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Dominique Fernandez
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Dominique Fernandez La Course à l'abîme Rome, 1600. Un jeune peintre inconnu débarque dans la capitale et, en quelques tableaux d'une puissance et d'un érotisme jamais vus, révolutionne la peinture. Réalisme, cruauté, clair-obscur : il bouscule trois cents ans de tradition artistique. Les cardinaux le protègent, les princes le courtisent. Il devient, sous le pseudonyme de Caravage, le peintre officiel de l'église. Mais voilà : c'est un marginal-né, un violent, un asocial ; l'idée même de « faire carrière » lui répugne. Au mépris des lois, il aime à la passion les garçons, surtout les mauvais garçons, les voyous. Il aime se bagarrer, aussi habile à l'épée que virtuose du pinceau.
Condamné à mort pour avoir tué un homme, il s'enfuit, erre entre Naples, Malte, la Sicile, provoque de nouveaux scandales, meurt à trente-huit ans sur une plage au nord de Rome. Assassiné ? Sans doute. Par qui ? On ne sait. Pourquoi ? Tout est mystérieux dans cette vie et dans cette mort.
Il fallait un romancier pour ressusciter, outre cette époque fabuleuse de la Rome baroque, un tempérament hors normes sur lequel on ne sait rien de sûr, sauf qu'il a été un génie absolu, un des plus grands peintres de tous les temps.
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Dictionnaire amoureux : de Stendhal
Dominique Fernandez
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 26 Janvier 2023
- 9782259314756
Nul mieux que Dominique Fernandez ne pouvait cerner toute la complexité d'une personnalité comme Henri Beyle. Son Dictionnaire est une longue déclaration d'amour.
Pourquoi Stendhal a-t-il abandonné Lucien Leuwen alors qu'il restait si peu à faire pour l'amener à sa forme définitive ? Pourquoi, chez cet auteur, le travail de la mémoire prend-il le pas sur l'imagination ? Pourquoi écrit-il La Chartreuse de Parme en cinquante-deux jours alors qu'il laisse inachevé Lamiel après deux ans et demi d'ébauche ? Pourquoi Le Rouge et le Noir n'eut-il aucun succès ? Pourquoi l'art de séduire lui fut-il étranger ? Pourquoi, dans ses romans, s'interdit-il d'expliquer, de juger, de commenter alors que dans la vie courante il ne cachait pas son mépris pour la sottise ambiante ? Comment, en exil consulaire à Civitavecchia, conçut-il ses fameuses Chroniques italiennes ? Pourquoi Stendhal, en rejetant sa ville natale, Grenoble, rejetait-il bel et bien l'état d'esprit de tout un peuple, les Français ?
Autant d'interrogations, autant d'analyses auxquelles Dominique Fernandez, en fervent stendhalien, en observateur subtil, répond avec clairvoyance et délicatesse. -
Rome ; aquarelles
Fabrice Moireau, Dominique Fernandez
- Pacifique
- Aquarelles
- 17 Mai 2023
- 9782878682786
Nouvelle édition 2023 Maquette revue et modernisée, avec une mise en page plus aérée pour mettre en valeur les aquarelles de Fabrice Moireau Nouvelle fabrication sans jaquette et sur papier Fedrigoni Arena Bulk Il faut partir au hasard, se promener sans but , car le plaisir, selon Dominique Fernandez, se découvre là où on ne l'attendait pas . À Rome, il n'y a de guide que la curiosité des lieux, des monuments, des sculptures, que Fabrice Moireau nous dévoile en aquarelles. Rome l'antique, Rome l'impériale, Rome la baroque, mais aussi Rome l'actuelle, sont sublimées sous le pinceau et la plume des deux auteurs, qui nous invitent à découvrir les chefs-d'oeuvre de la cité éternelle
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Depuis soixante-dix ans que Dominique Fernandez parcourt Naples, la ville rayonne d'une splendeur intacte. Instable, volcanique, exaspérante et pourtant follement attachante, que serait la cité sans ses discordances ? De ses déveines, elle tire un sang plus riche que celui que dispensent la prospérité et le bien-être.
Dans ce texte passionné, Dominique Fernandez nous plonge au coeur du quotidien des Napolitains, qui semblent ne vivre pleinement que dans l'agitation extérieure, au milieu des ruelles inextricables. L'auteur peint le portrait fascinant des scugnizzi, ces garçons des rues qui résument sans doute à eux seuls l'âme des quartiers et qui ont inspiré tant d'écrivains et d'artistes ; il nous emmène découvrir les innombrables églises, palais, musées et trésors archéologiques, comme Paestum ou Oplonto. Et tandis que rien n'échappe à son oeil curieux, il partage volontiers ses secrets d'initié en livrant les trésors abrités derrière les pierres, éparpillés dans la ville par Gemito, Caravage ou encore Luca Giordano. Et n'oublie rien des Champs Phlégréens ou des îles comme Capri.
