Un périple saisissant dans la cité de Néron avant le grand incendie.
Dans ce premier volet de sa trilogie sur Néron, Alberto Angela, vulgarisateur de génie, nous entraîne dans les rues de Rome avec Vindex et Saturninus, deux vigiles, la veille du grand incendie. A travers ce périple vibrant, nous découvrons l'architecture de la cité antique, ses us et coutumes et ses personnages emblématiques du pouvoir à l'époque du dernier empereur de la dynastie julio-claudienne.
Brisant les idées reçues grâce aux nouvelles recherches scientifiques et à la contribution d'experts, Alberto Angela reconstitue pour la première fois les derniers instants avant cet évènement qui a bouleversé l'histoire de Rome, et la nôtre.
Un récit historique captivant et hautement romanesque, riche en détails et découvertes.
Alberto Angela est connu pour mettre l'Histoire à portée de tous grâce à ses émissions culturelles à succès. Son secret ? Faire revivre l'Histoire à travers les yeux de ceux qui en furent les acteurs. Il est l'auteur de nombreux best-sellers à l'international, comme Cléopâtre (HarperCollins, 2019), Une journée dans le Rome Antique (Payot, 2020) et Les Trois Jours de Pompéi (Payot, 2014).
Texte intégral commenté.
En suivant l'itinéraire d'une pièce de monnaie à l'effigie de l'empereur Trajan, nous sillonnons tout l'Empire romain à l'époque de son extension maximale et découvrons toutes les couches de la société au travers de ses propriétaires successifs : un véritable docufiction sur papier qui rend l'Histoire plus passionnante qu'un roman et s'est vendu à 200 000 exemplaires en Italie.
Qui a influencé le grand Molière? Les comédiens italiens, les Turlupin, arlequins et autres polichinelles. Qui a composé la Marseillaise? Viotti, n'en déplaise à Rouget de Lisle... Le bal musette, l'accordéon, la cuisine grâce à Marie de Médicis et tant d'autres choses mais aussi de grands personnages ont été importés en France par nos voisins transalpins.Cet ouvrage revient sur tout ce que nous devons à l'Italie dans tous les domaines: la culture, la mode, la cuisine, l'architecture... en bousculant quelques idées reçues au passage.
Les photographes Marcello Bertinetti et Antonio Attini ont choisi des vues aériennes et plongeantes pour faire découvrir toutes les merveilles italiennes : les forêts de clochers et campaniles, les placettes au coin des rues, les arcades ombragées, les églises... Les photographes ont survolé Rome, Venise, Sienne, Vérone mais aussi les lieux plus sauvages comme la côte Amalfitaine, les îles Borromées ou les cimes du Mont-Blanc dans cet ouvrage aux 400 photographies. Les textes d'Alberto Bertolazzi racontent cette épopée au-dessus de ce pays magnifique, et font de ce livre un cadeau indispensable pour tous les amoureux de l'Italie.
Un roman réaliste qui traite d'un problème éternel.
Cipriano Parodi, jeune Vénitien d'antique famille, est doté d'une imagination torrentielle d'où jaillissent des personnages échappés des plus extravagants romans d'aventures.
Après la parution de son premier ouvrage, il se voit invité à New York par le célébrissime écrivain Caspar Jacobi, monarque régnant sur la littérature populaire.
En dépit d'une funeste prophétie que lui dévoila jadis une comtesse de carnaval, Cipriano se précipite. Escorté par ses remuantes créatures, il entre au service du Maître.
Commence un jeu de dupes, un furieux combat dans l'arène de la fiction, où Cipriano va découvrir à ses dépens la puissance vampirique de la littérature.
Je pouvais maintenant la voir grimper la pente du coteau, vers l'aire sur laquelle surgissait la masse arrondie des meules.
Elle s'agrippait aux buissons, penchée en avant, glissant et trébuchant, et dans son visage tendu et avide, aux yeux dilatés, dans les gestes de son corps, je reconnus de nouveau sa ressemblance avec une chèvre qui grimpe pour brouter. et puis, comme elle arrivait en haut de la montée, une silhouette d'homme sortit de l'ombre, se pencha, la prit par le bras et la tira presque de tout son poids... cette fois je compris tout.
