Trompée par son épouse, le sultan Shahryar a décidé de faire exécuter chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. C'était sans compter sur le talent de Schéhérazade, la fille du grand vizir, qui le tient en haleine chaque nuit avec de merveilleuses histoires.
Le célèbre roman médiéval, dans une adaptation nouvelle qui en restitue toute la saveur malicieuse et satirique. En lien avec le thème « Résister au plus fort » du nouveau programme de français en 6e.
L'oeuvre Dans cette sélection de quinze récits issus du roman médiéval, c'est Renart, le nargueur universel, qui tient la vedette et nous fait rire avec ses mille et une ruses.
Le dossier pédagogique et l'enquête * Le dossier pédagogique comprend :
Des propositions d'ateliers à faire en classe ;
Un guide de lecture avec des repères et un parcours en 8 étapes ;
Un groupement de textes et images, sur le thème « Le triomphe de la ruse »..
* L'enquête « Hommes et animaux au Moyen Âge » porte sur la vie à la campagne et la cohabitation des hommes et des animaux au Moyen Âge.
Pour l'enseignant Sur www.classiquesetcie.com, en accès gratuit réservé, un guide pédagogique, avec un descriptif complet de la séquence, et des fiches d'activités photocopiables.
Tout le monde pensait que le tueur le plus impitoyable que la terre ait jamais porté était mort. Eh bien non. Le Bourbon Kid est bel et bien vivant. Très mauvaise nouvelle. Pour tout le monde, mais surtout pour lui. Plutôt que de jouir d'une paisible retraite plus ou moins méritée, notre homme va en effet devoir régler quelques dettes. Avec à ses trousses toutes les bonnes et les mauvaises âmes de ce monde, le Kid a la très regrettable idée de se réfugier dans un monastère où sommeillent de sombres secrets. Bon, OK, il a l'habitude d'affronter des vampires, des bikers, des ninjas, des policiers assermentés et autres créatures de l'enfer. Mais en découdre avec un moine fou et des nonnes psychotiques... c'est une autre affaire !
La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.
Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi.
C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.
Un roi, trompé par son épouse, décide de tuer chaque matin la compagne, toujours renouvelée, de sa nuit. Le royaume est en émoi. Une jeune fille, Shahrâzâd, tente le tout pour le tout. Elle raconte au roi de passionnantes histoires, et elle s'arrange pour que l'apparition de l'aube ne coïncide jamais avec la fin d'un récit. Ainsi, la curiosité du roi est tenue en haleine. Au bout de mille et une nuits, Shahrâzâd se voit reconnaître comme épouse légitime, mère et reine.
Sur la naissance du recueil plane le plus épais mystère. Le premier témoignage connu date du Xe siècle de notre ère. Une chose est sûre : pour les Arabes, le livre est étranger. L'Inde a eu sa part dans l'affaire, et l'Iran semble avoir joué le rôle décisif. Le recueil est anonyme : les Nuits sont une oeuvre de compilation. Leur histoire est donc celle d'une acclimatation assez réussie pour que ces contes puissent figurer dans la panoplie culturelle de l'honnête homme.
Au début du XVIIIe siècle, Antoine Galland découvre le conte de Sindbâd de la Mer. Il apprend qu'il appartient à un ensemble plus vaste et finit par recevoir de Syrie un manuscrit qu'il va traduire à partir de 1704. C'est le texte fondateur de la carrière universelle des Nuits. Le succès est immédiat, considérable, constant. Trois cent et un ans après Galland, Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel proposent une traduction nouvelle, intégrale, appelée à faire date. Elle comptera trois volumes.
« Sésame, ouvre-toi ! » Grâce à cette formule magique, Ali Baba découvre un fabuleux trésor caché au fond d'une grotte de la forêt.
Le voilà riche, lui, le pauvre bûcheron ! Mais les quarante voleurs qui possèdent ce butin ont bien l'intention de récupérer leur bien... Morgiane, la fidèle servante, parviendra-t-elle à déjouer le piège qu'ils vont tendre à son maître ?
La drogue fut, pour l'anonyme auteur de ces Rêveries, le parfait moyen d'échapper à la société marchande. Ce témoignage atypique, jamais misérabiliste ni prosélyte, est, par ailleurs, écrit dans une langue magnifique.
Dans la Russie du XIXe siècle, un pèlerin anonyme erre dans les campagnes dénudées avec, pour seul bagage, la prière extatique.
Cette Russie, qui est celle de Dostoïevski et de Tolstoï, des grands espaces et des climats éprouvants, est le théâtre extérieur de ce classique de la spiritualité universelle. Son paysage intérieur est celui que dessine la prière du coeur ou prière de Jésus, qui prend sa source dans les conseils spirituels de saint Paul, des Pères du désert et des Pères de l'Église. Guidée par la traduction russe de la Philocalie, l'ardeur à la prière du pèlerin sera parfois éprouvée, souvent récompensée, par la paix et l'amour qui l'emplissent.
Ce récit, à la lumière surnaturelle et au souffle enthousiaste, est accompagné d'un commentaire qui en éclaire les références culturelles et mystiques. Il permet ainsi à chacun de participer, à son rythme, à cette grande aventure de l'âme et du coeur.
La présentation propose le texte source en belle page et le commentaire en regard.
Deux frères, mourant de faim, décident à la nuit tombée d'aller voler un mouton et des choux chez un riche bourgeois voisin.
Alerté par un bruit venant de l'étable, le fils du bourgeois sort et appelle "Estula", son chien. Le voleur, croyant parler à son frère, répond : "Mais oui, je suis ici !" Dix récits qui nous plongent dans la réalité quotidienne de la petite bourgeoisie de la France médiévale. Dix histoires pleines de vivacité, où l'on assiste, ravis, au triomphe de la ruse et de l'esprit sur la puissance de l'argent.