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Le roman soviétique, un continent à découvrir
Dominique Fernandez
- Grasset
- Essais Grasset
- 11 Janvier 2023
- 9782246828013
Un livre sur le roman soviétique, maintenant ? Précisément maintenant : comme le disait Romain Rolland pendant la Grande Guerre, ce n'est pas parce que les Allemands l'ont voulue que nous allons renier Goethe.
Qui plus est, quantité des écrivains que Dominique Fernandez, un des plus grands connaisseurs de la littérature russe (Dictionnaire amoureux de la Russie, Plon, 2004, Avec Tolstoï, Grasset, 2010), nous présente ici, ont été d'opposition à Staline, ou ont tourné la censure par le roman historique ou le roman de science-fiction.
Avec la chute de l'URSS, tout un pan de la littérature occidentale a été injustement effacé. Dominique Fernandez fait revivre pour nous les oeuvres et la vie des grands de la période (entre la Révolution et Khrouchtchev), de Gorki à Pasternak, en passant par Ehrenbourg, Babel, Paoustovski, Aïtmatov ou Alexeï Tolstoï.
Il nous rappelle aussi l'admirable moment littéraire qu'a engendré l'après-Révolution. S'opposant à une idée trop facilement reçue, il exhume du mépris où ils ont été plongés de grands auteurs du « réalisme socialiste ». La dictature a, par contrecoup, fait naître une fiction satirique que nous découvrons ici, comme les savoureux Olecha, Zochtchenko ou Ilf et Pétrov. Loin de réduire la littérature au silence, la tyrannie expie ses fautes par un des plus grands livres par lequel Dominique Fernandez achève le sien, Vie et Destin de Vassili Grossman.
Un livre de justice, un livre de savoir, un livre, aussi, de saveur. -
Porporino ou les mysteres de naples
Dominique Fernandez
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 2 Mars 2005
- 9782246012436
Porporino, le narrateur, élève à l'école des castrats napolitains sous le règne du roi Ferdinand, dans les années 1770, est un personnage inventé mais la plupart des héros qui traversent ses mémoires ont réellement existé : le prince de Sansevero, esprit universel aux frontières du génie et de la démence, Antonio Perocades, franc-maçon rationaliste, la belle Sarah Goudhar et lady Hamilton, aventurières comme seuls en ont produit les anciens régimes, le jeune Mozart, le vieux Casanova et l'illustre Farinelli, plus célèbre en son temps que La Callas au nôtre. On découvrira du même coup, prodigieusement ressuscitée de l'oubli, ce que fut la Naples de ce temps-là, vaste cité aux édifices somptueux, capitale de l'architecture et des arts, rendez-vous de l'Europe éclairée au même titre que Paris, métropole de l'opéra, et Castrapolis unique au monde.
Car cette institution des castrats, on le comprendra peu à peu, en suivant les aventures du mémorialiste et de son camarade Feliciano, beauté ravageuse, n'était pas le fruit des seuls caprices d'une aristocratie décadente. Il faut y retrouver, sublimées dans un art du chant malheureusement disparu, certaines des aspirations fondamentales de l'humanité. L'esprit des castrats était un esprit de liberté absolue, un défi à tout ce qui limite, une façon travestie de renouveler les mythes orphiques de la création en échappant à l'obligation d'être un homme.
Dominique Fernandez nous donne ici le grand roman qu'on attendait de lui, à la fois éblouissante résurrection d'un passé et méditation sur l'époque contemporaine. Un livre foisonnant de personnages et d'idées, quotidien et singulier à chaque page, mouvementé, divers, lyrique, audacieux, un peu fou, merveilleux palais baroque dont les portes ornées semblent soudain s'ouvrir sur les mystères de l'aujourd'hui. -
Loin de l'image d'une ville-musée à la confluence des arts, Venise vibre de toute la gaieté italienne. Une douceur, un plaisir de vivre qui jaillissent des tableaux de Giambattista Tiepolo, de la musique de Vivaldi, du théâtre de Carlo Goldoni, des aventures de Casanova. Une dévotion aux sens à laquelle s'ajoute un esprit profondément républicain, ouvert au monde.
Dominique Fernandez nous raconte le glorieux passé de cette ville si singulière posée sur les eaux, décrit le développement de l'art, rappelle les navigateurs audacieux, et dessine les contours de sa Venise personnelle en n'oubliant rien des lieux phares comme la place Saint-Marc, l'Accademia, les Zattere ou l'église San Zanipolo. Il cite avec bonheur les grands écrivains voyageurs qui ont aimé Venise et ont été inspirés par elle : George Sand, Alfred de Musset et son frère Paul, Théophile Gautier, Joseph Brodsky, ou encore le romancier anglais Frederick Rolfe.
