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Splendide livre de pensées - qui plus est unique recueil d'aphorismes de l'écrivain -, d'abord divulgué dans diverses revues en 1911 avant de ne paraître dans sa totalité pour la première fois en Italie seulement en 1981, Barques renversées de Federigo Tozzi est à compter, malgré sa singularité indéfectible, parmi les plus importants du genre (l'on songe à Nietzsche auquel Tozzi ne devait pas être étranger, à Pascal, et même, plus proche de nous, à Henri Michaux et son fameux Poteau d'angle).
Cet ouvrage échelonne, en trois parties, tour à tour considérations, voeux, adresses, et même chants, chaque fois introduits par un mot, moyen par lequel Tozzi, par l'écriture, parvient à décrire « un état spécial de notre âme », ce, jusqu'à une conclusion finale qui n'est pas fin en soi mais bien précisément retour au silence.
À ce jour toujours inédit en français, la parution de ce livre constitue alors un événement considérable. (O. G.)
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Remigio, un jeune homme, reçoit en héritage un domaine agricole que lui disputent sa belle-mère et la maîtresse de son père, soudainement décédé. Remigio rejette le modèle autoritaire que lui proposait son père mais, par trop naïf, névrosé et dépourvu d'expérience, il ne parvient pas à lui trouver une alternative valable. Il ne devient pas un bon maître, il ne sait ni commander ni se faire respecter par ses ouvriers agricoles.
Sa bonté naturelle et ses nombreuses maladresses sont autant de poisons. C'est le type même de l'inadapté rêveur voué à endurer la cruauté humaine. Son double, Berto, un ouvrier agricole non moins inadapté que son maître qu'il déteste ouvertement, l'abat d'un coup de hache sans vrai motif.
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Dernier roman de F. Tozzi, "Les égoistes" dépeint l'histoire d'un amour tourmenté, située à Rome dans les années 1910. Les deux protagonistes vivent cette passion dans le silence et dans l'inaction, tous deux tétanisés par une tension émotionnelle croissante. Ici, l'essentiel de la narration n'est pas dans le "quoi" mais dans le "comment".
Dernier roman de Federigo Tozzi, inachevé et publié à titre posthume en 1923, "Les égoistes" dépeint l'histoire d'un amour tourmenté, située à Rome dans les années 1910. Alors que ses amis papillonnent de fille en fille, Dario, anti-héros du XXe siècle, recherche l'amour pur et idéal, qu'il espère trouver en la personne d'Albertina. Les deux protagonistes vivent cette passion dans le silence et dans l'inaction, tous deux tétanisés par une tension émotionnelle croissante. Ici, l'essentiel de la narration n'est pas dans le "quoi" mais dans le "comment".
Roman psychologique moderne sur l'incommunicabilité entre les êtres et le mal-être de l'homme de ce début du XXe siècle, où la jeune génération tente peu à peu de se libérer de la figure tutélaire du père à la recherche de sa propre identité.