- Un auteur étonnant injustement oublié - premier homéopathe et médecin d'André Gide et de Roger Martin du Gard ayant publié des romans primés qui dialogue avec un auteur italien qui l'a brièvement connu avant sa mort.
- Un bestaire plein d'esprit et d'humour où les animaux comme le Hérisson ont de traits de caractères très humains et contemporain.
- Un joli petit livre sur papier sucre (bleu clair) avec une belle illustration de l'affichiste coté Pascal Colrat.
De retour à Venise après des mois d'exil, Francesco Sacredo découvre que son père a dilapidé leur fortune au jeu contre la comtesse borgne Mathilde von Wallenstein. Celle-ci propose au jeune homme de miser sa propre personne, corps et âme, contre le retour de ses biens. Totum ou nihil, tout ou rien, sur un seul lancer de dés. Il perd ; et aussitôt prend la fuite.
Harcelé par les spadassins de la comtesse, la mort aux trousses, il prolongera à l'infi ni cette partita contre la carnassière comtesse.
Maestro de l'art de la fiction, Alberto Ongaro convoque dans ce roman d'aventures les élégances vénéneuses de Casanova aussi bien que l'exubérance de Fellini.
L'entre-deux-guerres. Un été au bord du lac de Côme. La bourgeoisie milanaise en villégiature. Un groupe de jeunes qui découvrent les relations sentimentales. Un adolescent secrètement amoureux. Ce roman, tendre et nostalgique, nous emmène dans un monde disparu, à peine sorti du xixe siècle, et qui sera bientôt pris dans la tourmente du fascisme et de la Seconde Guerre mondiale. À l'heure où se déroule le récit il vit encore des heures heureuses. Celles où les bords du lac de Côme sont bordés de grandes villas cossues. Celles où les dames osent les premières coiffures à la garçonne. Celles des premiers émois amoureux d'un adolescent.
Un été au bord du lac mérite l'appellation rare de « classique ».
Dans un palais fané de Venise, Schultz, éditeur au passé imprécis de capitaine de marine, mène une existence désenchantée... N'était son machiavélique alter ego du nom de Paso Doble, une femme de cire nue revêtue d'un manteau en poil de chameau reposant dans une chambre du palais, et la découverte d'un manuscrit oublié.
À la lecture de cet énigmatique ouvrage, Schultz sera projeté dans une aventure frénétique entre Londres et Venise au début du XIXe siècle, pleine de la passion fiévreuse du jeune Jacob Flint pour la volcanique Nina, patronne de La Taverne du doge Loredan et maîtresse d'un gentleman contrebandier exhalant une infâme puanteur et harcelé par deux corbeaux parlants. D'abord intrigué, Schultz est bientôt fasciné par les étranges affinités qu'il se découvre avec Jacob Flint.
Sa vie durant, Moravia a placé la poésie au plus haut. Pourtant, le romancier célébré dans le monde entier n'a jamais publié de recueil de son vivant. Les poèmes rassemblés dans cette édition bilingue, commentée par deux grands spécialistes de Moravia, constituent des documents exceptionnels qui témoignent, par la puissance de leurs images et leur concision formelle, d'une maîtrise de l'art poétique au coeur de l'entreprise autobiographique et de l'engagement politique de l'écrivain. Né en 1907, Alberto Moravia connaît un succès retentissant dès la publication de son premier roman en 1929, Les Indifférents. Une trentaine d'ouvrages suivront jusqu'à sa mort en 1990, parmi lesquels Le Conformiste, L'Ennui ou encore Le Mépris, chefs-d'oeuvre qui l'imposent comme l'un des maîtres incontestés des lettres italiennes.
Violence et désir : deux mots étroitement liés à nos corps, tant dans les expériences politiques les plus révolutionnaires que dans celles les plus despotiques. Deux mots qui servent ici à sonder le lieu où l'expérience de la violence prend ses multiples formes, ce mécanisme complexe qu'est l'homme, fait de matière et de machines biologiques.
