), à l'heure où semble s'imposer une vision « machiavélienne » selon laquelle les plus forts dictent le droit au nom d'un réalisme implacable, la leçon de Carlo Ginzburg est précieuse.
Penser, ce n'est pas reformuler les réponses de l'opinion, c'est changer de questionnement. -
Que reste-t-il du lien que deux soeurs ont su tisser au milieu de l'enfance explosée, quand leurs parents se séparèrent et s'absentèrent ? Ce lien est celui de Maddi et Nina, la cadette, soeur intense, soeur jaillissante. Au côté de l'écorchée vive, Maddi a su se faire une carapace d'intelligence pour se retirer et observer la vie sans jamais trop s'y exposer.
Mais, longtemps après, lorsqu'elle décide de laisser un temps sa maison parisienne, ses deux enfants et son couple forteresse-tendresse, pour revenir sur les lieux de son enfance, Maddi sent que sa carapace se fendille et qu'un équilibre menace de se rompre. Tout le passé resurgit, les lumières déchirantes de Rome, Mylène la gouvernante athlétique, les espérances, les leçons, les duretés et ce lien avec Nina plus fort que l'amour.
Que faire alors d'une carapace ? de deux ? Et les carapaces vieillissent-elles ? N'interdisent-elles pas les caresses ? Et puis, apportent-elles la paix ? Parce qu'il est le roman des soeurs, Sous ma carapace est celui des femmes dans le temps des fidélités. -
Mais ma colère contre lui ne dure pas longtemps : il est la seule chose qui subsiste dans ma vie, de même que je suis la seule à subsister dans la sienne. La plume aiguisée, l'oeil impitoyable et non sans coeur, Natalia Ginzburg observe la petite musique quotidienne de nos failles et faiblesses. D'abord celles de Valentino, un jeune homme aux cheveux bouclés qui aime se sourire dans le miroir et fumer en peignoir. Sa famille, pétrie d'un espoir naïf, lui rêve un avenir brillant. À l'exception de sa soeur, dont le regard acide et tendre pourtant brosse le portrait d'un jeune homme inconséquent. Dans Au Sagittaire, ce sont les tourments d'une femme qui occupent le devant de la scène. Ceux d'un être que la lumière attire inlassablement et dont l'ambition entrave jusqu'à l'avenir de ses propres enfants. Ainsi, la fille raconte sa mère, une femme insatisfaite et zélée qui s'épuise dans des rêves de grandeur. «L'heure de lire Natalia Ginzburg est venue», écrit avec passion la romancière Geneviève Brisac. Plus qu'une préface, un plaidoyer en faveur de l'une des plus grandes romancières du XX? siècle : un esprit, une oeuvre à (re)connaître.
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Lessico famigliare è il libro di Natalia Ginzburg che ha avuto maggiori e più duraturi riflessi nella critica e nei lettori. La chiave di questo romanzo è delineata già nel titolo. Famigliare, perché racconta la storia di una famiglia ebraica e antifascista, i Levi, a Torino tra gli anni Trenta e i Cinquanta del Novecento. E Lessico perché le strade della memoria passano attraverso il ricordo di frasi, modi di dire, espressioni gergali. Scrive la Ginzburg: "Noi siamo cinque fratelli. Abitiamo in città diverse, alcuni di noi stanno all'estero: e non ci scriviamo spesso. Quando c'incontriamo, possiamo essere, l'uno con l'altro, indifferenti, o distratti. Ma basta, fra noi, una parola. Basta una parola, una frase, una di quelle frasi antiche, sentite e ripetute infinite volte, nel tempo della nostra infanzia. Ci basta dire 'Non siamo venuti a Bergamo per fare campagna' o 'De cosa spussa l'acido cloridrico', per ritrovare a un tratto i nostri antichi rapporti, e la nostra infanzia e giovinezza, legata indissolubilmente a quelle frasi, a quelle parole".
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"In ogni pagina di questo libro c'è il modo di essere donna (di Natalia Ginzburg): un modo spesso dolente ma sempre pratico e quasi brusco, in mezzo ai dolori e alle gioie della vita...
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VITA IMMAGINARIA. NUOVA EDIZ.
GINZBURG NATALIA, SCARPA D. (CUR.)
- EINAUDI
- 1 Octobre 2021
- 9788806205461
Tutto ciò che Natalia Ginzburg evoca e descrive succede in noi come per la prima volta: Vita immaginaria è un libro di sveglia e di veglia, una prima volta che dura per sempre. Il meno conosciuto fra i libri di Natalia Ginzburg - la sua ter
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Apparso nel 1984, «La città e la casa» è un romanzo epistolare che racconta la disgregazione della famiglia, la crisi dei ruoli tradizionali, il vuoto drammatico che accompagna la vita dei nostri giorni. La mancanza di virilità, l'assenza d