Dans une vieille maison, dans laquelle toutes les femmes qui y ont vécu se sont senties oppressées sans raison, un mur de la cave s'effondre et on trouve un corps.
Konrad, très intrigué par ce cadavre inconnu, enquête et fait resurgir des affaires traitées dans ses trois romans précédents. Par ailleurs, il presse la police d'élucider le meurtre de son père mais il a oublié qu'à l'époque il avait menti et se retrouve inculpé. Toujours dans une ambiance à la Simenon et avec un Konrad très ambigu, moyennement sympathique et noyé dans l'alcool.
Le Mur des silences est un beau roman noir sur la violence familiale, la vulnérabilité, les sacrifices et l'impunité, dans lequel les cold cases ressurgissent toujours.
Arnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une oeuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Au XVIIIe siècle, l'Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s'approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu'au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l'horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s'exerce en son nom.
Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.
Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason.
Le corps d'une jeune toxicomane est découvert sur la tombe du héros national de l'indépendance islandaise qui était originaire des fjords de l'Ouest. C'est dans cette région que partent enquêter le commissaire Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli. Sur place, la situation sociale y est alarmante : la vente des droits de pêche a généré chômage et émigration intérieure massive. C'est alors que disparaît le parrain de la drogue local. Une nouvelle piste s'ouvre... Écrit juste avant La Cité des jarres, ce livre a consacré la renommée d'Erlendur, flic coriace et taciturne.
Par un soir de froid intense, le corps d'un petit garçon métis, moitié thaï - moitié islandais, est retrouvé poignardé au pied de son immeuble. Aucun indice n'est laissé aux enquêteurs menés par le commissaire Erlendur. S'agit-il d'un crime raciste? Pour le savoir, Erlendur va devoir plonger dans les bas-fonds de la société islandaise, confrontée à la montée d'un nationalisme larvé, et y faire de sombres découvertes.
Dans un appartement du centre de Reykjavik, un jeune homme, seulement vêtu d'un T-shirt féminin, est retrouvé mort, la gorge entaillée. Dans les poches de la victime, des cachets de Rohypnol, la drogue du viol ; sous le lit, un châle qui dégage une forte odeur épicée. Maigres indices. pour une enquête qui se révèle d'autant plus ardue que le commissaire Erlendur, épuisé par sa dernière affaire, est parti en vacances. Elinborg, adjointe du commissaire, devra donc compter sur son seul flair pour trouver le meurtrier.
Né en Islande en 1961, journaliste et critique de cinéma, Arnaldur Indridason est l'auteur de plusieurs romans policiers, véritables best-sellers internationaux, tous disponibles en Points. Ses romans sont publiés dans 37 pays.