En décortiquant les raisons pour lesquelles la puissance se transforme en autorité, et donc en oppression, Biuso s'attarde sur la frontière parfois imperceptible entre le biologique et le culturel. Une anthropologie libertaire ne peut pas se passer d'une analyse des structures et des limites de l'être humain.
En 1961, alberto moravia entreprend un voyage en inde en compagnie d'elsa morante, sa femme, et de leur ami pier paolo pasolini.
De ce voyage, la littérature gardera deux livres complémentaires et éblouissants : l'odeur de l'inde, de pier paolo pasolini, et une certaine idée de l'inde, d'alberto moravia. ce qui saisit moravia c'est, par-delà la violence du choc culturel, la force d'un pays en train de relever un défi social audacieux. analysant les causes de l'extrême pauvreté, il s'en entretient avec nehru, devant lequel il ose dénoncer le système des castes.
Enfin, il décrit avec une grande élégance l'immensité et la douceur des paysages
À travers le portrait de la Joconde et son histoire, c'est le personnage de Léonard de Vinci que nous dévoile Alberto Angela, et plus généralement c'est à la civilisation de la Renaissance qu'il nous initie avec ce même talent de conteur et de pédagogue qu'il a déployé dans «Empire» (2016) puis dans «Les Trois Jours de Pompéi» (2017). Un livre qui mélange des textes passionnants à quelque 190 illustrations en couleurs.
Dans la campagne émilienne, Roberto, neuf ans, assiste à un rituel effrayant : on tue le cochon. Ce jour-là, il se fait un nouvel ami, Riccardo, et ils croisent par hasard un jeune écrivain, Pier, qui les protège contre les drogués du coin. Pasolini a été assassiné la veille, une époque se termine, place à une ère nouvelle : les années 80 se profilent déjà à l'horizon. Pour les deux garçons, vient alors le temps de l'adolescence. C'est aussi le temps des amours : Riccardo a Chiara, l'amour de sa vie, et Roberto retrouve Pier, qui l'aime puis l'abandonne. Ils traversent ces années en pleine ivresse, fonçant à tombeau ouvert sur les routes d'Europe, des fêtes d'Ibiza à la Rome des premiers grands festivals culturels, d'Odessa à Barcelone, jusqu'à l'inévitable catastrophe. Le temps de la fête et des roses suit leur parcours à tous les quatre, Pier, Roberto, Riccardo et Chiara, que cette période violente et sombre va réunir puis séparer, sacrifiant certains et sauvant miraculeusement les autres.Lyrique et envoûtant, Le temps de la fête et des roses est une étape supplémentaire dans le voyage qu'accomplit Alberto Garlini dans l'histoire italienne récente. Cette fois, il nous plonge dans les années 80, dont il dresse un portrait noir et festif, subtil et violent, mais toujours sans concession, grâce à l'intelligence de sa construction. Ce n'est pas un récit choral, c'est un cheminement dans le temps, seule manière de prendre à bras-le-corps toute une époque pour en questionner le sens, une époque dont la nôtre est la conséquence logique. Tout ce à quoi on assiste aujourd'hui, suggère Garlini, la crise économique, le rôle des moyens de communication, le recul de la politique, est né dans les années 80. Pour y comprendre quelque chose, c'est donc à la source qu'il faut remonter.Sur le plan thématique, Garlini y poursuit la recherche entamée avec ses précédents romans : le mal et le sacrifice, l'histoire récente, la figure de l'écrivain comme témoin de la marche du monde, l'Italie et ses démons. Brillant et d'une imparable lucidité.
Alberto Moravia : Quelle est, selon vous, la caractéristique principale de votre beauté ? Et avant tout, pensez-vous être belle ? Claudia Cardinale : Je ne sais pas si je suis vraiment belle.
Je crois que je suis étrange.
Tolstoï a quatre-vingt-deux ans. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1910, il quitte la propriété familiale de Yasnaïa Poliana. Il ne prévient ni sa femme ni ses enfants et s'enfuit, seul avec trois domestiques, dans l'hiver glacial. Après quatre jours d'errance, il échoie dans la petite gare d'Astapovo où il meurt une semaine plus tard. Comment expliquer cette fuite ? Alberto Cavallari mène l'enquête grce aux journaux des rares témoins directs et à Tolstoï lui-même qui, dans la gare, écrira sur son geste.