Cet ouvrage redonne ses couleurs à la « cité des Doges » et révèle nombre de mystères vénitiens. Il offre ainsi au lecteur une promenade d'une érudition sans pareille, guidé par un piéton amoureux de la Sérénissime.
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Le radeau de la Gorgone ; promenades en Sicile
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Philippe Rey
- 12 Octobre 2017
- 9782848766287
Goût de la fête, amour du faste, exubérance théâtrale, violence dramatique, mais aussi : mutisme ombrageux, sentiment austère de la vie, attirance pour la mort, comment définir le génie sicilien ? Dans ce pays où les temples grecs voisinent avec les mosaïques byzantines, les mosquées arabes avec les églises baroques, toutes les civilisations se sont entrecroisées et mêlées. Terre chargée d'ans et d'histoire, et pourtant, malgré le poids des souvenirs archéologiques, restée d'une incroyable vitalité, témoignée par l'éclat de la littérature sicilienne, de Pirandello à Lampedusa, de Vittorini à Sciascia.
Dominique Fernandez pratique depuis plus de cinquante ans la Sicile. Ce livre est le récit de ses expériences, de ses découvertes, de ses émotions. Il a grimpé sur les volcans, longé les rivages, exploré les déserts, visité basiliques, cryptes, palais, villas, cimetières, soufrières, mines de sel mais aussi, mais surtout, vécu en compagnie de Siciliens, dans des villages dont il raconte la pittoresque évolution, le passage, en moins d'un quart de siècle, des anciennes coutumes féodales à un timide apprentissage de la démocratie.
Deux abondants cahiers hors-texte contenant des photographies de Ferrante Ferranti apportent au texte un commentaire visuel, qui nous plonge d'emblée dans l'atmosphère sicilienne, à la fois blanche et noire aux traits fortement contrastés, ou en couleurs comme la symphonie de la nature méditerranéenne. Jeux de la lumière et de la beauté, charme sensuel et grandeur antique, opulence et misère d'une île si attachante qui flotte au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Orient.
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Le voyage d'Italie ; dictionnaire amoureux
Dominique Fernandez
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 26 Avril 2007
- 9782262026608
Un livre d'un charme fou, par un amoureux de son sujet.
Décliner sa connaissance et sa passion de l'Italie en 152 mots, tel est le parti de Dominique Fernandez. Les notices deviennent tour à tour portraits, histoires, chroniques des moeurs quotidiennes, explorations des grands lieux comme des ruelles, des théâtres, des églises, des palais et des passages secrets.
En mêlant les verus de l'observation empathique et les charmes de l'intelligence, Dominique Fernandez a écrit un livre que l'on consultera avant de partir dans le plus beau pays du monde, que l'on emportera dans ses promenades et que l'on feuilletera plus tard pour raviver le plaisir des souvenirs.
Le talent littéraire de Dominique Fernadez lui a notamment valu le prix Médicis avec Porporino ou les Mystères de Naples, et le prix Goncourt pour Dans la main de l'ange. -
D'après la mythologie grecque, Ganymède était le plus bel adolescent vivant sur la terre. Zeus, le dieu suprême, étant tombé amoureux du jeune homme, prit la forme d'un aigle pour l'enlever et en faire son compagnon dans le ciel. Le rapt de Ganymède est resté le symbole de l'audace nécessaire à un amour qui défie les règles communes. Quand j'étais étudiant, deux mots étaient synonymes : homosexuel et paria. Aux hommes et aux femmes de ma génération a manqué la possibilité de découvrir, chez des modèles que le monde entier admire, une légitimation de goûts que l'opinion publique réprouve sous l'épithète de "contre nature". J'ai voulu montrer, d'une part que la persécution de l'homosexualité à partir du XIXe siècle s'explique par des raisons exclusivement économiques et politiques, d'autre part que certains des plus grands esprits, des meilleurs poètes et romanciers, compositeurs de musique, peintres et cinéastes de tous les temps, de Sapho à Platon, de Whitman à Cavafy, de Melville à Yourcenar, du Caravage à David, de Mozart à Schubert, d'Eisenstein à Visconti, ont tissé un réseau d'oeuvres qui peuvent servir désormais de culture, c'est-à-dire d'exemple et d'encouragement. Bien mieux que les paternes et hypocrites absolutions prononcées depuis cent ans par les psychiatres et psychanalystes, véritable imposture de notre temps, dévoilée ici dans un sottisier réjouissant. D.F.