Le emozioni che abitano dentro di noi ci rendono umani. Fidarsi di quello che proviamo non significa essere deboli o instabili, ma vivi, aperti all'esperienza e pronti a meravigliarsi del mondo. Quante volte ci forziamo a reprimere un'emozi
Queste pagine raccontano una storia d'amore. Ma non solo. Con l'aiuto di filosofi e romanzieri, tentano di sciogliere i nodi che fanno sembrare complicata la vita di coppia. Perché i sentimenti si nutrono di insicurezze e sollevano eterni i
Bachmann, figura tormentata di apolide per scelta e per necessità poetica, cerca disperatamente per tutta la vita una casa di cui possa essere, come scrive, quella che in altri tempi sarebbe stata la castellana.
Les émotions ont mauvaise presse et souffrent depuis toujours d'un préjugé tenace. Les émotions, ce sont les « humeurs », ou encore les « passions » ? passivité de l'âme. Aujourd'hui encore, les hommes, bien souvent, ne doivent pas montrer leurs larmes, tandis que les femmes passent pour hystériques quand elles le font. Pourtant, ce sont nos émotions, ce que nous ressentons, qui nous rendent humains.
À rebours du développement personnel, c'est un guide philosophique des émotions que propose Ilaria Gaspari. Nostalgie, angoisse, gratitude, etc. : les mots que nous mettons sur nos maux ont une histoire, celle de toutes les personnes qui les ont vécues, dites, chantées, étudiées. En s'appuyant sur les plus grands philosophes et la littérature, des récits initiatiques d'Homère à Schopenhauer en passant par Spinoza, Ilaria Gaspari montre que ce qui est le plus intime est aussi universel : les émotions nous inscrivent dans la lignée des hommes.
À travers ce voyage émotionnel dans le temps et la philosophie, à partir de son expérience personnelle, Ilaria Gaspari enjoint à se reconnaître comme émotif afin de ne pas se laisser dominer par elles, ne pas les subir, ni les réprimer, mais les vivre et nous fier à ce qu'elles nous disent. Car c'est l'émotion que nous ressentons qui nous rappelle nos besoins profonds, qui nous rappelle que nous sommes humains.
Au cours d'un déménagement, Ilaria Gaspari a une révélation : et si les philosophes grecs pouvaient vraiment nous apprendre à vivre ? La voilà qui se lance le défi de prendre au mot les penseurs de l'Antiquité, histoire de remettre de l'ordre dans son appartement et dans sa tête.À travers une chronique de six semaines, chacune suivant les préceptes d'une école philosophique différente, la jeune femme nous entraîne dans une expérience existentielle étonnante, tantôt grave, tantôt désopilante, et toujours empreinte de sagesse.Un exercice jubilatoire qui nous enseigne que la philosophie, loin d'être inutile, a quelque chose à voir avec le bonheur.
Que se passerait-il si nous décidions d'apprendre à nous connaître à la manière des anciens Grecs ? Et si nous choisissions de prendre pour maîtres Pythagore et Parménide, Epictète et Pyrrhon, Épicure et Diogène ? À travers une chronique de six semaines, chacune suivant les préceptes d'une école philosophique différente, Ilaria Gaspari nous entraîne dans une expérience existentielle étonnante, parfois sérieuse, parfois désopilante, mais toujours pleine de sagesse.
Nous découvrirons ainsi qu'en nous pliant aux règles du pythagorisme, nous pouvons corriger la paresse, tandis que les paradoxes de Zenon révèlent des contradictions étranges dans la manière dont nous sommes habitués à considérer le rythme de la vie.
Et si être épicurien n'est pas aussi plaisant qu'il y paraît au premier abord, le cynisme peut au contraire procurer des joies inattendues.
Un exercice de philosophie pratique qui nous enseigne à devenir maîtres du temps qui passe.
Quand Gaia fait retour à Pise, dix ans après la fin de l'université, rien ne semble avoir changé. Et pourtant, tout est différent. L'automne est sombre et pluvieux; parmi les ruelles oubliées de la ville, dans les couloirs du collège éventré par les travaux de rénovation, au cours des soirées sur la promenade à la mer et les après-midi dans les chambres d'un vieil hôtel, Gaia retrouve ses amis d'autrefois et son amour du temps de l'université. Il paraît enfin possible de se retrouver; mais sur cette rencontre inattendue pèsent les années qui se sont écoulées, la distance et la mort d'une ancienne camarade et collègue, Virginia, décédée dans des circonstances mystérieuses. Parmi les quatre vieux amis se déploient la tentation perpétuelle de se trahir, les mensonges d'un amour interrompu mais peut-être jamais fini, et le sens de culpabilité pour une mort qui remonte à il y a dix ans. L'enquête sur le mystérieux suicide de Virginia lève le voile sur les relations et les équilibres dangereux au sein de l'École Normale de Pise où, comme dans un aquarium, les étudiants nagent en cercles, toujours sous les yeux des autres, dans une compétition parfois impitoyable qui voit fleurir, par conformisme ou par rébellion, des amitiés, des amours, des rivalités. Les souvenirs cachés et les obsessions de l'aquarium remontent à la surface pendant que Gaia - que l'on découvre être suspectée d'avoir poussé Virginia à mettre fin à ses jours - essaie désespérément de renouer les liens avec un passé jamais oublié, enterré sous un tas de mensonges.