Alberto Cavallari est né le 1er septembre 1927 dans la province de Plaisance (Italie). Entre 1944 et 1945, il participa à la Résistance armée avec le groupe Justice et Liberté, de tendance laïque et social-démocrate. Dès la Libération, il devint rédacteur à Italia libera, l'organe de ce mouvement, faite par d'anciens émigrés en France. Simultanément, il participa de toutes les grandes aventures intellectuelles milanaises, notamment auprès d'Elio Vittorini. De 1954 à 1969, envoyé spécial du Corriere della Sera, il s'attacha principalement à rendre compte de l'évolution des pays communistes. Après trois ans passés à Venise comme directeur du Gazettino, Alberto Cavallari passa huit ans à Paris comme correspondant de La Stampa avant d'accepter, en 1981, la charge de directeur du Corriere della Sera. À partir de 1984, il fut l'un des principaux éditorialistes de La Repubblica qu'il contribua à remettre au premier plan, au cuur de la bataille politique, au prix d'une lutte quotidienne contre les agissements du président du conseil socialiste, Bettino Craxi, qui n'hésita pas à le faire traduire en justice. Condamné, Alberto Cavallari trouva la solidarité de toute la presse italienne. Les conditions de la chute de Craxi lui donnèrent raison. Il est mort le 20 juillet 1998.
Ce livre est réédité à l'occasion du centenaire de la mort de Léon Tolstoï. Un bon moyen de mettre en perspective le parcours de cet immense écrivain.
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Dans l'Italie de Mussolini allié d'Hitler, Alberto Toscano nous fait découvrir le destin singulier d'un homme qui s'est élevé contre la barbarie. Cet homme est une figure reconnue en Italie et en France : champion cycliste, il a remporté le Giro (tour d'Italie) à trois reprises et le tour de France à deux reprises.
Mais ce ne sont pas là ses seuls faits d'arme. Profondément croyant, Gino Bartali n'a jamais parlé de ce qu'il a fait pendant les années sombres car il ne s'est jamais pris pour un héros. Et pourtant...
Contacté par un réseau de résistants, il accepte de passer des messages d'un bout à l'autre du pays. Il les dissimule dans le guidon de son vélo et dans sa selle. Il est fouillé à plusieurs reprises mais les fascistes n'auront heureusement jamais l'idée de démonter sa bicyclette. Ses courses d'entraînement lui sont un prétexte pour sillonner l'Italie et grâce à lui, 800 Juifs dont de nombreux enfants sont sauvés de la déportation.
Ce sont des témoignages qui, après la guerre, lui vaudront le titre de Juste parmi les nations. Il est mort à Florence en 2000 mais sa mémoire est perpétuée grâce à son fils. Le 4 mai 2018, pour la première fois de son histoire, le Giro d'Italia partira d'Israël. Avant la course, un hommage lui sera rendu dans le jardin des Justes de Jérusalem où son nom est gravé dans la pierre depuis 2013.
L'éternel rival de Fausto Coppi a mis sa popularité au service d'une cause morale comme le sauvetage de plusieurs centaines d'enfants juifs persécutés par les nazis.
Une mosaïque rassemblées dans une tentative visant à révéler l'énigmatique essence de Venise, à creuser dans son passé, depuis le début d'une longue histoire de treize siècles.
Une histoire riche en événements, et se situant entre mythe et réalité, où l'auteur fournit une cartographie complète et documentée, divisé en six scénarios:
Les quartiers de la ville. Chaque quartier sont pleins de legendes à découvrir le lecteur peut franchir le seuil d'entrée d'une autre Venise, mystérieuse, empreinte de signes polis par le temps, des allégories et des arcanes des codes à déchiffrer.
Histoires, coutumes, traditions populaires, les contes et légendes transmis, devient alors la clé de la découverte de la vérité enfouis, des lieux, des événements et des personnages fascinants, les acteurs des événements extraordinaires qui témoignent de l'ancienne splendeur et de la puissance de cette ville.
"Veneziaenigma" nés après le succès de "Venetian légendes et histoires de fantômes», du même auteur.