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Judith Perrignon
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« Alors que Donald Trump vient de prêter serment, comment ne pas entendre résonner les mots de Franklin D. Roosevelt lorsqu'il entra à la Maison Blanche au mois de mars 1933 : « Nous savons maintenant que le gouvernement des milieux financiers est aussi dangereux qu'un gouvernement mafieux » ?
Qu'importe l'âge du discours. Il a été prononcé quand le totalitarisme puis la guerre s'emparaient d'un monde mis à genoux par un capitalisme sans contrôle, et construisait la ligne de front entre un gouvernement protecteur et les maîtres de l'économie. Il est donc d'une grande actualité.
Donald Trump n'est pas un accident de l'histoire américaine, il incarne la toute puissance du « business », de l'homme blanc riche et au-dessus des lois, tout ce que Franklin et Eleanor Roosevelt combattirent pendant douze ans. Ils écrivirent le moment le plus progressiste de l'histoire des Etats-Unis. Y plonger, c'est voir où s'enracine la violence politique qui s'abat aujourd'hui. »
J.P.
On imagine parfois ce qu'auraient été les Etats-Unis sans le 32ème président Franklin Delano Roosevelt : un pays sans droits sociaux. Le monde, lui, ne connaîtrait pas les Nations Unies et l'Allemagne nazie aurait peut-être gagné la Seconde Guerre mondiale. De la crise financière de 1929 jusqu'à sa mort au lendemain de la guerre, Roosevelt a changé la trajectoire des Etats-Unis et du monde. Comme un miroir, ces pages vertigineuses et passionnantes nous révèlent l'autre visage d'une Amérique perdue, et nous racontent une histoire exceptionnelle - portée par l'amour entre Franklin et Eleanor ; et par l'amitié entre Roosevelt et son bras droit. -
Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou.
" Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des Juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette duperie que fut mon éducation. À vingt-huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. L'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris. " Un autoportrait bouleversant traversé par l'antisémitisme, les secrets de famille, l'art, la folie et l'amour. -
Et tu n'es pas revenu
Marceline Loridan-Ivens, Judith Perrignon, Sandrine Kiberlain
- LE LIVRE DE POCHE
- Documents
- 24 Août 2016
- 9782253095064
« J'ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l'ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T'écrire m'a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m'enserre le coeur.
Je voudrais fuir l'histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. » Le 29 février 1944, Marceline Loridan-Ivens a quinze ans lorsqu'elle est arrêtée avec son père lors d'une rafle. Déportée à Birkenau, elle subit l'horreur des camps et parvient à survivre. Son père, lui, ne reviendra jamais d'Auschwitz. Soixante-dix ans plus tard, elle lui adresse une lettre, rédigée avec la journaliste et écrivain Judith Perrignon, où elle raconte sa captivité, son retour, sa vie d'après.
Plus qu'un témoignage, c'est une oeuvre littéraire. Des pages qu'on lit en retenant son souffle. François Busnel, L'Express.
Une lettre poignante. Nicolas Ungemuth, Le Figaro magazine. -
Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris, vivez les funérailles de l'Immortel.
Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux obsèques nationales qui mèneront l'Immortel au Panthéon. Deux millions de personnes se presseront sur le parcours du corbillard en ce jour de funérailles intense et inoubliable.
D'un événement historique et en tout point exceptionnel naît un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.
Cet ouvrage a reçu le prix Révélation de la SGDL et le prix Tour Montparnasse -
L'intranquille ; autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou
Gérard Garouste, Judith Perrignon
- LE LIVRE DE POCHE
- Ldp Litterature & Documents
- 5 Octobre 2011
- 9782253156741
Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris. G . G.Un livre qui a la puissance d'un roman, traversé par l'antisémitisme, les secrets de famille, l'art, la folie et l'amour. Un autoportrait bouleversant.La voix est juste, la langue magnifique, le livre renversant. Olivia de Lamberterie, Elle.