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Tiziano Scarpa
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Dérobée au regard du public, Cecilia joue du violon. Dans cet univers confiné et reclus, la musique est sa seule source de joie et de réconfort, tandis que chaque nuit elle parle et écrit à cette mère inconnue dont l'absence la fait cruellement souffrir.
L'année de ses seize ans, un nouveau professeur de musique vient remplacer le vieil abbé qui officiait auparavant : un jeune prêtre aux cheveux roux, Antonio Vivaldi. Avec Stabat Mater - qui a obtenu le prestigieux prix Strega -, Scarpa évolue vers une écriture chargée d'émotions, qui, à travers la musique vivaldienne, s'enrichit de nouveaux rythmes, de nouvelles tonalités et de nouvelles architectures.
Son roman est un fabuleux rêve de liberté.
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De son écriture précise et acérée, Tiziano Scarpa propose un guide personnel de Venise, sa ville natale, connue pour attiser les convoitises touristiques. Composant une véritable invitation à la découverte et à l'errance, il ne nous entraîne ni dans une banale excursion ni dans une navigation rêveuse. Le corps urbain qu'il décortique est de pierre et de sang, avec ses pieux déchaussés enfoncés dans la vase, sur laquelle repose le poisson mirobolant à nul autre pareil.
Avec Scarpa, on déambule dans l'intimité viscérale, minérale, aquatique, de la plus mirifique des cités lagunaires, dont les feux et les langueurs n'en finissent pas de brasser l'Orient et l'Occident confondus.
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È notte, l’orfanotrofio è immerso nel sonno. Tutte le ragazze dormono, tranne una. Si chiama Cecilia, ha sedici anni. Di giorno suona il violino in chiesa, dietro la grata che impedisce ai fedeli di vedere il volto delle giovani musiciste.
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«Tutto quello che non si può dire perché ferirebbe chi ci vuole bene, perché ci metterebbe in cattiva luce, perché non è il caso, perché chi me lo fa fare, perché la vita è già pesante così, perché non occorre complicarla...